Cette sempiternelle recherche d’un leader guidant nos pensées et nos actes, nous protégeant tout en nous valorisant, fait le lit de tous ces candidats au leadership de la France.
Comme au temps de notre plus petite enfance, nous voulons être bercès en écoutant les fables les plus insensées, en oubliant ou pardonnant les actes de ceux qui nous ont tant desservis avec tant d’arrogance, pour autant que leurs silhouettes, leurs talents d’orateur, leur charisme, leur art de gagner les joutes oratoires, leurs promesses dont chacun sait qu’elles ne seront pas tenues... mais peu importe, parviennent à eveiller ce désir primal d’être soumis à leur joug protecteur.
Le père fut injuste, ou incompétent, mais à présent il se repend et il promet tellement sincèrement de se racheter...Et puis il présente si bien...
Les tactiques et moyens que nos futurs maîtres mettent en oeuvre pour accéder au pouvoir suprème n’ont d’importance que l’impact produit sur la fraction décisive de ceux d’entre nous qui ne leur sont pas encore acquis.
C’est du grand art n’en doutons pas, qui est orchestré par des virtuoses en déguisement de Père Noel et en composition de ces musiques qui ont bercé nos enfances et nous font encore vibrer.
Cette mascarade chère à nos coeurs est vieille comme le monde. Elle est sempiternellemnt jouée par les quelques élus du « destin » qui ont reçu la faculté naturelle de leadership, objectivisée et amplifiée par la fréquentation du milieu des grands bourgeois et des écoles de l’élite.
Une fois au pouvoir, tant qu’ils restent dans les limites humaines du supportable et qu’ils donnent aux leurs, les seuls qu’ils reconnaissent, les leaders sortants, un minimum de reconnaissance économique et politique, ils restent à l’abri...d’une brutale remise en cause de leur autorité...la révolte. Faut il juste d’être bon stratège.
Alors laissons nous délicieusement faire en commentant passionnèment les paroles et les actes de ceux que nous allons bientôt choisir pour maîtres.
Ils ont besoin du pouvoir pour exister et nous, pour vivre, de leur autorité. Tout est en ordre. Ainsi va la démocratie.
Commentaire concis et objectif ! Le propos de Pascal Sevran est clairement grossier et réducteur. Expression de la révolte primaire qui naît en tout être humain normalement sensible, à la vue de ces mouroirs d’enfants, lorsque l’on se demande vainement : Mais pourquoi les adultes, supposés responsables, les ont donc mis au monde alors que leurs chances de survie dans ces environnements de désolation sont infimes.
Sont tout aussi grossieres et réductrices les condamnations de toutes ces pauvres émules de Torquemada qui dans le confort de leurs foyers, l’estomac rassasié, allument des autodafés en employant ces mots qui tuent : « nazi » « raciste », sans jamais avoir jamais approché l’horreur ou même être capable de se l’imaginer dans les pires des cauchemars.
Ce qui est certain, c’est que ce candidat ne manque pas d’audace ! Audace confortée par la croyance que ses semblables sont des crétins. Jeunes et vieux ensemble.
La grande majorité des jeunes issus de milieux défavorisés est exclue du monde du travail, les quinquagénaires sont virés ou mis à la retraite anticipée, les fumeurs sont taxés, les automobilistes et motards sont traqués....
Rendez vous dans 5 mois pour les comptes...
Pascal Sevran en plein service public oserais je dire !
En effet, à une époque où les groupes de pression ethniques ou religieux et leur sympathisants, font pression sur les citoyens de notre pays pour etouffer progressivement leur libre arbitre, les isoler en les muselant afin de faire triompher leur cause, faciliter la propagation de leurs dogmes, ou la poursuite de l’invasion du territoire, les rares voix qui osent encore s’élever pour dire la vérité méritent le respect. Elles oeuvrent pour le service public, qui n’est pas necessairement le service de l’Etat.
Pascal Sevran, profondèment humaniste et sensible a été choqué par ce qu’il a vu lors de ses périples, et a exprimé son indignation en utilisant des mots certes grossiers, mais qui ont eu le mérite d’attirer l’attention.
C’est si atroce, révoltant de voir souffrir l’enfance,l’innocence, quelquesoit sa couleur ou sa race.
Les causes de ces situations dramatiques sont certes plus complexes et multiples : le poids des coutumes, le dénuement, les conflits ethniques, l’absence d’éducation, d’information, d’assistance sociale....Cependant, l’intention de Pascal Sevran n’était sûrement pas de faire une thèse sociologique mais plûtot de crier sa douleur pour exorciser ce qui l’avait tant choqué.