Tant que les États-Unis étaient à l’offensive contre « le terrorisme
global, » Kadhafi est resté sur la défensive. Mais depuis l’arrivée
d’Obama qui a opté pour l’apaisement avec les tyrannies de la région, en
particulier les producteurs de pétrole, Kadhafi se déchaîne de plus
belle.
Son but principal est de prouver à tous les musulmans de la planète qu’il peut obliger des gouvernements occidentaux
à s’humilier et à accepter ses diktats.
Il y a longtemps que ce nuisible aurait dû être éradiqué mais avec
les mollusques qui nous gouvernent en ce moment il a en effet les
coudées franches pour faire tout le mal qu’il veut.
Sans parler du génocide mené en Irak. Tout un symbole, les campagnes d’extermination avaient été baptisées ANFAL, « le butin », du nom d’une sourate du Coran incitant les musulmans au djihad.
Rien de neuf sous le soleil, les Kurdes aussi sont victimes de la politiques coloniale raciste des Arabes.
A partir de 1961, le gouvernement syrien commença à accuser les Kurdes
d’avoir des visées anti-arabes. En 1962, le gouvernement appliqua la politique dite de la « ceinture arabe »
qui prévoyait d’expulser toute la population kurde le ong de la
frontière turque et de la remplacer par des Arabes ; la découverte de
pétrole à dans la région de Karatchok accélèra cette politique. Une
fois recensés, les Kurdes syriens se sont donc vu retirer leur droit à
la citoyenneté syrienne.
En effet, sous prétexte de débusquer
de prétendus Kurdes turcs qui auraient illégalement franchi la
frontière turco-syrienne, le gouvernement déclara que les quelques 120
000 Kurdes de la région du Kurdistan — tous des citoyens syriens —
n’étaient pas des Syriens, mais des « étrangers se trouvant illégalement
en Syrie ».
Ces Kurdes ont donc, depuis 1962, un statut d’« étrangers kurdes » ou de « citoyens étrangers » (en arabe : ajanib.
Ce statut est stigmatisé par une carte d’identité spéciale rouge).
Comme ce statut se transmet de père en fils ou de mère en fille, le
nombre de personnes concernées ne cesse d’augmenter avec les années. En
1996, quelque 67. 465 kurdes possédaient ce statut, selon les chiffres
officiels, contre 200 000 selon des sources kurdes.
Dans un
document secret intitulé« Étude de la province de Jazira sur les aspects
nationaux, sociaux et politiques » (1963), Hilal, le chef de la police
politique de la région de Hasaka, proposait un « plan » d’arabisation en
douze points :
- dispersion des Kurdes de Syrie ; - interdiction de l’enseignement en kurde ; - mise au chômage des Kurdes ; - expulsion des Kurdes « turcs » ; - application du principe de « diviser pour régner » entre les Kurdes ; - instauration d’une « ceinture arabe » autour de la région ; - colonisation du territoire par des « Arabes purs et nationalistes » ; - proclamation d’une « ceinture militaire » pour surveiller le départ des Kurdes et l’arrivée des Arabes ; - établissement de « fermes collectives » (mazari’ jama’iyya) pour les Arabes ; - suppression des droits civils pour tout ressortissant ignorant la langue arabe ; - abolition de l’autorité religieuse des mollahs kurdes et leur remplacement par des religieux « purs arabes » ; - interdiction des « assemblée kurdes », sauf pour des rassemblements religieux.
Depuis,
le gouvernement syrien n’a jamais adopté de mesures législatives ou
administratives pour éliminer cette discrimination qui perdure
aujourd’hui. Pire, tous les villages et toutes les villes kurdes ont
été rebaptisés de noms arabes, tandis que la Constitution ne reconnaît
ni la nationalité, ni la langue, ni la culture kurdes. Les terres des Kurdes ont été distribuées à des colons Arabes
provenant d’autres régions de Syrie, tandis que plusieurs dizaines de
milliers de leurs légitimes propriétaires kurdes étaient déportés.
Privés de leur nationalité et de papier officiels, les Kurdes syriens
ont toujours les plus grandes difficultés pour, du moins légalement, se
marier, être admis à l’hôpital ou dans les écoles publiques.