L’armée et l’ISI pakistanais sont le bras armé de l’islam politique dans la région et ils n’ont pas digéré d’avoir été évincés d’afghanistan. Ils continueront à soutenir et financer discrètement les talibans avec l’aide de l’Arabie Saoudite (et à entretenir le terrorisme en Inde) tout en faisant prétendant être nos alliés. Les Américains le savent et M. Sarkozy aussi mais ils disposent de peu de moyens de pression et préfèrent encore le statu quo à un changement de régime.
Sur le long terme, l’axe pakistano-saoudien ne sera contré que par un rapprochement avec l’Inde.
Vous oubliez de préciser que la Grande-Bretagne acceptait de cofinancer à parité le programme d’acquisition de terres à condition pour le gouvernement du Zimbabwe de respecter des règles de transparence et d’Etat de droit : l’achat de terres devait s’effectuer selon une base « d’assentiment mutuel » (willing seller-willing buyer), au prix du marché avec une compensation adéquate pour les terres acquises (c’est-à-
dire un paiement de la terre et pas uniquement des investissements en infrastructures)
et être payé en devises et non en monnaie zimbabwéenne sans valeur.
En 1992, Mugabe a bafoué cet accord en supprimant unilatéralementle principe du willing seller-willing buyer et du paiement en devises ; sans parler du fait qu’une bonne partie des terres expropriées étaient attribuées aux frères, cousins et autres parasites de la bande à Mugabe.
J’attire enfin votre attention sur le sort des ouvriers agricoles travaillant sur lesfermes des blancs : ces derniers comptent une forte proportion d’immigrés ou de descendants d’immigrés en provenance de pays voisins. Pour cette raison, la « réforme agraire » les a totalement laissés à l’écart depuis deux décennies, les terres redistribuées n’ayant été attribuées qu’aux « vrais » Zimbabwéens, c’est-à-dire à des membres de tribus qui auraient occupé les terres en question avant l’arrivée des blancs.
Les méchants blancs exploitaient les pauvres noirs !
Vos pareils ont sorti les mêmes sophismes lorsque Mobutu, un autre archétype du président à vie africain, a zaïrisé les biens des blancs avec le résultat que l’on sait.
Partout ailleurs, on aurait parlé de nettoyage ethnique et de vol pur et simple mais ici, cette politique ayant été mise en place par un roi nègre contre des blancs, c’est le silence approbateur...