Vivement l’essence à deux euros le litre et plus, qu’on puisse remettre les vélos sur la route en sécurité. Car d’accord avec Trelawny, cette mesure vise avant tout à rapporter du fric à l’état et à empêcher les automobilistes d’échapper à l’autoroute et à Vinci. Il y aussi l’effet bonus pour les bétonneurs de justifier la construction de plus d’autoroutes !
Mais de toute façon le choc pétrolier qui revient pourrait aussi paradoxalement expliquer l’action du gouvernement s’il était vertueux : diminuer la dépendance aux énergies fossiles en diminuant la conso du parc automobile.
En attendant, quel plaisir d’échapper à la matrice en laissant tomber la voiture, et quelles économies ! Après à la campagne, je sais que c’est dur de faire sans voitures, et c’est pour ça aussi que la mesure est vue de façon perspicace comme prise contre la France rurale qui vote FN...
Allez, attention sur la route et vive le vélo ! C’est le passé et c’est l’avenir.
Merci pour cet article. De gré ou de force, demain la décroissance. Elle est la seule vraie révolution idéologique du 20e siècle en regard des deux faces, capitalisme et communisme, de la même médaille : Produire, toujours PLUS !