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Carlo Gallo

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  • Premier article le 03/12/2018
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Derniers commentaires



  • Carlo Gallo 31 décembre 2020 15:32

    @Pierre Chazal
    Il y a quand-même en Grèce une deuxième vague très importante de contaminations. Et même si une seule personne était contaminée à cause de la pratique de l’eucharistie ou la réunion dans un espace clos, le problème reste entier : rien ne justifie ces pratiques. Ceux qui veulent prier peuvent le faire autrement que par la présence dans une église.



  • Carlo Gallo 19 novembre 2020 10:41

    Un article intéressant sur le même sujet :


    Gernelle - La marche national-islamiste d’Erdogan

    ÉDITO. Le sultan d’Ankara s’offre, au Haut-Karabakh, un succès expansionniste sur le dos des chrétiens. Dans le silence assourdissant de l’Occident.

     PAR Étienne Gernelle

    Publié le 19/11/2020 à 07:00 | Le Point

     

    Il est déchirant, le spectacle de la déroute : des colonnes de réfugiés, des maisons incendiées pour ne pas les laisser à l’adversaire, les adieux à un monastère qu’ils ne reverront plus…  Les Arméniens ont perdu la nouvelle guerre du Haut-Karabakh et ont dû concéder des territoires. Des milliers d’entre eux s’enfuient. Non sans raisons. Car les vainqueurs, eux, affichent une joie qui suinte la haine. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a prononcé cette phrase qu’il ne s’agit pas d’oublier : « J’avais dit qu’on chasserait [les Arméniens] de nos terres comme des chiens et nous l’avons fait. »

    Le président turc a envoyé des armes à Bakou et a même organisé le transfert de mercenaires issus des rangs de ses supplétifs djihadistes de Syrie. Le sultan d’Ankara s’est donc offert un succès expansionniste par procuration, donnant du corps à la formule « une nation, deux États », qu’il emploie à propos de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Mais ce n’est pas tout. Car c’est aussi l’Arménie chrétienne qui a été vaincue… Erdogan le revendique, d’ailleurs : « Le Haut-Karabakh redevient un pays de l’islam et reprend sa place sereine à l’ombre du croissant », a-t-il déclaré. Glaçant. Le gouvernement de Bakou – qui n’est pas fondamentaliste, loin s’en faut – a certes promis de respecter les lieux de culte arméniens, mais l’exode des chrétiens ne peut que galvaniser l’internationale islamiste. Ce message-là n’a pas besoin d’être porté par l’Azerbaïdjan ; le sponsor turc, qui est par ailleurs le parrain des Frères musulmans, s’en charge. Après la transformation récente de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée, le « reis » soigne un peu plus son aura de conquérant sur le dos des chrétiens. Le national-islamisme d’Erdogan a donc remporté une nouvelle victoire. 

    Menace d’éradication. Bien entendu, on entend toujours des arguments pour « localiser » le conflit, et – en conséquence – se résigner un peu plus sereinement à son résultat. Les voici : le Haut-Karabakh appartient à l’Azerbaïdjan du point de vue du droit international et, si l’on remettait en question les frontières en raison des minorités, on n’en sortirait pas. Surtout dans le Caucase. On dit aussi que l’Arménie, victorieuse en 1994, avait au passage pris le contrôle de sept districts azéris, et que ce conflit-là avait fait des centaines de milliers de réfugiés dans les deux camps, mais majoritairement du côté des perdants.

    Tout cela est vrai, sauf que l’on ne peut, à moins d’être atteint de cécité délirante, renvoyer les adversaires dos à dos lorsque l’un d’entre eux – doté qui plus est d’une population bien moins nombreuse – est depuis longtemps menacé d’éradication. La formule d’Ilham Aliev sur les « chiens » ne fait que justifier a posteriori la révolte, dans les dernières années de l’Union soviétique, des Arméniens d’Azerbaïdjan contre la volonté de Bakou d’« azérifier » le pays. Le Haut-Karabakh avait alors tenté de s’unir à Erevan. En réponse, des appels à la déportation des Arméniens avaient été lancés en Azerbaïdjan, suivis de pogroms à Soumgaït et à Bakou en 1988 et 1990… 

    Les Kurdes de Syrie. Tout cela, rappelons-le, à l’encontre d’un peuple qui avait déjà subi au XXe siècle un génocide que nient, encore aujourd’hui, la Turquie comme l’Azerbaïdjan. Ce crime avait d’ailleurs connu un prolongement en septembre 1918 avec le massacre commis lors de la prise de Bakou par l’Armée islamique du Caucase, créée par Enver Pacha, l’un des principaux responsables du génocide arménien et grand promoteur du panturquisme. Simple conflit local, vraiment ? 

    On ne peut par ailleurs regarder la tragédie du Haut-Karabakh sans penser à l’épuration ethnique pratiquée il y a deux ans par la Turquie à l’encontre des Kurdes de Syrie (avec l’aide de djihadistes, déjà). Et, plus généralement, il est difficile de détacher tout cela de l’expansionnisme hyperactif d’Erdogan, que ce soit sous la forme d’entrisme en Méditerranée – notamment par l’intermédiaire des Frères musulmans –, de forages pétroliers au large de Chypre sous escorte militaire ou encore de diatribes contre Charlie Hebdo… Dimanche, le maître d’Ankara s’est prononcé pour la création d’un État sur la partie de Chypre occupée – illégalement – par la Turquie depuis 1974. Pourquoi se gênerait-il ? Il vient de gagner une bataille, et l’Occident se fait tout petit. 

    « Un fanatique est quelqu’un qui ne peut pas changer d’avis et ne veut pas changer de sujet », disait Churchill. Le problème avec Erdogan est qu’il a plusieurs « sujets » obsessionnels : les Arméniens, les Kurdes, la Grèce, l’Occident et la chrétienté du côté des haines ; le nationalisme panturc et l’islamisme du côté des passions. Qui l’arrêtera ?

     



  • Carlo Gallo 27 octobre 2020 20:43

    Quelle image parlante ! L’oxymore parfait ! Après la « victoire » si victoire il y a suivront les pogroms. Les azero-turcs y sont spécialistes ! Vous pouvez faire confiance à Erdogan et Aliev deux parfaits dictateurs pour ça.



  • Carlo Gallo 27 octobre 2020 06:48

    L’auteur passe sous silence la situation en Azerbaïdjan et se plaint (est-il l’avocat de ce pays) de son absence des médias. La stratégie azérie consiste à un choix de journalistes (qui lui sont « fidèles » ?) pour étaler ses « victoires » dans la presse mondiale.

    L’Azerbaidjan passe généralement par des sociétés de communication politique grassement rémunérées qui, à leur tour « utilisent » des « journalistes » qu’elles paient grassement. Ces derniers font le sale boulot, en prenant soin de glisser de temps en temps de très légères critiques dans leurs papiers, histoire de paraitre un minimum crédibles !

    De l’autre côté, la façon dont le texte est tourné montre une origine « officielle douteuse », une sorte d’ « éléments de langage » comme en produisent tous les cabinets présidentiels et ministériels.

    Quant à l’argument de la « turcophonie » pour justifier le soutien turc alors là, on rêve : imagine-t-on un seul instant le monde anglophone ou francophone s’unir ?! Les massacres des Arméniens par les azéro-turco-djihadistes ne peuvent en aucun cas être justifiées, mais l’auteur de l’article les mets de côté. S’agit-il pour lui d’un détail de l’histoire ? Va savoir…

    Enfin, la grande démocratie turque donne par ailleurs des leçons d’humanité et d’humanisme au monde en imposant la volonté du sultan par les armes ; il a avalé Aliev et tente tout simplement d’ « unifier » le territoire de l’Empire ottoman qu’il rêve de faire renaitre.



  • Carlo Gallo 27 décembre 2019 17:54

    @Fergus
    Il est légitime de se poser la question du sort des résidents...

    Cependant, le sujet de l’article est la privatisation d’un service public avec le patrimoine qui va avec.

    Les résidents ne seront pas dans la nature mais c’est une politique de privatisations qui avance de manière sournoise ; c’est cela qui m’intéresse ici (sans évidemment négliger l’aspect humain).

    L’hôpital, l’université, les Ehpad...suivent les exemples de l’EDF, de la Poste, de Renault, de la Française des jeux et j’en passe et des meilleurs. Toujours au nom de l’emploi, du progrès et de l’efficacité. Mais, si on laisse les universités et les hôpitaux se surendetter, c’est pour mieux justifier les privatisations.

    Naguère les autoroutes ont été privatisées au profit (juteux) de quelques milliardaires amis de... On va vers la privatisation d’Aéroports de Paris avec l’argument (oh combien pertinent !!!) que l’Etat n’a pas vocation à gérer des boutiques hors taxes ! 

    Je vous laisse y réfléchir...

    Et si je parle des privatisations de morceaux entiers du service public en les critiquant, c’est justement pour que le service public continue à vivre et que tout n’aille pas entre les mains d’un petit nombre de personnes qui contrôlent tout.

    Quant à l’argument de la création d’emplois mis en avant par un autre commentaire, c’est vraiment très léger. On a donné des milliards au patronat pour maintenir de l’emploi et on a vu le résultat avec les délocalisations et les fermetures d’unités de production en France. Le capital n’a pas de sentiments nationaux... Il conduit à la dictature déguisée tout simplement...

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