• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Cassandre

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 103 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Cassandre 25 avril 2007 12:30

    Ce n’est pas que le nucléaire ne soit pas dangereux, mais le travail de désinformation mené par des groupuscules envers les médias et l’opinion depuis plus de 30 ans a complètement distordu la perception des risques.

    J’ai chez moi de quoi envoyer ad patres des milliers de personnes. Dans la commune, il y a de quoi tuer la France entière, et dans le Midi toute la population de la Terre, et ce de façon parfaitement naturelle : 1 à 2 feuilles de laurier-rose par personne suffit.

    On se demande comment la vie peut exister avec la surabondance de poisons végétaux et autres en quantités capables de zigouiller tout ce qui a vécu, vit et vivra ! La réponse est simple : entre la cible et le poison, il faut un vecteur, et c’est là que les choses se compliquent.

    Comment faire prendre à chaque victime potentielle la bonne dose de déchets nucléaires (p. ex.) ?

    Autre distorsion, la focalisation sur certains risques (nucléaire, OGM) en en oubliant de bien plus considérables : après avoir accusé les faibles radioactivités d’être à l’origine d’une augmentation générale des cancers, on commence à s’apercevoir du rôle de la palanquée de produits chimiques balancés un peu partout à tort et à travers.

    Côté déchets, je veux bien qu’on s’inquiète des déchets nucléaires, à condition de donner la priorité aux déchets des énergies fossiles que sont les gaz à effet de serre, 10000 fois plus dangereux à terme. Les uns sont localisés, rassemblés, sous forme solide, de faible volume, archi-surveillés et conservés hors d’état de nuire. Les autres, balancés sans vergogne dans l’atmosphère par milliards de tonnes, ont déjà fait largement plus de victimes de Tchernobyl à coup de catastrophes climatiques, sans qu’on voie beaucoup de défilés anti-carbonocrates.

    Risque éventuel local d’un côté, risque global certain de l’autre. Comme il est prouvé que l’électronucléaire réduit les émissions de CO2 des pays qui l’utilisent, mon choix est vite fait. L’UE veut 20 % d’électricité d’origine renouvelable en 2020 : très bien, mais avec quoi fait-on les 80 autres % ? Avec du charbon, comme le Danemark ?

    Les réacteurs à fission ne constituent évidemment pas une solution durable, bien qu’il y ait bien assez d’uranium pour passer le 21ème siècle (les réserves montent avec les prix), mais c’est une solution-relais indispensable (combinée avec les économies d’énergie et ce qu’on pourra de renouvelables) pour, à la fois, limiter la catastrophe climatique en cours et éviter une crise économique à côté de laquelle celle de 1929 laisserait un souvenir paradisiaque.

    Seules les énergies géothermique (issue de la radioactivité tellurique pour les 2/3) et solaire « fraîche » (pas fossile) sous toutes ses formes (solaire thermique, photovoltaïque, hydroélectricité, éolien, énergies marines, biomasse...) peuvent être qualifiées de durables. Sauf miracle technologique, elles ne pourront remplacer fossiles et nucléaire dans les décennies critiques qui viennent.

    L’incendie est en cours : il faut faire la part du feu pour sauver l’essentiel de la maison. Il n’y a plus de solution parfaite, il est trop tard pour acheter un extincteur qui « respecte la couche d’ozone ».



  • Cassandre 25 avril 2007 12:26

    A Aurélien : est-ce que vous comprenez ce que (j’espère) vous lisez ? Vous revenez avec cette histoire de vapeur d’eau des centrales thermiques (pas seulement nucléaires, j’insiste) alors que je vous ai expliqué pourquoi c’est sans effet sur l’effet de serre global !

    Et vous ne savez pas compter non plus : le photovoltaîque est abominablement plus cher que le nucléaire. Pourquoi faudrait-il, sinon, subventionner le kWh photovoltaïque encore plus lourdement que le kWh éolien, sans compter les aides à l’investissement, pour que ceux qui en installent s’y retrouvent avant la fin de vie des panneaux ?

    Citer le site de Jancovici, qui dit exactement le contraire de ce que vous prétendez, témoigne d’une totale mauvaise foi et d’une absence complète d’honnêteté intellectuelle. Je ne vous répondrai plus, il est sans intérêt de dialoguer avec quelqu’un qui part du principe que rien ne pourra le faire changer d’avis et qui déforme ou élude les faits pour sauvegarder ses idées préconçues.

    Je suis ingénieur, pas psy.



  • Cassandre 24 avril 2007 23:22

    Rappel historique : le nucléaire militaire a précédé le civil de 10 ans. USA, URSS, GB ont fait leur bombe avant qu’un seul réacteur électrogène existât sur cette planète. La France a fait de même avec le réacteur plutonigène G1, qui précède les G2 et G3 producteurs d’électricité. L’Irak a failli y arriver avec des calutrons (gros accélérateurs de particules pour enrichir l’uranium) et l’Iran va le faire avec des centrifugeuses, alors que son réacteur russe n’a pas démarré.

    D’autre part, pour faire une bombe « sale » il suffit d’aller se servir en radioéléments dans un hôpital ou dans l’industrie, qui s’en sert abondamment (gammagraphie, appareils de mesure etc...), pas besoin d’attaquer une centrale. On doit même pouvoir acheter ça très officiellement avec une couverture bien faite. Reste à trouver le kamikaze près à se faire irradier le temps de fabriquer la bombe et de l’emporter à destination.

    Ce serait sympa si, avant de régurgiter le prêt-à-penser antinucléaire standard, MM les commentateurs écologistes (au sens politique du terme) voulaient bien se fatiguer un peu les méninges, lire les références indiquées plus haut, où tout ça figure déjà, et à l’occasion se servir d’une calculette pour vérifier les ordres de grandeur.



  • Cassandre 24 avril 2007 23:02

    L’énergie solaire est peut-être gratuite, mais la capter et la convertir en électricité ne l’est pas.

    La vapeur d’eau émise par les centrales thermiques (nucléaires ou à flamme) n’a d’importance climatique que très localement, à proximité de la centrale. La quantité d’eau dans l’atmosphère est régulée par la température : plus il fait chaud, plus il y a d’évaporation et plus l’air peut contenir de vapeur d’eau (une rétroaction qui ne va pas dans le bon sens pour l’effet de serre). D’ailleurs, toute l’eau atmosphérique est renouvelée tous les 10 jours. Le CO2 est malheureusement beaucoup plus tenace...



  • Cassandre 24 avril 2007 16:26

    Pour faire court, je vous propose ceci :

    http://www.manicore.com/documentation/articles/idee_nucleaire.html

    NB : je ne partage pas les traits d’humour de JMJ sur la réserve naturelle de Tchernobyl, et un nombre de victimes de 20 à 30000 me semble réaliste (estimation de G. Charpak), càd 3 à 3 fois moins que la canicule de 2003 en Europe... Ce qui ne change rien à la validité de l’argumentation.

    Sur les déchets, vous êtes vous jamais demandé combien coûterait le retrait de l’atmosphère des déchets des centrales thermiques à flamme, qui nous bousillent le climat ?

    Le nucléaire de fission à neutrons thermiques n’est ni une panacée, ni la perfection. C’est juste un « morceau de solution » transitoire pour aider à éviter une catastrophe climatique 10000 fois pire que Tchernobyl.

    Et il n’y a pas de temps à perdre en tergiversations pseudo-participatives ! Presque 30 ans ont été perdus par l’effet combiné du faible prix des combustibles fossiles, de la puissance de leurs lobbies et de la peur du nucléaire : je prédis qu’on va les regretter amèrement sous peu.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv