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Christophe

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Passionné de sciences, je possède de bonnes bases dans des sciences dures (mathématiques, mécanique, électronique et informatique). Suite à des travaux menés dans les sciences cognitives, j’ai mis ma formation au service des sciences humaines.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/02/2007
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Derniers commentaires



  • Christophe Christophe 3 avril 2009 16:55
    @Lomig,
     
    Oui enfin prendre Guy Millière pour référence, surtout sur des propos comme il faut avoir la cécité idéologique … est quelque peu cocasse. Il daigne dénoncer la paille dans l’œil des autres mais oublie, avec une facilité déconcertante, la poutre qu’il a dans le sien. Son rôle de président de l’institut Turgot ; dépositaire des idées physiocratiques devant l’éternel ; n’a rien de surprenant. Le dogmatisme dont il fait preuve ne grandit pas ses capacités intellectuelles.
     
    Quant à Michel de Poncins, Docteur D’Etat en économie, ayant bien profité à titre personnel de la formation universitaire, il nous fait état de l’inefficacité de l’université dont il est un des anciens élèves. Dans ce cas là, ne vaut-il pas mieux s’appliquer les critiques à son endroit et reconnaître sa propre incompétence ; sauf à poser l’hypothèse que l’université ne produit que des déchets mais qu’il est le seul à être parvenu à s’en sortir. Par ailleurs, pour un membre du cercle de Frédéric Bastiat, il est assez compréhensible qu’il véhicule l’idéologie d’origine physiocratique, lui aussi.
     
    Pour Jean-Louis Caccomo, il est sans doute le moins dogmatique de tous ; même si ses critiques envers les étudiants et les parents lui permettent sans doute de s’exonérer des responsabilités qui lui incombent à l’université de Perpignan. Mais il est fréquent de constater que nous voyons plus facilement l’irresponsabilité des autres que la sienne propre. Il est évident dans son propos que la culture ne devrait être dispensée qu’à une élite ; les masses devraient pouvoir fournir toutes les unités de production nécessaires à l’économie financière qui est son domaine. Ce n’est, malheureusement pour lui, pas l’approche française de l’éducation ; qu’il s’occupe de son domaine, peut-être aurait-il pu prévoir le marasme de l’économie financière, puisque c’est une soit disant science exacte.
     
    Prendre pour référence deux économistes se référant directement de l’héritage de la physiocratie, courant totalitariste d’un point de vue politique, et un économiste financier pour aborder les problèmes de l’enseignement en général et de l’université en particulier n’est pas très pertinent, à mon sens. Ce procédé ne donne pas beaucoup de crédibilité à vos conclusions qui se rapprochent plus du réductionnisme dogmatique que de faits réels et prouvables.
     
    @Tristan Valmour,
     
    Intervention fortement enrichissante.
     
    Pour avoir suivi des filières diverses et variées, tout d’abord dans les études professionnalisantes (à forte vocation technique), ce qui aurait plus à Caccomo smiley, et être venu ensuite aux études universitaires (ça aurait moins plu à Caccomo, les unités de production n’ont pas à s’émanciper !), la différence est frappante. Tant mes premières formations furent orientées vers une restitution de schémas prédéfinis, parfois même simplifiées, (c’est ce que nous apprenons, même dans les écoles d’ingénieur) l’université propose plutôt de permettre l’analyse des schémas à mettre en œuvre pour atteindre un but. D’un côté nous apprenons à faire, de l’autre nous apprenons à apprendre à faire si je devais résumer. Bien entendu le but des deux consiste à l’aboutissement du faire, mais le mode de raisonnement est totalement différent. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’avoir de longues discussions avec d’autres personnes ayant suivi les deux types de formation ; et nos conclusions étaient très proches. Par ailleurs, cela se rapproche des deux modes de raisonnement que nous utilisons en Intelligence artificielle : le chaînage avant (fonctionnement par processus) et le chaînage arrière (fonctionnement par but).


  • Christophe Christophe 2 avril 2009 15:30

    @Jakback,

    A tous les pleurnichards anti-flics, ne confondez pas police avec assistante sociale, la police réprime, pour avoir fréquenté de près, trop près a mon goût certains de ces Messieurs, je reconnais que leur qualité première n’est pas la courtoisie, ni la tendresse, une fois cette vérité annoncée...

    Le monde n’est pas binaire me semble-t-il ! Alors à quoi bon baser un comparatif entre deux fonctions à tendance opposée.

    La police réprime mais uniquement dans le cas de faits délictueux ; elle ne réprime pas gratuitement, elle n’en n’a strictement aucun droit. Que leurs qualités premières ne collent pas avec celles qui correspondent à la diplomatie minimale n’est pas un problème en soi dès lors qu’ils apprennent correctement que leur rôle n’a pour terrain de jeu qu’un univers bien défini.

    Ce que vous dites est par ailleurs peu pertinent selon les forces dont vous parlez. Ayant aussi des contacts avec des policiers, il faut savoir de qui nous parlons. Il est vrai qu’entre un inspecteur de l’antigang et un représentant opérationnel de la BAC, il existe nombre de différences. Nous ne pouvons faire autant d’amalgamme dans un sens comme dans l’autre.

    En garde a vue je dois reconnaître qu’ils font leurs boulots, plutôt bien, et si violences il y a, elles sont plus psychologiques que physiques.

    Je suis d’accord qu’ils font, le plus souvent leur boulot, mais il existe des cas particuliers qui nécessiteraient, comme le souligne Amnesty International non de juger la police sur des actes isolés, mais de juger les personnes physiques usant de leur fonction policière pour commettre des actes répréhensibles par la loi. Je pense même que si vous avez des contacts avec des policiers, beaucoup vous dirons qu’ils y sont favorables, l’image de la police en serait sans doute améliorée, vous ne pensez pas ?

    Les violences physiques lorsqu’elles se produisent,le sont lors de l’arrestation, mais la dans la majorité des cas c’est le choix de l’interpellé qui décide du mode d’emploi, arrêter une personne qui se rebelle, entraîne de fait un mano a mano qui n’est pas sans conséquences, et lorsque cela défouraille, alors la on atteint le sublime, le mauvais mort est systématiquement le suspect, jamais le flic, qui comme chacun sait est payé pour bouffer du pruneau.

    Vous ommettez les violences verbales envers les citoyens. Car celles-ci sont pourtant assez courantes quand vous êtes contrôlés par un abruti qui porte un uniforme de la police nationale. Ils ne sont pourtant pas si nombreux que cela en proportion de l’ensemble des effectifs, mais leur comportement fait tâche. Il existe des comportements civiquement acceptables, et ils peuvent tous faire cet effort.

    Avous lire, je pense que peu d’entre vous on a craindre du monstre bleu marine, qui terrorise que les honnête gens.

    Je ne puis répondre pour d’autres, surtout étant moi-même assermenté (n’étant pas dans la police), mais ils ne m’impressionnent pas. Mais je note que quelques fois leurs propos sont parfois outrageusement irrespectueux voir même insultants. Ce n’est que lorsque je leur demande leur numéro d’identification qu’ils cessent leurs conneries et partent. J’ai quelques expériences directement avec eux ou lors d’interventions où je me suis interposé parce qu’ils allaient trop loin avec des jeunes (fréquent avec les jeunes d’origine étrangère, il suffit de lire les rapports internationaux sur le délit de facies ; pratique très courante dans toutes les forces de l’ordre des pays du monde). La première chose qu’ils devraient apprendre, me semble-t-il, est le B-A-BA du premier principe de la justice française : même un suspect est présumé innocent. Cela leur éviterait sans doute d’avoir des propos déplacés et des accusations fallacieuses qu’ils profèrent pour blesser psychologiquement. Si comme le dit un des intervenant, il y a des moments où les policiers doivent faire preuve de patience pour ne pas coller des clacs, cette assertion peut aussi être retournée.

    Bien entendu, nous pouvons être d’accord que certaines arrestations peuvent nécessiter l’usage de la force (et non de la violence) en proportion de la résistance qui leur est faite.

    En fait votre dernier propos est assez risible au second degré. Je pense plutôt que la police fait actuellement plus peur aux citoyens honnêtes qu’aux malfrats et délinquants. Ce sentiment n’est pas totalement anodin.

    Quant aux comparaisons avec d’autres pays, je ne pense pas qu’Amnesty Internationale fasse des amalgammes de la sorte. Les dérives françaises n’ont rien à voir avec les dérives des états totalitaires ; mais de là à dire qu’en France, nous respectons parfaitement les droits de l’homme, il y a des positions intermédiaires qui peuvent être pertinentes. La question est : Les forces de l’ordre doivent-elles être au dessus des lois ? Pour ma part, à cette question, je repondrais non !



  • Christophe Christophe 1er avril 2009 17:43

    @VPC,

    Assez d’accord avec Alberto.

    La question salariale levée est certes pertinente au regard des 35 heures (d’ailleurs la modération était prévue dans la loi), mais n’aurions-nous pas subi la même tendance sans cela ? Lorsque nous regardons l’évolution de la répartition des richesses dans les pays développés (USA, GB, ...), même ceux n’ayant pas eu à suivre la tendance de la réduction du temps de travail ont subi la réduction de la part de richesse redistribuée en revenus ; sans attendre la loi des 35 heures, cette tendance était déjà amorcée.

    Cette tendance est systémique et non tributaire d’une quelconque décision politique. Disons que les 35 heures ont aggravé cette tendance mais cela ne change en rien la tendance.



  • Christophe Christophe 1er avril 2009 16:01

    @L’auteur,

    Article très intéressant et d’un niveau d’explication permettant à chaque citoyen de se faire une idée des problématiques que devrait pouvoir surmonter cette boîte noire qui transforme et transfert l’information depuis sa source vers les lieux où elle les stocke ou les visualise.

    Pour qu’il y ait anonymat il doit y avoir déconnexion complète de l’information bulletin de vote et de l’information électeur. Il ne doit pas être possible, pour un bulletin donné, de remonter à l’émetteur de ce bulletin.

    Ce premier point permet d’exprimer clairement qu’une machine à voter ne peut en aucun cas réaliser le contrôle d’identitié afin de vérifier si l’opérateur devant la boîte noire a le droit de voter ou non ; inscrit ou non sur le bureau, ayant ou non déjà voté, ...

    C’est une chose qui, en elle même, est difficile à réaliser en informatique. Il est en effet bien plus facile de perdre de l’information sans faire exprès (bug) que de faire exprès de la perdre.

    Même si nous perdions l’information concrète, le recoupement par les top d’horloge permettraient de dater chaque opération et par recoupement nous pourrions savoir qu’à la suite d’une identification, la valeur du vote transmise à la machine correspond à l’identification précédente. Les systèmes informatiques ont des piles dites systèmes qui conservent les informations (c’est un système de traces) ; elles sont discrètes mais sont tout autant exploitables.

    On va donc passer par des procédures compliquées et dont la complexité sera encore aggravée par tous les bouts de cryptologie nécessaires à la confidentialité du vote émis depuis l’ordinateur de l’électeur. Afin de comprendre le fonctionnement d’un tel système de vote il est nécessaire d’être un informaticien chevronné, et cela ne suffit pas à garantir un fonctionnement sans bugs (inhérent à tout programme informatique complexe).

    En sécurité, il n’existe pas de sécurité à 100% et la cryptologie fait partie de la sécurité. D’autres part, une telle démarche irait à contre-courant de la transparence du processus électoral. Si nous jouons la transparence, la cryptologie devient une solution obsolète.
     
    Comme il y a anonymat, l’électeur ne va pas pouvoir vérifier que son vote a bien été pris en compte. De deux chose l’une, soit l’application lui permet de voir un message « Vous avez voté telle proposition » , et il y a un lien votant/bulletin, donc pas d’anonymat, soit il ne le permet pas et le votant ne sait pas ce que la machine a déposé dans l’urne. On notera au passage que si la machine indique « Vous avez voté telle proposition » cela ne donne de fait aucune indication sur le contenu réél de l’urne virtuelle.

    Le mode de fonctionnement actuel (manuel) permet de savoir pour qui nous avons voté et que ce vote est bien celui qui est dans le lieu de stockage prévu à cet effet ; tout simplement car ces deux contrôles sont réalisés par une seule opération vérifiable : le dépôt du bulletin dans l’urne.

    Le problème posé à toute programmation est que le contrôle ne peut reposer réellement, au sens physique, sur une seule opération. Afficher l’information sur un écran ne permet pas de stocker l’information dans le lieu de stockage ; c’est une autre opération qui réalise le stockage. Aucune garantie si nous ne savons quel est le contenu du programme qui réalise ces deux opérations distinctes.

    On nous dit que ces systèmes sont bardés de certificats et d’huissiers.

    Par qui les certificats sont-ils maîtrisés ? Qui contrôle ? Sont-ce les citoyens ? Les huissiers, dans le processus électoral ne sont que des citoyens ni plus ni moins important que n’importe lequel des citoyens apte à voter.

    Allons jusqu’au bout de cette démarche. Pour les prochaines élections européennes plaçons une urne dans une pièce fermée, cette urne est surveillée par une armée d’experts en tout genre et la porte est gardée par un huissier. Pour voter vous donnez votre bulletin à l’huissier, il entre dans la pièce, ferme la porte, et revient quelques secondes après en disant « à voté » . Nous avons reproduit ici le fonctionnement du vote électronique anonyme.

    Et qu’est-ce qui assure au citoyen lambda que le citoyen huissier a bien enregistré le vote transmis ? Où est l’égalité des citoyen dans le processus électoral ? Inadmissible donc.

    Mais comme vous le dites, il y a un marché potentiellement juteux pour les constructeur de tels machines. Comme il y a des ouvrages simplistes qui consiste à vulgariser l’approche du vote électronique en posant l’hypothèse que la machine, dans son mode de conception, est une boîte noire sûre, occultant de fait les problèmes techniques réels liés à la programmation incontournable pour prendre en compte une information extérieure et la traiter.



  • Christophe Christophe 31 mars 2009 12:16

    @Jonas,


    ici est identifié l’ouvrage qui me semble être la référence de l’auteur.

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