Au moins nous sommes certain que vous êtes incapable de vérifier la plus élémentaire information.
Par exemple, M. Muchielli que vous citez est incapable de simplement lire les liens qu’il mentionne comme une preuve de corruption (magnifique exemple de bêtise) : https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/1753944710373785 « : »results from recent studies suggests that darusentan appears unlikely to
find its way in the armamentarium for treatment of resistant
hypertension.
" En fait le soi-disant corrompu écrit noir sur blanc que le médicament de Gilead n’est pas efficace. Et cela en 2010 (je rappelle que Didier Raoult s’est fait financé par le société qui commercialise sa version de l’HCQ en 2015). Quelle preuve décisive en effet !
Quand je pense que ce sont de tels peintres qui pensent contester une étude du Lancet.
Par exemple, le principal argument un peu précis de Philippe Frogel (mais vous pourriez également noter ce qu’il dit de Didier Raoult, pour comprendre qu’il pense que ce que fait Raoult c’est également de la « merde ») c’est que la société qui a construit l’étude n’était pas connue (de lui). Argument d’autorité assez fameux en effet (et pourquoi pas).
Mais c’est un peu le principe de la science : un débutant peu déboulonner un patron. Il y a quelques années un simple doctorant dan une université de second ordre à démoli une démonstration de deux des économistes les mieux établis (https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenneth_Rogoff#Controverses). Là aussi, les pontes ont dit : mais de quoi se mêle cet étudiant... Donc pour le coup, le seul argument qui doit valoir, ce n’est pas de savoir si les auteurs sont connus, mais si leur méthode est correcte.
Quant à citer à l’infini Wakefield afin de mettre en question la valeur du Lancet, vous pourriez vous interroger sur le fait de devoir remonter il y a plus de 20 ans pour trouver un cas qui permettrait de dire que le Lancet est décidemment bien peu sérieux. Hélas pour vous il reste l’une des revues scientifiques les plus reconnues (ce qui indique que quasi toutes les études sont de haut niveau et solides). De même que la mémoire de l’eau n’a pas détruit la réputation de Nature.
Je pourrai poursuivre sur chaque point (par exemple la fameuse correction australienne est parfaitement marginale), mais je ne vais pas me battre pour contester que peut-être l’étude du Lancet est-elle très mauvaise (oui il y a de solides motifs de doutes sur les dosages ou sur la mortalité), voire nulle. Parce qu’en fait, il n’y en a pas besoin.
Ainsi une revue systématique de la littérature mise à jour au 28 mai 2020 (initialement mise en ligne le 14/04) : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.14.20065276v4
écrite par des scientifiques iraniens (à la solde de l’industrie
pharmaceutique américaine ?), indique clairement qu’au 28 mai :
"not only showed
no clinical benefits regarding HCQ treatment with/without azithromycin
for COVID-19 patients, but according to multiple sensitivity analysis,
the higher mortality rates were observed for both HCQ and
HCQ+AZM regimen groups, especially in the latter."
Aucun bénéfice n’est identifié contrairement aux dangers (et oui c’est une prépublication et ils
utilisent l’étude du Lancet qui semble très exagérer les risques, mais
même sans tenir compte de cette étude les résultats persistent).
Toutes les autres méta-analyses trouvent la même chose (sauf étonnement une étude marseillaise) :
Et la réponse qui devient peu lassante s’est : il faut prendre les patient très tôt et faire une association médicamenteuse.
Mais je suis un peu désolé, mais les résultats de Marseille sont particulièrement peu concluants au vu des données disponibles (mais évidemment il y a peu de données disponible en libre accès pour les chercheurs sur Marseille : je trouve comique que l’on reproche -à juste titre, au Lancet de ne pas publier le détail des données mais de ne pas demande à Didier Raoult de publier les siennes : de ce point de vue, Philippe Parola, collègue de Didier Raoult à l’IHU Marseille qui s’est autorisé à signer la lettre au Lancet est un parfait jocrisse)
: des personnes testées massivement sur un public qui n’est pas constitué des personnes les plus handicapées (puisque s’étant largement déplacées elles-mêmes à l’IHU), personnes plutôt jeunes et féminines et souffrant d’assez peu de comorbidités. Au final nous avons quasiment un IFR (et non un CFR au vu du nombre de testés) de plus de 0,5%. Ce qui n’est pas mieux que l’IFR sur toute la population si l’on ne fait rien. Il y a sans doute des corrections à apporter, mais je gage qu’elles seront marginales au vu de la difficulté de Didier Raoult d’apporter ces éléments décisifs en faveur de son « protocole » (pourtant c’est bien plus facile que pour l’étude du Lancet et il s’en sert depuis déjà plus de deux mois).
Donc il me semble clair (évident : et encore plus si l’on prend en compte le fait bien connu qu’il y a un énorme intérêt à être le 1er à publier un résultat positif sur un traitement et/ou à surestimer les bénéfices d’un traitement et qui sont deux biais très classiques et très répandu dans le domaine médical) aujourd’hui que le protocole Raoult ne fonctionne pas bien (il y a au mieux un intérêt pour accélérer la guérison et la sortie de l’hôpital -ce qui n’est certes pas complètement nul, mais pas pour sauver des vies). En fait, vu le nombre d’hôpitaux qui utilisent le traitement de Didier Raoult, vous auriez déjà depuis au moins 1 mois plusieurs études sur le sujet.
Au début j’y croyais (après tout ce serait une excellente nouvelle). Manifestement d’autres ont pris ma place et sont tout disposés à voir la paille dans l’oeil du voisin et pas la poutre dans le leur.
Il vos restera toujours la possibilité de citer une étude brésilienne dans laquelle les patients n’ont pas été rencontré par des médecins (télémédecine) et dont on n’a aucun assurance qu’ils soient malades de la covid-19 ou bien de citer une étude française retirée du site de pré-print par ses auteurs ou bien de citer une étude coréenne ou si les résultats de l’HCQ dans la diminution de la charge virale sont bons (22 patients) le seul patient qui est allé en ICU (soins intensifs) est justement un des patients du protocole Raoult ou encore de citer des pays (Maroc, Turquie, Sénégal...) qui se gardent bien de publier la moindre étude un peu sérieuse sur le sujet.
Mais il est vrai que, mon Dieu, l’étude du Lancet est tellement terrible....
Allez donc jouez aux billes dans vos habituels bac à sables.
parcequ’au moins il argumente intelligemment, respectueusement et avec honnêteté. Vous, vous êtes une tête pleine d’eau. Ce qui est édifiant dans votre cas c’est que vous êtes de la catégorie des têtes pleines d’eau qui s’imaginent originales. Vos propos convenus impressionnaient peut-être toutes les Mlle Michu et tous les sapeurs camembert des bacs à sable de votre jeunesse, pour moi vous êtes tout simplement dépourvu du moindre début de commencement du plus élémentaire intérêt. Je vous répond pour vous faire plaisir. Je remarque votre existence. Et je retourne lire Léon Bloy qui a écrit des choses définitives sur les nullités de son temps. Vous laissant retourner à votre néant, je vous souhaite le bonsoir.
Manifestement, il y a 2 mois les raoultiens (pourtant sensés être au fait du type d’explication ad hoc que vous livrez) ne développaient pas ce point de vue. Alors de l’eau à coulé sous les ponts, tout le monde peut se tromper, seuls les idiots ne changent pas d’avis. Et vous ajoutez en désespoir de cause (et entre autres) du Zinc au « protocole » (la notion de protocole à géométrie variable est plaisante : https://www.mediterranee-infection.com/pre-prints-ihu/ où donc se trouve la référence au Zinc (jusqu’à aujourd’hui)
? Donc vous pouvez me sortir votre pédante explication thérapeutique en croyant expliquer quelque chose de profond. C’est simplement un effet de pure vanité de votre part : aligner des banalités (ce qui fait que vous n’avez même pas tort) ne donne pas plus un bon traitement contre quoique ce soit qu’une danse de saint-gui.
OK. Disons qu’en cours de route vous inventé un quinté (évidemment copié sur des gens qui en savent un peu plus que vous, mais pas tellement plus). Et pourquoi pas. Simplement je me souviens également des exemples que vous donniez pas plus tard que cet aprés-midi : tiens est-ce que c’est celui en cours au Maroc ou en Grèce ??? puisque semble-t-il, selon vous, chez eux cela fonctionne tellement bien... sans doute pouvez vous préciser les protocoles mis en place... "Remballez vos fiches et regardez la réalité en face ! S’en prendre à
l’hydroxychloroquine c’est simplement faire remarquer que l’on a
strictement rien compris au processus d’attaque du covid19. Vous avez,
dans ce sens, un sérieux effort à réaliser.« C’est un fait, je suis assez ignorant en matière d’infectiologie (ce qui ne m’empêche pas, à votre différence, de voir des erreurs dans des études manifestement écrite avec les pieds). Je ne m’imagine pas un savoir que je ne possède pas et je ne dis pas (je pense) des choses contradictoires d’un post à l’autre. Et donc les réponses que je ne comprends pas j’évite de les formuler.
»c’est à dire déjà touchées par les lésions du covid19
« + »résultats obtenus face aux malades, en direct, sans filet. " Sérieusement ? Encore une fois, est-ce que vous n’êtes pas capable de faire une série de phrases qui ne soit pas auto-réfutante ?
« Pardonnez aussi ma grande lacune de ne pas parler le Grec ! » Certes non, mais ne pas savoir utiliser un outil de traduction (et il y en a quelque uns très bons)...
@Legestr glaz Vous ne vous rendez peut-être pas compte que vous utlisez des statistique... Mais si vous êtes attentif vous avez vu que les statistiques des études du JAMA, du NEJM et du Lancet (mais de toutes les autres études en fait) portent sur des malades effectifs (dans des hoitaux effectifs). Il s’agit d’un examen rétrospectif de cas concrets. Donc en effet, le monde se divise en 2 catégories. Ceux pensent avoir un accès privilégié sans filtres au réel et ceux qui pensent que toute perception de la réalité passe par des filtres. En dehors de petites divinités franco-françaises, ce sont probablement les second qui ont raisons.
Manifestement, les grecs ne semblent pas être informés que c’est en fait grâce à l’HCQ qu’ils sont si peu touchés... Heureusement qu’il y a des francophones pour le leur dire... Le monde se divise en 2 catégories
: ceux qui parlent pour les autres et à leur place et ceux qui essaient de voir ce que les autres disent pour eux-mêmes. Voyez-vous, au départ j’étais plutôt favorable à l’HCQ. Je vois qu’au 25 mai il y a encore un doute (surtout en ce qui concerne les cas en début de maladie). Mais très clairement aujourd’hui, les résultats des différentes études sont en contradiction complète avec une efficacité importante de l’HCQ. Il n’y a pas encore de bonnes études, mais le niveau de preuve augmente très vite.