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Christophe Leclaire

Auteur de "Insolvables !" (Flammarion, 2011) et de "La Charité des Prédateurs, Lettre à l'Abbé Pierre" (Les Impressions Nouvelles, octobre 2013).
Je ne suis pas un « Indigné » – trop loin, hélas, des places européennes pour ça –, ni même indigné tout court, tant le mot me paraît faible devant les malheurs qui sont là, les tragédies humaines créées par les banques, les spéculateurs, et tous les ravages qui s’annoncent, et que nous devons empêcher de toute notre force, chacun là où nous (en) sommes et avec nos outils. Je suis plutôt un « Excédé », un « Écoeuré », un « Anéanti », un « Humilié », un « Dépouillé », un « Abusé », un « Débité » (genre tronc d’arbre), voire même un « Violé » et un « Massacré », et pour tout dire un « Insolvable », mais un insolvable qui parle, qui écrit, parmi des millions d’autres qui se taisent parce qu’ils n’ont pas le choix, parce qu’il leur faut préserver encore le si peu qu’il leur reste, une allocation, une réputation minimale, un RSA, une indemnité, une obole smicarde, la garde d’un enfant, un toit de misère ou un échéancier consenti à grands frais par une meute de créanciers, en espérant des jours meilleurs qui ne viendront jamais. Préserver mon anonymat, pour ma part, est ma seule façon, à l’autre bout du monde, entouré de dangers permanents, de pouvoir rester en vie : libre !

Tableau de bord

  • Premier article le 02/11/2011
  • Modérateur depuis le 12/11/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Christophe Leclaire 22 janvier 2012 05:30

    « ces entreprises de revolving, restent pour beaucoup une porte de sortie. »

    Bonjour Spartacus,
    Non, ces entreprises de revolving ne sont pas une porte de sortie, elles sont un cul-de-sac, et s’y engager ne permet que de gagner un peu de temps, tout en aggravant sa situation davantage.
    Quand on est obligé de prendre un crédit pour s’offrir un poulet à manger aujourd’hui, demain c’est dans la rue qu’on en sucera les os. Le crédit, et encore moins le revolving que les autres, n’est pas une solution, il est une aggravation du problème. Gagner du temps n’est pas une solution, on le voit bien, les États eux-mêmes le voient, et nous le démontrent, mais ils font le choix de continuer à s’endetter, à enrichir les banques au détriment des peuples. Comme dirait l’autre "Ça va mal finir”... La société et la banque sont dans le même bateau, la banque profite de la misère générée par cette société indigne ; en continuant ainsi, elles couleront l’une et l’autre. Cordialement.
    Christophe



  • Christophe Leclaire 22 janvier 2012 05:12

    Bonjour bluerage,
    Oui, je crois que nos compatriotes commencent à prendre conscience, nos compatriotes et beaucoup d’Européens. Mais cette prise de conscience tardive ne tombe pas du ciel : les gens ressentent de plus en plus douloureusement les effets de la précarité, et ceux qui ne les ressentent pas (encore) les craignent davantage. Souvent, jusqu’ici, les insolvables, c’étaient les autres, on refusait de voir le problème dans sa propre maison, on se débrouillait… Mais il suffit d’un accident de la vie, d’un imprévu hélas de plus en plus prévisible (licenciement, divorce, ennui de santé, par exemple), pour que la débrouille qui permettait de se maintenir en équilibre précaire se transforme en digue impuissante devant un soudain tsunami de dettes qui emporte tout sur le passage des huissiers et des créanciers. Cordialement.  
    Christophe



  • Christophe Leclaire 11 janvier 2012 10:16

    Bonjour LE CHAT,
    C’est bien de cela dont il s’agit. Des coups de gueule médiatiques, et derrière, du vent !
    Et les médias serviles, éleveurs d’opinions consuméristes, s’emparent de son image pour vendre du papier. Bravo Libé. La grande mission de la Fondation Abbé Pierre mérite autre chose de plus digne que cette farce médiatique. Pauvre presse, pauvre monde...



  • Christophe Leclaire 3 janvier 2012 12:42

    Bonjour devphil30,
    Son objectif n’est pas de rattraper le vase, mais de faire croire qu’il peut encore le faire, si on lui en laisse le temps, alors qu’il en a déjà commandé 10 autres en remplacement auprès de ses amis, avec pour objectif de nous les faire payer. C’est l’imposture dans ce qu’elle a de plus misérable !
    Amicales salutations.



  • Christophe Leclaire 27 décembre 2011 13:05

    Bonjour Chalot,
    Merci de votre article, et merci de montrer comment ce problème phénoménal est traité par le misérable Sarkozy et les siens.
    Seuls deux petits bémols, toutefois, qui n’enlèvent rien bien entendu à mon remerciement.
    Le premier, c’est que les chiffres que vous donnez sont les chiffres officiels, issus de la Fédération française des associations Cresus (Chambre Régionale du Surendettement social), s’appuyant sur ceux de la Banque de France. Mais comme le disait lui-même fin 2010 Jean-Louis Kiehl, le président de la Fédération, “ce chiffre n’est que la partie visible de l’iceberg« .
    En effet, en sont exclus les commerçants, les artisans, les agriculteurs, les professions libérales et... les SDF ! Ainsi que tous ceux, comme moi, qui ont finalement renoncé à déposer un dossier, dont le rejet était couru d’avance. Le chiffre réel avoisine aujourd’hui les 5 millions de personnes humaines...
    Le second bémol, c’est une chose que je sens amorcée dans votre article (mais peut-être s’agit-il d’une rapidité d’écriture ?), qui me semble un peu dangereuse et faire le jeu du système Sarkozy, c’est-à-dire la division, le fait de monter les uns contre les autres. Je crois qu’il n’est pas juste de différencier les surendettés actifs et les surendettés passifs. Tous les surendettés le sont, d’une manière ou d’une autre, à cause de ce système développé par le capitalisme, que ce soit par des salaires de misère, le chômage et toujours plus de taxes, ou que ce soit par le recours forcé aux crédits dans lesquels les banquiers nous poussaient toujours plus. Il n’y a pas de »bons« ou de »mauvais" insolvables ! Il y a seulement des gens malheureux, poussés avec cynisme dans ce malheur, quelles qu’en soient les raisons, et qui ne parviendront jamais à s’en sortir vraiment...
    À moins de s’unir et de s’organiser. Encore merci. Cordiales pensées. 

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