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Cangivas

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  • Cangivas 6 avril 2007 15:44

    @Emile Red

    Réduire l’avance (scientifique, technologique, ...) de la France (d’un autre pays, d’une civilisation, d’un continent, ...) au Tgv ou à l’Airbus est ridicule.

    Croyez-vous que le dernier greffé du visage se plaint de l’avance française (ou autre) dans ce domaine médical ?

    La réponse est non.

    Et si cet homme avait été kanak ou pygmée, sa réponse aurait été exactement la même.

    Alors certes, on peut discuter de telle découverte, de telle invention, de leurs avantages, inconvénients, conséquences, et du progrès en général, de ce qui est utile, inutile, futile, dangereux, discutable, ... Habiter en campagne avec vue sur une ligne Tgv ou dans un autre domaine le clonage, ce n’est pas spécialement trippant. Qu’on soit pygmée, kanak ou bourguignon.

    Mais bon, le progrès (dans tous les domaines) a quand même du bon. L’espérance de vie, le taux de mortalité infantile, ..., ne sont les mêmes aujourd’hui en France que hier en Gaule. Grâce à quoi selon vous ? Merci de me répondre.

    Sans compter que le progrès est le propre de l’homme. Entre deux silex et un briquet (ou des allumettes), le choix est vite fait. Qu’on soit pygmée, kanak ou bourguignon.

    Dernière chose. Aujourd’hui, en 2007, il vaut mieux être Kanak en France que Pygmée en RDC.



  • Cangivas 5 avril 2007 23:28

    Avant de tirer des conclusions hâtives sur la France, l’auteur serait me semble t-il bien inspiré de savoir ce qui se passe dans les autres pays d’immigration.

    Ce qui permettrait de savoir un peu mieux ce que l’on peut exactement imputer ou non à la France et aux Français, et ce qu’il possible ou impossible de faire.

    A ma connaissance, des problèmes d’intégration avec une partie de la population (immigrée ou de Xème génération) originaire d’Afrique, du Maghreb ou musulmane, il y en a dans tous les pays (occidentaux) d’immigration.

    Y compris dans les pays qui pratiquent le multiculturalisme comme le Royaume-Uni et le Canada.

    Y compris dans les pays qui n’ont pas un passé colonialiste ou/et esclavagiste comme la Suisse ou le Danemark.

    Ce qui semble indiquer que pour une partie de ces populations, il y a aussi un problème identitaire (même s’il existe d’autres problèmes sociaux, d’urbanisme, etc.) quasiment insoluble.

    Si, exilé en Angleterre, la moindre évocation (dans les conversations, les manuels scolaires, à la télé, etc.) négative ou peu glorieuse d’un point de vue français de Jeanne d’Arc, Azincourt, Nelson, ..., m’hérisse le poil ou indispose mes enfants, c’est que je suis toujours Français, mes enfants aussi et non Anglais.

    Si, exilé en Allemagne, au moindre conflit, à la moindre contrariété, je ressort à mon ou mes interlocuteurs Hitler et le IIIème Reich, on peut légitimement se demander ce que j’ai bien été faire en Allemagne et pourquoi j’y reste.

    L’examen critique de l’histoire est nécessaire, mais bon rayer l’histoire est impossible.

    De même rayer les réalités est impossible. Dans de nombreux domaines (politiques, économiques, scientifiques, ...), l’Occident est en avance sur l’Afrique, le Maghreb, le monde musulman. Pour celle ou celui qui se sent d’abord musulman, Arabe ou Africain, je conçois que cela est difficile à vivre, à accepter. Mais bon, qu’y puis-je ?

    On peut être fondamentalement en conflit - ce qui dépasse le simple examen critique - avec la France (son histoire, sa culture, ses valeurs) pour des raisons :

    - soit idéologiques... genre Laguiller qui quelque soit le pays où elle serait née ou se trouverait dans le monde tiendrait la même critique internationaliste, anti-national, anti-colonialiste, etc. ;

    - soit identitaires... suivant qu’un fait a lieu en (ou est le fait de) France ou dans un autre pays (notamment son pays d’origine), la critique n’est pas la même.

    Dans ce dernier cas, on pourra faire toutes les repentances possibles, ça ne changera rien aux problèmes. On sera toujours dans le deux poids deux mesures et la France accusée de maux quand d’autres pays ne le seront pas pour les mêmes actions.



  • Cangivas 21 mars 2007 19:52

    Franchement, quel est l’intérêt - partant du principe que les moyens sont limités - de vouloir développer la francophonie au Maroc et plus largement sur le continent africain ?

    Il me semble qu’il serait plus judicieux pour la France de consacrer hommes, temps et capitaux à développer la francophonie dans les pays de l’Est qui sont membres de l’UE (soutien et constructions de lycées francophones, cours de français aux fonctionnaires, partenariats culturels, audiovisuels, échanges scolaires, etc.).

    Politiquement, pour enrayer le déclin du français (et de la France) en Europe, la France a plus intérêt à ce qu’il y ait 500.000 francophones ou francophiles de plus en Hongrie, Bulgarie, Slovaquie, ..., plutôt que le même nombre au Maghreb.

    Ceci dit, si on me démontre le contraire, je veux bien revenir sur cette impression.



  • Cangivas 21 février 2007 22:57

    Si ce texte avait écrit par un Québécois, j’aurais commencé mon message par « Désolé, je vais être cruel (et je ne devrais pas puisqu’il est assez rare qu’un Québécois s’exprime sur un site français ou francophone non-québécois) ».

    Votre texte a le mérite de préciser la situation et les traits de caractère de Boisclair - pour ceux qui ne le connaissent pas ou peu (ce qui est mon cas) - en les comparant à ceux de Royal.

    Mais bon, pour le reste - selon moi l’essentiel - je reste sur ma faim.

    Par exemple :
    - Quel est l’apport de Boisclair au souverainisme québécois (par rapport à ses prédécesseurs) ?
    - Au delà de son souhait de voir le Québec indépendant (souhait somme toute logique pour un souverainiste), quelles sont les (nouvelles) valeurs et ambitions qu’il souhaite voir partager, adopter par les Québécois (et en particulier les francophones et les souverainistes) ?

    J’avoue être plutôt dubitatif à l’endroit des Québécois (tant les dirigeants politiques que les citoyens).

    Les dirigeants québécois sont étonnamment absents des médias français et francophones (à l’exception de quelques interventions ces derniers temps... mais qui - hormis le papier de Boisclair dans Libé - s’adressent en fait aux Québécois eux-mêmes et non aux Français et autres francophones).

    A l’opposé, on lit beaucoup plus d’Anglais dans les pages « Opinions » des journaux, sur des sujets divers et variés.

    Résultat, les Français ont une connaissance nulle de ce qui se passe au Québec, ce qu’on y pense, ce qu’on y espère et souhaite.

    Sauf erreur de ma part, j’ai l’impression que les Québécois (souverainistes) n’aspirent qu’à devenir des Québécois et non pas, comment dire ça, le phare (actif voire très actif) de la francophonie - ou du fait français - en Amérique... francophonie (ou fait français) qui pourtant est une condition indispensable à la survie du Québec.

    Est-ce parce qu’en ayant cette ambition le Québec courrait le risque « d’avoir la France sur le dos » en devenant une sorte de relais de celle-ci en Amérique voire même une France-bis (ce que je suppute ne pas être exactement le dessein des Québécois) ?

    Autrement dit, un peu de France (pour permettre au Québec d’être présent dans telle ou telle organisation internationale ou obtenir une reconnaissance rapide en cas d’indépendance), ça va. Trop de France (dûe à trop de francophonie et d’intérêts mélés), non merci.

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