L’auteur réalisé surtout que le taux de chomage pour ce pays, lorsqu’il est au dessus de 5 %, est un « danger économique », ce n’est pas de moi, mais d’un économiste islandais qui avait été interviewé par la Tribune. Ce pays est habitué à 2 ou 3 % de chomage. 7 % est un niveau qui est comparable à celui de l’Islande actuellement, non pas en pourcentage mais en impact économique...
Alors regardez bien les choses, réagissez ensuite.
C’est vous qui avez mené à cela Wesson, en parlant de guerre que justement je balaie dès ma première réponse, mais vous m’avez mal lu (trop d’informations dans mon message surement). Je pointais ici justement un cas extrème comme vous parliez de guerre justement pour ridiculiser l’idée d’une guerre. L’Islande est un petit pays qui n’a que peu d’influence, celle qu’elle avait elle l’a en grande partie perdu. Je notais aussi un seul cas d’occupation pour remboursement de dette via une invasion sans sang versé l’on va dire, le cas de la France prenant la rive gauche du Rhin dans les années 20.
Aujourd’hui, la Grande Bretagne comme les Pays-Bas n’ont plus besoin de ses méthodes.
il n’y a pas de confusion car sur un point de vue des dettes, un Etat est en effet comparable à une entreprise, sauf que lorsqu’une entreprise ne paie pas ses dettes ou ne veut les assurer, on la déclare en faillite, on la poursuit en justice et on peut à terme prendre des parts pour s’assurer une partie des remboursement (se sont des exemples). Nous sommes dans ce cas avec l’Islande où les banques ont repris leur rôle spéculateur à cette aube 2011/2012 dite de reprise pour certains et où celles-ci révèlent qu’elles ont ... les moyens... mais étrangement, elles ont attendu la recapitalisation sur le dos de l’Etat islandais qui a laissé tomber ces établissements, pour le signaler...
De plus, nous sommes ici non pas dans un cas de guerre de territoires. A terme, le gouvernement britannique ou néerlandais pourra jouer de cette rivalité pour imposer ses conditions ou des sanctions économiques à l’Islande (pourquoi pas interdire à ses banques de revenir dans ces pays, alors que justement elles renaissent et recommencent les mêmes erreurs).
Rappelons que la France a certes eu besoin d’envahir l’ouest allemand dans les années 20 pour obtenir le remboursement des dommages de guerre imposés à l’Allemagne en 1919 au Traité de Versailles (révisé par la suite). Et en effet l’Allemagne a vu, en partie à cause de cela dans l’argumentaire des partis nationalistes dont le NSDAP (Nazi d’Hitler), l’idée de ne rien rembourser et oui, une guerre. Mais là, la chose n’est pas du tout comparable : 1) l’Islande est un petit pays ce qui l’handicape dans de tels cas internationaux 2) les banques islandaises peuvent payer une partie et la Haye pourrait aussi demander un abaissement du taux d’intérêts de remboursement pour permettre un remboursement. Et surtout 3) les pays actuellement en récession (soyons francs) comme la Grande-Bretagne, la France (malgré les chiffres positifs avancés), etc. ne sont que peu impliqués. Se sont surtout les Etats-Unis ou les Canadiens dont les groupes sont implantés en Islande.
L’on remarquera que finalement, ce genre d’article a donné une vraie occasion de faire s’affronter deux possibles camps, en juge le vote actuel (50/50). Et l’on aime guère celui où l’on brise les illusions et j’attends une part favorable au « non » vis à vis de l’article. Car cela fait mal de voir des possibles « sorties » qui sont en fait des « sorties... de piste ». Retour de la spéculation, du libre-marché, ventes de terre, désintérêt pour la Constituante, fuite de la jeunesse vers le continent, etc... Tout ne peut être ignoré et il faut même en parler. Il faut justement de ces râleurs incorrigibles, apportant des éléments de poids et je le pense d’intérêt pour prendre les choses dans leur ensemble.
Les sujets importants doivent avoir des débats de fond et de même importance.
Tout à fait Mor Aucon, et c’est pour cela que j’ai voulu appuyer ce
point. L’Islande ré-ouvrivra son ultra-libéralisme. Après avoir
recapitalisé ses banques sur ordre du FMI et avec la bonne conduite
visée par l’OCDE, le pays a désormais des banques en forme. Au point
même que Landsbanki aurait les moyens de refinancer les pertes d’Icesave
à au moins 40 % de cash (en fonds solides et disponibles pour faire
simple).
Autre point que je n’ai pas signalé, les achats de territoires islandais
par des investisseurs chinois, comme ce fut et est encore le cas en
Grèce de petites îles. Les islandais sont contre ces ventes qui se
comptent en plusieurs centaines de km2, mais le gouvernement a jugé que
cela favoriserait la reprise. La question est donc, jusqu’à quel point
l’Islande utilisera ces moyens pour sa reprise, au risque de se
retrouver à nouveau dans le même piège...