@ Arunah j’imagine assez facilement que dans l’avenir (incertain c’est vrai) des gens très cultivés - comme vous - et qui auront compris ce que c’est que de l’être - comme vous - s’intéresseront avec passion à l’époque qui est la nôtre . Ils la trouveront passionnante (car elle l’est !) et peut être qualifiront la leur de « triste ». Je vous plains de ne savoir jouir que des productions du passé
un des « réactifs » à cet article a dit « pleurnichard » j’irai plus loin ...vous souffrez sincèrement de la perte d’un culte plus que d’une culture. Le culte du beau, de l’émotion fine, raffinée même, d’un savoir vivre l’esthétique et les valeurs qui n’existent plus que là où ça sent la cire pour les planchers en chêne et le vieux thé. La culture est vivante et vit avec les vivants. Vous ne voyez que ce qui se perd et vous ne voyez pas ce qui se crée. Ce qui se crée vaut autant que ce qui se perd. Et il faut faire avec la démographie galopante. La préoccupation majeure n’est plus à savourer les belles lettres et le coup de pinceau génial. Il y a la notion de partage à inclure, tant pis si tous n’accède pas à un recul suffisant pour ne pas se savoir manipuler, tant pis si la culture, à bien des égards, se nivelle par le bas. Mes filles en sauront toujours plus que ma mère.
je me demande si cette affiche est capable de me dégoûter de la fellation !!! Je crois que c’est la main sur la tête qui contraint à faire.... qui me dégouterait car je le fais volontiers à l’homme que j’aime faire associer ....faire des liens..... Je trouve que c’est pas mal et assez réussit... le lien que je fais est : fumer c’est aussi dégoûtant que d’avoir dans la bouche un sexe d’homme qui me dégoûte et qui me contraint à faire ça. Oui c’est l’image de contrainte qui me semble la plus forte vis à vis de la liberté essentielle qu’est la vie intime et la cigarette pénètre la vie intime...les poumons...le sang... l’odeur...les dents... en contraignant (à cause de la dépendance ...du coup on ne choisit plus ! of course ! puisqu’il faut tout expliquer !) décidemment je trouve ça pas mal !
bonjour, j’ai 51 ans, 3 filles, allaitées chacune entre 18 mois et 2 ans (tout de suite je vous dis que c’est par pur plaisir perso que ça a duré si longtemps, mes filles auraient très bien supporté que je les sèvre plus tôt ... ) pour la première, c’était il y a 29 ans et la pression était encore dans le sens de donner le biberon. Faire un choix ou un autre demande de faire face aux oppositions qui viennent de l’entourage (le mari....la famille ....les autres...) ce que j’ai trouvé difficile c’est de supporter les commentaires : « oh quel courage ! » ou « oh mais tu l’allaites encore ! » C’est comme si les autres donnaient des appréciations sur mes choix les plus intimes et c’était très désagréable !! j’imagine qu’aujourd’hui les femmes qui décident de donner le biberon (pour une raison ou une autre) ou qui ne peuvent pas faire autrement ont affaire à des commentaires qu’elles doivent trouver très désagréables ! si une femme est encouragée quel que soit son choix, elle se sentira mieux et cela ne peut être que profitable à elle même et à son bébé. Après.... aider « sociétalement » toutes les femmes qui veulent allaiter pour concilier allaitement et travail ....c’est à faire ! et il n’y a pas que ça, il y a aussi le poids de ce qui est véhiculé et qui a hélas beaucoup d’influence je me souviens très bien entendre « tes seins vont devenir comme des gants de toilette » , « tu vas grossir parce que tu vas devoir manger pour 2 », (je peux le dire c’est faux !!)....et je me souviens aussi de mon frère qui m’avait dit « ne fais pas ça là, va te cacher » bon c’est vrai que c’est vieux !! ceci dit je ne suis pas sûre qu’allaiter est le seul fait de nourrir son bébé, ça touche aussi à beaucoup plus profond : la femme qui possède son propre corps, qui montre qu’elle n’a pas besoin de l’industrie pour nourrir ses enfants, qui n’obéit pas aux injections juste pour être là où elle est attendue, qui réfléchit, bref ! c’est un acte très conséquent ! kénavo