Quel bonheur de voir Hollande en père La Morale sur canal plus, qui se disait outré suite à la réplique de Sarkozy : « ON ne dit pas ça quand ON est Président, ON ne fait pas ça quand ON est Président… »
En réalité, la gauche a choisi son angle d’attaque depuis le début de l’année : Sarkozy lui-même. Choix invariable d’ailleurs depuis la campagne présidentielle.
En ce sens, elle a bien compris que l’opinion ne rejetait absolument pas le gouvernement actuellement au pouvoir (57% en faveur de Fillon) mais seulement la pratique présidentielle.
Mais là où elle se trompe, c’est que la tactique de harcèlement systématique n’a pas marché puisqu’il a été élu, et il y a fort à parier qu’à force d’insister lourdement en taclant Sarkozy, celui-ci ne finisse par passer pour une victime et en tirer bénéfice pour sa popularité.
Sarkozy réplique avec une formule de charretier, certes, Mitterrand aurait sans doute été offusqué et aurait toisé l’insolent avec un mépris abyssal. Qui sait s’il n’aurait pas ensuite pratiqué des écoutes illégales sur lui et sa famille ?
Quand à Chirac, j’imagine qu’il aurait nié l’événement en serrant la paluche à quelqu’un d’à côté tout en disant : « Bonjour ! »
Lequel a raison ?
La réplique de Sarkozy a le mérite de la franchise et de la spontanéité, ce qui n’est pas rien.
Au matin du 27 juin 1795, les Anglais sont dans la baie de Quiberon.
Le soir, Belle-Ile est bloquée et le commodore Clisson qui annonce fièrement qu’il y a « dans dans le Courault de Belle-Ile un vaisseau de ligne, deux frégates et six corvettes anglaises et que l’escadre croise au sud de l’Ile dont elle s’approche souvent jusqu’à une lieue » la somme de se mettre sous la protection du roi George et de reconnaître Louis XVII.
Ceci prouve que l’expédition de Quiberon avait notamment pour objectif de mettre le dauphin sur le trône. La nouvelle de sa mort survenue le 8 juin ne leur étant pas encore parvenue.
Je vous rappelle que les médias n’existaient pas à cette époque (pas de sms, ni internet non plus…)
Que faire lorsqu’une administration vous attribue quelque chose alors que vous n’y avez plus droit, et que, malgré vos courriers écrits évoquant votre nouveau statut, elle refuse d’y donner suite ?
Je ne doute pas que tous les esprits vertueux de ce blog prêts à crier au scandale auraient, dans le même cas, fait le siège jour et nuit dans une tente Décathlon de leur antenne Assédic la plus proche pour enfin faire entendre à des agents bornés qu’il fallait que cesse une telle insoutenable injustice...
Vos remarques ne font que renforcer mon argumentation :
-le manifeste de Brunswick : un texte idiot écrit par un vieil aristocrate qui a précipité la mort de Louis XVI et attisé la haine des révolutionnaires contre l’étranger. Ce texte a renforcé l’esprit révolutionnaire, il ne l’a pas affaibli,
-la patrie en danger, et la bataille de Valmy qui en découle ne sont que les conséquences de la déclaration de guerre de la France à l’Autriche et à la Prusse, et non l’inverse. Si cette bataille (qui historiquement n’en est pas une) s’est déroulée en france c’est simplement parce que l’armée française, trop désorganisée par l’émigration des officiers nobles, n’a pas pu dépasser la frontière.
-la tentative de débarquement franco-anglo-prussien de Quiberon comme vous dîtes était une pure fumisterie qui s’est terminée sur un fiasco militaire. D’ailleurs il n’était pas franco-anglo-prussien mais juste français,( les anglais n’ayant fourni que la flotte), constitué d’émigrés nobles voulant rétablir Louis XVII.
Par contre, aucun prussien dans cette affaire, revoyez vos fiches ou mettez les à jour.
D’accord pour le terme "républicains" encore qu’il ne suffise pas de se déclarer comme tel pour en être un. Staline, qui n’avait que faire de l’Espagne et du peuple espagnol, a aidé les républicains pour mieux piller l’or de Madrid et pour tester ses avions contre les nationalistes.