Pourquoi écrire au passé à propos d’événements en cours ?
A contrario de votre constat, il me semble que la solidarité est maintenant bien visible et ne cesse de s’amplifier... Peut-être qu’elle se reforme si elle avait vraiment disparu, mais du coup c’est comme le vélo...
Comparer l’enjeu des retraites et l’expansion du nazisme me semble inapproprié... mais je joue le jeu.
Je pense que vous oubliez quel est l’enjeu sous-jacent des retraites, plus précisément celui du système par répartition. Je vous renvoie au livre et autres conférences de Bernard Friot, l’analyse et la synthèse qu’il présente vous redonneront peut-être le moral. Dans tous les cas, ce sont des outils intellectuels précieux.
Il me semble également que vous oubliez comment a été à la fois favorisée et rendue possible la montée du nazisme en Europe et dans le monde. Je vous renvoie au livre d’Annie Lacroix-Riz à ce sujet.
Enfin, il est possible de faire un rapprochement entre Sarkozy et Hitler : leur soif de pouvoir. Il est aussi possible de rapprocher les idéologies qu’ils soutiennent. Le capitalisme, d’autant plus dans son expression actuel que jamais auparavant, et le nazisme sont deux régimes totalitaires. Je ne me trompe pas en parlant de régime pour le capitalisme car l’économie est politique et, de plus, le capitalisme s’insinue jusque dans nos comportements.
Pour une lecture critique, allant au-delà des idées reçues, afin de comprendre le sens politique du système de retraite, Bernard Friot peut être utile au travers de son livre, L’enjeu des retraites, et de ces différentes interventions.
Je n’ai que faire des points de vue : il n’y a pas d’intérêt à un « débat d’opinion » pour un sujet technique qui n’a pas besoin d’hypothèse.
De par le ton et le contenu de votre réponse (et les précédentes) vous affichez une certaine condescendance qui fait écho à votre ignorance ou à votre manque de compréhension sur certains aspects du sujet de l’article.
Je n’ai pas cherché à vous vexer mais à vous le faire remarquer et je suis navré de ne pas avoir pris le temps d’y ajouter les explications nécessaires mais, comme déjà indiqué, les infos sont disponibles à foison (entre autre, depuis certaines de vos propres références).
Quant à Pouzin, il est effectivement dans l’erreur. Des « DNS nationaux interconnectés » ne change rien aux problèmes de sécurité ou à la nécessité d’une coordination des noms de domaines. En passant, des « DNS [...] interconnectés » est un pléonasme.
Par ailleurs, ces DNS existent déjà, chaque fournisseur d’accès ayant les siens et rien ne vous empêche d’en créer un vous même. Il y a de fortes chances que le modem/routeur à votre domicile se comporte lui même comme un DNS (bien qu’il n’ait qu’un sous ensemble réduit du fameux répertoires mais c’est le lot de tous les DNS).
Plus il y a de DNS, moins les attaques sont efficaces : le système n’est certainement pas parfait mais permet de contourner des attaques qui rendrait un DNS hors service en se dirigeant vers un autre DNS. Le réseau est d’ailleurs conçu avec cette idée de décentralisation. En revanche, qu’ils soient basés en France ou ailleurs n’a que peu d’importance sur la robustesse du système, bien plus sur les temps de réponse.
Si ça peut vous rassurer, tous les noms de domaines en « .fr » (mais pas que) sont gérés par un organisme basé en France et appelé AFNIC, lui même participant à l’ICANN (mais pas que aussi).
Je suis capable de voir qu’il y a un mélange de plusieurs notions dans les propos de Pouzin, certainement pour rendre accessible ses propos : le problème est qu’il induit les gens en erreurs.
« Sans même être technicien, on peut s’étonner... »
Et en étant technicien, ou plutôt en ayant les connaissances nécessaires, il n’y a rien d’étonnant dans les déclarations citées.
La gestion des noms de domaine et les « réseaux régionaux » (plutôt désignés comme noeud du réseau) sont des notions bien distinctes.
Les informations sur qui fait quoi et comment sont copieusement disponibles même en langue française. Il est dommage de s’en priver, surtout avant d’écrire un tel article.