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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 mars 2012 21:05

    @Frida
    S’il y avait des solutions rationnelles et parfaitement fondées au problème politique en dehors des utopies, cela se saurait. Toute réflexion sur la question du bon gouvernement est donc par la force des choses quelque peu aporétique, mais c’est si évident et si général qu’on peut aisément faire l’économie de ces sortes d’accusations.
    Je vous ai dit qu’il y avait autant de salauds parmi les gouvernants que parmi le reste des hommes et vous prétendez me faire dire que les gouvernements agissent « noblement ». Ils le font quelquefois, mais pas toujours, et quelquefois le vice et la vertu son si intimement mêlés et interchangeables que la morale s’y perd. Quand De Gaulle dit aux Français d’Algérie « je vous ai compris », il les roule dans la farine et il les manipule, mais comment sortir autrement d’un colonialisme qui avait fait son temps ? Je m’abstiendrai de porter là-dessus le même jugement moral que celui que je porterai sur Mitterrand ministre de la justice quatre ans plus tôt dans le gouvernement Guy Mollet, qui envoie à la guillotine une trentaine de jeunes Algériens résistant à la présence française et traite des combattants, dans une situation de guerre, comme des criminels de droit commun. Ca, c’est un crime.
     En ce qui concerne les affaires de Montauban et de Toulouse, Il y a eu probablement quelques dysfonctionnements dans les systèmes de renseignement aussi bien, peut-être, que dans l’action du RAID. Il y aura des enquêtes, on ne saura probablement pas tout, mais quand on ne sait encore presque rien, ça n’est pas la peine de délirer et de fabriquer des procès à partir d’affabulations fantaisistes. En revanche, il y a une chose dont on est sûr, c’est que le crime était abominable et que le climat idéologique étant ce qu’il est, on n’est pas à l’abri d’autres horreurs du même genre. Le frère de Mehra serait « fier » de pareils agissements ; une enseignante à moitié démente veut induire ses élèves à s’émouvoir sur le sort du monstre. Et je n’ai pas encore vu les journalistes larbins de l’islamofascisme propagateurs, avec l’indigné sénile, de la mystique pro-palestinienne, faire leur auto-critique. Tout cela est très inquiétant.



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 mars 2012 11:47

    @Frida
    L’histoire n’est assurément pas qu’une « suite de crimes ». Une formule aussi réductrices est parfaitement stupide. L’écrasement des puissances fascistes au milieu du siècle dernier n’est pas un crime, et je ne songerais même pas à considérer que lorsque Churchill « oublie » de signaler aux Américains (ça c’est réellement machiavélien) que ses services secrets prévoient une attaque sur Pearl Harbor, c’est un crime : il sait que si les intérêts Américains ne sont pas eux-mêmes attaqués, Roosevelt ne parviendra jamais à faire entrer l’Amérique dans le conflit.
    Il y a eu et il yaura encore (je n’ai jamais dit le contraire) toute sorte de calculs stratégiques, et des décisions qui coûteront à la vie à bien des pauvres bougres. Quant on décide une guerre, il y a forcément des morts, mais quand le pacifisme bêlant s’en mêle et prétend imposer la paix sans condition, ça peut aisément être pire. Marcel Déat, qui devait devenir un des pires soutiens du régime de Vichy et de l’hitlérisme, écrivait en 39 qu’il fallait absolument refuser de « mourir pour Dantzig », par conséquent laisser le Reich s’étendre, ce qu’il fit, et on a vu les conséquences...
    Même erreur de raisonnement lorsque vous prétendez me représenter que l’assassin musulman est un homme avant d’être un musulman. Ai-je jamais dit le contraire ? Ceux qui ont des responsabilités politiques importantes, à ce compte-là, sont aussi des hommes. Ils peuvent être abominables aussi bien que vertueux, comme tout un chacun. C’est vous qui, contre toute raison, décidez qu’il y a des ensembles humains pires que d’autres, et c’est là un des traits fondamentaux du populisme qui considère que ceux qui sont « en bas » sont nécessairement bons et qu’il n’y a « en haut » que des salauds. Il y a autant de salauds en bas qu’en haut, et inversement. Ce n’est pas parce qu’on est un chef d’état qu’on est nécessairement une crapule et ce n’est pas parce qu’on est un musulman qu’on est nécessairement un assassin en puissance.
    Enfin, quand vous dites que l’essence de l’état c’est la force et la violence, vous définissez non pas l’état en général, mais la tyrannie. Montesquieu définit ainsi, effectivement, le ressort de la tyrannie, lequel n’est ni celui de la monarchie ni celui de la démocratie. Tout état dispose de la force publique ; dans la tyrannie elle est au service du tyran. Dans la démocratie, elle est (en principe) au service de l’intérêt général. Il y a bien évidemment toute sorte de débordements possibles et de situations d’exception, mais il convient quand même de savoir ce que les mots veulent dire et se garder de tout mélanger, de tomber dans la confusion et les délires qui en résultent ordinairement.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 mars 2012 00:09

    @Frida
    "je n’ai cité que deux cas célèbres, et historiquement documentés, que n’importe quel collégien peut avoir en mémoire."

    Si cela vous amuse, je pourrais vous en produire bien d’autres, mais quand on citerait mille cas particuliers, on ne pourrait pas pour autant en faire une loi générale et tomber dans une espèce de vision métaphysique d’un monde gouverné par le diable. Et je n’opposerai pas plus les méchants gouvernants et les bons citoyens : j’ai été témoin du processus de destruction de l’instruction publique : les profs incriminaient les ministres et ils n’avaient pas tort, certains croyaient même à un complôt, mais cela n’empêchait pas la plupart d’appliquer, le doigt sur la couture du pantalon, des réformes imbéciles auxquelles il était pourtant facile de résister. Ce n’est pas le diable qui gouverne le monde, mais plutôt la bêtise, laquelle est, tout autant que le bon sens, la chose du monde la mieux partagée.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 mars 2012 23:54

    @Frida
    Vous êtes en train de m’expliquer que, parce qu’il y a eu quelquefois dans l’histoire des comportements machiavéliques ou criminels, l’histoire n’est qu’une suite de crimes. C’est exactement comme si vous me disiez que parce qu’un musulman psychopathe vient de commettre un crime atroce il faut que je me méfie de mes voisins musulmans. Ces sortes de généralisations conduisent inévitablement à ce qu’on peut voir quotidiennement sur ce forum : un conspirationnisme d’une naïveté hallucinante. On se sait crédule, on ne voudrait pas l’être, et on tombe à pied joint dans des interprétations à dormir debout.
    Vous pouvez multiplier les exemples de crimes historiques, ils ne manquent pas, mais si vous lisiez un peu plus les historiens, vous verriez qu’en général, tout l’effort des états a consisté plutôt à faire fonctionner la diplomatie, à éviter des guerres dispendieuses. Quand on cherche, dans l’histoire, des anecdotes présentant un certain relief, on en trouve, comme on trouve des déraillements dans l’histoire de la SNCF, mais la plupart des trains, fort heureusement, ne déraillent pas, et je n’ai jamais entendu dans les hauts-parleurs d’une gare annoncer que le train qui va bientôt arriver n’a pas de retard ou qu’il n’a pas subi d’avarie grave.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 mars 2012 23:30

    @Annie
    "Tout mettre sur le compte de l’antisémitisme me parait une récupération comme une autre, et je suis la première à admettre que l’antisémitisme existe en France et se cache souvent mais pas toujours derrière la condamnation des actes de l’état d’Israël.« 

    Sur le compte de quoi voulez-vous mettre le fait qu’on assassine des enfants juifs, si ce n’est sur celui de l’antisémitisme ? Sur le compte du hasard, peut-être ? L’assassin passait là et comme il y avait du monde devant la porte, il a tiré sur des enfants, c’est bien naturel, et il se trouve sans doute que, par le plus grand des hasards ils étaient juifs ? Me prendriez-vous pour un imbécile absolu ? Et si l’antisémitisme ne se cache pas toujours derrière la condamnation des »actes de l’état d’Israël", j’aimerais bien que vous me disiez derrière quoi d’autre il peut se cacher. Il y aurait bien une réponse, et je n’en vois pas d’autre : c’est que l’antisionisme est un paravent commode qui a permis aux antisémites, depuis plus de dix ans, de masquer leur haine abjecte. Désormais, cela ne leur sera plus guère possible.

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