Ceri

merci beaucoup pour ces infos dont je n’avais pas connaissance
en effet, le processus de privatisation de la guerre et des opérations extérieures en général se nourrit de l’appauvrissement des Etats. Même si, paradoxalement, le cout pour l’ETat est plus important, pour un moins bon résultat...

Vu l’agitation en ce domaine, le processus ne risque pas de s’arreter net

bonjour

d’abord merci de vos encouragements.
pour la méthode, c’est assez simple : j’approfondis tous les éléments qui me semblent pertinents et j’essaie de trouver les sources les plus intelligentes. En l’occurrence, il fallait prendre des chiffres économiques de base, aller chercher sur les sites des ministères, de la FED etc.

Est-ce qu’on pourrait assimiler la situation en Europe à celle des Etats-Unis ?

Cela dépend des pays : l’Angleterre, l’Irlande, la grèce sont sensiblement dans la même situation : fort endettement public et privé, et comme les autres pays européens à part l’Allemagne, une balance commerciale déficitaire, un chômage structurel autour de 10%, des banques ultra endettées, des spéculateurs alléchés par l’odeur du pognon.
mais en Europe, on n’a pas imprimé des milliards d’euros pour renflouer les banques, donc l’euro a encore une certaine valeur par rapport aux autres, ce qui n’est plus le cas du dollar.

La différence essentielle est dans la taille : la grèce peut se trouver en défaut de paiement, ce n’est pas cela qui va couler l’Europe. Aux Etats Unis il n’y a pas de filet en cas de problème, à part une dévaluation très importante ce qui les coulerait de toute manière.

La situation actuelle des Etats Unis est sans précédent, il y a un vrai blocage politique sur l’augmentation de la dette, et à l’extérieur tout le monde se met à jouer contre le dollar. Je serais très étonnée que cette crise passe inaperçue, mais cela reste possible encore un temps si les Etats Unis continuent à imprimer des billets et que tout le monde fait semblant de croire qu’ils valent quelque chose.
Une chose est sure : il est impossible qu’en deux ans l’économie réelle (60.000 milliards crées par an au niveau mondial) ait pu éponger ne serait-ce que la moitié des pertes liées à la crise subprime (660.000 milliards). Il reste donc beaucoup de dette à apurer, et surtout aux Etats Unis, et ni l’Etat ni les contribuables n’en ont les moyens.

la grève est due essentièlement à 2 choses : l’indexation des salaires (adéquation automatique en principe mais négociée en fait) est remise en cause et les salaires n’augmenteront pas (zéro% 201, 0,3% en 2012)
il est rare que les Belges fassent des grèves générales, dans ma rédaction c’était la ere grève pour des collègues de 40 ans ou 50 ans.
les ouvriers étaient les plus concernés (en belgique les ouvriers et les employés ont des statuts différents), mais les syndicats de différents secteurs ont suivi, excepté peut etre la fonction dite publique, qui fait grève au coup par coup mais régulièrement en ce moment

on n’en parle pas en France, on dit aux français qu’ils sont les seuls à faire grève ; on dit la même chose aux belges. Mieux on fait pareil entre Wallons et flamands : chez les francophones on ignore totalement les grèves dans les usines flamandes, on nous dit que les wallons font tout le temps grève et pas les flamands, mais c’est faux. Ils entendent le meme refrain.

on ignore les grèves en Grèce, au Portugal, en Irlande, et comme par hasard on se concentre sur le Moyen orient et le Maghreb.

Pourquoi les choses se passent elles ainsi ? Les médias puisent lerus sources dans les communiqués de presse, c’est tout ou presque. La télé, la radio, pompent la presse écrite.
Bref, l’intéret de nos entreprises est qu’on se pense tous isolés

la question est de savoir dans quel but ces manifestations ont été préparées. Evidemment, ce n’est pas amour de la démocratie que les Etats Unis ont injecté du fric dans ces mouvements.

Certes, les populations avaient besoin de ce vent de liberté, mais il souffle depuis Washington et risque de se retourner contre l’intérêt général.
Une fois que l’on sait qui est à l’origine de ces mouvements, on ’na plus qu’à suivre de près les évolutions politiques qui, à mon avis, seront très limitées, si toutefois on n’entame pas une franche régression.

Le but pour les Etats Unis, c’est d’avoir la main sur toute la région, cela fait des années que le sujet les préoccupe. 

oh j’ai l’habitude 

seulement pour me traiter de complotiste, il faudrait démontrer que ce je dis est faux, et cela promet d’être un débat sympathique.