Mr Perrotin est assez hallucinant, il n’a aucune réelle culture sur la question, en plus c’est le prototype même du fameux négationniste -qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit-, on pourra toujours lui mettre les preuves sous le nez, il continuera à nier l’évidence.
Bon, en attendant, pour apporter encore de l’eau au moulin des gens qui savent décrypter la réalité, voici un commentaire de ilan, que je suis allé rechercher dans mon article « 500 signatures, 9 chaînes de télé et 1 CSA » sur Agoravox :
Si l’on s’intéresse aux milieux fermés, comme celui étudié
par Michel et Monique Pinçon dans leur ouvrage de 2007, intitulé « Les Ghettos du Gotha », ou comment la bourgeoisie défend ses espaces. Les Pinçons
nous livres 5 titres qui se suffisent à eux mêmes
La métaphore de la toile
d’araignée comme fonctionnement de l’oligarchie financière.
Les espaces du pouvoir et
la recherche de l’entre-soi.
Les lieux où s’exerce ce
pouvoir et les liens qui permettent de l’acquérir et de le pérenniser.
La domination de l’espace .
La défense des intérêts
mène à un collectivisme pratique.
Plus proche de nous en 2011, Emmanuel Ratier dans son livre
« Au cœur de pouvoir », dissèque l’emprise que peut avoir le club
parisien « Le Siècle » ou se réunissent tout le gratin industrielo-économico-médiatico-
politique.
Voici ce que nous dit la 4e de couverture : «
Les membres du Siècle ne se contentent pas d’occuper les fauteuils
ministériels : ils détiennent pratiquement tous les postes stratégiques, ceux
qui, en dehors de leur importance technique, ont un rôle politique déterminant.
En fait, les cent premières entreprises françaises sont, pratiquement sans
exception, représentées au Siècle. De même, tous les grands journaux,
tous les grands corps de l’État, comme la Cour des comptes, le Conseil d’État, la Cour de cassation,
l’état-major militaire, l’Inspection des Finances, etc. »
Cet extrait de La
République mondaine, un ouvrage paru en 1975, n’a rien
perdu de son actualité. Le club Le Siècle, fondé en 1944, réunit,
depuis plus de 65 ans, la quasi-totalité du pouvoir politique, économique,
financier ou médiatique français.
Soit environ 600 personnes qui concentrent entre leurs mains l’essentiel du
pouvoir. Tout gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche, a du tiers à la
moitié de ses membres qui y appartient. Cette volonté de secret,
associée à un contrôle de pratiquement tous les grands médias et de toutes les
maisons d’édition, fait qu’aucun ouvrage n’a jamais été consacré au club Le
Siècle.
Pour la première fois, Au coeur du pouvoir dévoile les arcanes
de ce club très secret, que d’aucuns ont comparé à la franc-maçonnerie ou à la Synarchie.
Se fondant sur des centaines de documents internes et
confidentiels, Au coeur du pouvoir révèle l’itinéraire sinueux de son
fondateur, de son empire de presse et d’influence qu’il développa durant un
demi-siècle.
Dans une entière indépendance mais aussi une stricte objectivité, il décrit
le déroulement de ses réunions et dîners, son système de cooptation, et raconte
ce qui s’y trame, s’y noue et s’y décide, de la chute des ministères aux
alliances entre banquiers ou capitaines d’industrie.
Ce livre n’est pas fait pour juger sommairement du Siècle, de ses
membres et de son fonctionnement.
Savoir s’il s’agit d’un « complot » ou non ne présente qu’un intérêt
strictement secondaire.
En revanche, ce livre sera d’une grande utilité pour mieux comprendre le
sens de telle ou telle nomination, le rachat d’une entreprise par une autre, la
montée en puissance d’hommes politiques recrutés très jeunes, le silence des
médias sur certains sujets, la solidarité évidente dont bénéficient ses
membres, le réseau relationnel et les alliances inhabituelles, etc.
Autant d’éléments que la plupart d’entre eux n’ont jamais souhaité voir
exposés au grand public. Et sur lesquels Le Siècle avait jusqu’alors réussi à
conserver la confidentialité la plus totale.
Au coeur du pouvoir comporte aussi un très important annuaire
biographique qui retrace la carrière de ses 2000 membres ou invités du début
des an-nées 1970 aux années 2010. »
On ne peut que comme cathya, se poser la question sur la Réelle utilité de ces fameuses signatures et à qui elles profitent.
Si vous aviez mieux lu vous auriez vu :« Pensez-vous réellement que n’importe quel « uluberlu », comme on veut nous le faire croire »
Je ne dit pas que n’importe quelle personne qui se présente est un uluberlu. Non, je dis que l’on veut nous persuader, nous faire croire, que ceux qui ne sont pas du « milieu, du sérail » et qui veulent se présenter, sont appelés uluberlus.
Je défend le fait que tout le monde a le droit de se présenter. D’où l’article que j’ai écrit sur le sujet, qui pose la question de savoir : A quelle fin ces 500 signatures ?
Rectification, je tiens à être bien compris : Je parle de la supercherie des signatures en général dans le système et non de la position du FN. Mme Christine Boutin a elle-même un problème avec ses signatures.
Quant a l’exemple de Mme Kelly, vis à vis de son absence de vraie réponse au sujet de Marine Le Pen, c’est comme je l’explique son mélange des genres -sa fonction d’une part et sa liberté de parole comme citoyenne d’autre part- et son impossibilité à s’exprimer qui me fais mettre l’accent sur l’incapacité d’indépendance des personnes au contrôle des médias.
Ce jour là, comme par hasard, l’actualité des sondages parlait de Le Pen, mais mon interrogation eut-été la même pour le cas d’un autre candidat.