D’accord avec Yvance77 Il était temps que les leaders syndicaux, devenus des bureaucrates carriéristes se bougent un peu le c* devant la poussée de la base qui réclamait, elle, une grève générale et en avait assez de ces promenades que personnes ne voient. Oui, au-delà du problème des retraites c’est l’asservissement à une oligarchie politico-financière et la fascisation du gouvernement qui fait grogner le peuple. Mais pour que naissent une insurrection, je suis bien d’accord qu’il faille un catalyseur hors, actuellement, il n’y a personne. Les têtes syndicales chient dans leur froc et ne sont pas des sans-culottes. Où sont les Blanqui, les Raspail... ? Que fait le NPA ? Et le peuple, tant qu’il ne crève pas vraiment de faim, qu’il peut encore se lobotomiser devant sa TV et s’acheter le dernier Iph**, il ne bougera pas... il s’accroche à ses petits privilèges, ses petits conforts, comme le chien de la fable de La Fontaine. Et il n’y a pas de solidarité ; on grimpe sur l’autre pour tenir la tête hors de l’eau. « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793
oui, au delà des manif. pour les retraites, c’est un ras le bol général qui grandi. La crainte du retour à un système féodal, de l’asservissement à une oligarchie politico-financiére. Par exemple, j’ai discuter avec une ex-employée de F.T. lors de la manif. de samedi qui m’a raconté comment « ils » mettaient « la pression » ; et il n’y a pas pas que F.T. ! Un ami bosse à Alg**, bungalow de chantier ; dans le coin de Bordeaux. C’est inimaginable ce qu’on leurs fait subir. Il ne reste plus que lui sur « la sellette » pour la prochaine charrette, les autres ont tellement peur qu’ils se taisent... Interdiction de se parler ; interdiction, dans les bureaux, de posséder un quelconque objet personnel même un stylo ; insultes (du genre « viens me bouffer les coui** » lancé aux secrétaires, crachat dans l’assiette à la pause déjeuné) ; pressions morales constantes ; violation constante de l’article L1121-1 du nouveau Code du travail sur les droits des personnes et des libertés, etc, etc. Aujourd’hui, ils sont convoqués individuellement à la DRH pour augmenter la pression... Et s’il n’y avait que ce je décris là... Je ne comprends pas les mécanismes qui font que la population ne se révolte pas.