cliquet

« mais une entité puissante, capable de les dominer et d’imposer une régulation. »
Qui serait désignée comment et par qui ?"
Dans la réalité des faits, c’est quand même le retour des nations qui s’est toujours imposé.
(URSS, Yougoslavie,...)

Sur quoi sera t’elle indexee cette petite monnaie ?
Et sur quoi le dollar est-il indexé ? Depuis 1971 (41 ans quand même) le dollar US est une monnaie fiduciaire. Elle ne vaut que par la confiance qu’on met en elle. Un état souverain fixe le cours qu’il veut à sa monnaie Voir la Chine par exemple, qui sous-évalue scandaleusement le yuan.

« Quitter l’Euro est impossible. C’est quitter l’UE »
Je voudrais bien savoir ce qui se passerait si un etat décidait de quitter l’euro ?
On lui enverrait les chars européens comme les soviétiques en Hongrie en 1956 ?
Je pense surtout qu’il ne se passerait rien, qu’il imprimerait sa monnaie et que la messe serait dite...
De Gaulle avait répondu à A Peyrefitte qui lui posait une question un peu similaire :
« Quand on est couillonné, on dit »je suis couillonné« et on fout le camp. Les traités, c’est des histoires de juristes et de diplomates ! »

Nous avons, du moins pour la majorité de ceux qui viennent sur le site AGORAVOX, une véritable interrogation qui tourne autour de l’apparence et de la réalité de l’exercice du pouvoir. La plupart d’entre nous émettent des doutes sur la direction prise par la construction européenne. Ces doutes émanent de gens d’opinions politiques différentes, ce qui peut faire émerger l’idée que le véritable clivage de la société française est non plus entre gauche et droite mais entre les partisans du maintien de notre état nation et ceux qui veulent aller vers la mondialisation.
Gilbert Collard est, me semble-t-il, plus du coté du maintien de l’état nation que de celui du mondialisme dont la construction européenne ne constitue qu’une étape intermédiaire.
Je crois qu’il s’inscrit plutôt dans la lignée de la vision gaulliste de l’Europe et que cette vision n’était pas plus le privilège de la droite que celui de la gauche.
Ce matin, j’ai entendu Olivier Duhamel (député européen) sur Europe 1 dire que le FN était xénophobe et europhobe, On pouvait comprendre que la preuve de sa xénophobie était justement son europhobie. C’est un double abus de langage car on peut parfaitement être opposé à cette vision de l’europe mondialiste sans être ni xénophobe, ni europhobe. Ce que les tenants à tout prix de l’europe mondialiste appellent la montée des extrèmes droites nationalistes n’a pour but unique que de culpabiliser ceux qui, conscients des désastres sociaux potentiels que peut engendrer l’application de la doctrine néolibérale, préfèrent conserver un type d’organisation politique et sociale à laquelle ils sont attachés et qui s’appelle tout bètement la démocratie.

Ce qui est proprement hallucinant, c’est qu’il y a encore un trés grand nombre de gens persuadés que la construction européenne est faite dans l’intérêt des peuples européens. Il croient probablement que le libéralisme économique enseigné par Milton Friedman à Chicago dès 1946 prône le mieux être des classes moyennes. Ces deux représentants des institutions soi-disant européennes ont été adoubés préalablement par le groupe des Bilderberg et la Commission Trilatérale. C’est, vous en conviendrez, un réel gage d’indépendance envers le mondialisme économique et le néolibéralisme. Ce sommet est, comme tous les autres du même acabit, un sommet de la tartufferie. Ces gens là sapent le fondement même de la démocratie, seul système redistributeur a avoir permis l’émergence des classes moyennes. Ce sont pourtant les classes moyennes qui permettent une croissance durable du niveau de vie des gens.