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Collectif LBO

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  • Collectif LBO 6 février 2011 14:01

    La liste n’est pas particulièrement longue, et repose sur des éléments concrets vérifiables par tous (cf. ci-après les sources citées).

    Après vérification, il est vrai qu’une erreur a été relevée : la création de votre société aux USA ne vous a coûté que 1500$ + le recours à Biba, donc probablement moins de 10000$. Cette erreur vient de la présentation de Mme Pedron qui estimait que le cout d’installation variait entre 60K$ et 100K$ : http://www.youtube.com/watch?v=iubsu02feds.
    Mais effectivement, cela semble ne vous avoir coûté que 1500$ : http://www.myfrenchnetwork.com/temoignages-societes.html

    Concernant votre approche capitaliste, nous faisons référence à votre courrier au directeur de la CDC : http://www.vetements-made-in-france.com/rubrique,courrier-augustin-de-romanet,1138006.html

    Page 1 : « Un financement en capital investissement me semblant le plus approprié, j’ai exposé lors de cette réunion les modalités d’interventions du fonds direct de CDC entreprises qui peut intervenir en co-investissement à hauteur de 1.5 à 10 millions d’euros au stade du capital risque (création d’entreprise) dans des projets industriels à forte composante dans le domaine des TIC, comme cela est le cas ici, car la commercialisation des articles sera majoritairement assurée via le réseau Internet. »
    Page 7 : « Afin d’achever de vous convaincre de ma détermination, de ma probité et de ma certitude de succès du projet, j’accepterais, si cela devait en faciliter l’aboutissement, de créer et de diriger l’entreprise sans en posséder de parts au début de l’activité. Un salaire de dirigeant et une redevance au titre du droit d’exploitation du projet et des marques, me permettraient de racheter les parts qui auraient dû m’être allouées lors de la levée de fonds. »

    Sur le caractère obsolète de nos éléments, nous considérons que le courrier à N. Sarkozy et A. de Romanet envoyé début septembre 2010 (avec des réponses fin septembre 2010) est suffisamment récent pour considérer que la problématique est encore d’actualité.

    Concernant votre société new-yorkaise, votre initiative a en tout cas été saluée par la presse régionale (http://presse.actuca.com/rphebdo_includes/mailing/2007-02-07.html) à l’époque :
    « Imposer une griffe textile uniquement à l’étranger avec une production exclusivement fabriquée en France, c’est le pari de Francis Journot qui a créé son entreprise à New-York pour bénéficier de l’image d’une ville à la pointe des évolutions de la mode internationale. Il y distribue dans les meilleures boutiques la marque de prêt-à-porter haut de gamme »Chic & Branché« créée en 2005. Les cardigans et tee-shirts sont conçus à Troyes et bientôt des pulls. Mais la marque est aussi présente sur le reste de la planète grâce à Internet et la boutique de commerce en ligne [www.chicetbranche.com]. Un site qui d’ailleurs affiche l’origine troyenne d’une partie des articles. »

    Mais cela reste une société américaine :

    http://www.chicetbranche.com/contact.php
    CHIC ET BRANCHE LLC
    825 THIRD AVENUE 4 TH FL
    NEW YORK
    N Y 10022
    U.S.A

    http://www.chicetbranche.com/faq.php
    « Chic et branché LLC est une société américaine basée à New York. Nous exploitons la marque française de prêt-à-porter « Chic & branché » créée en juin 2002 à Paris. La plupart des produits en vente sur ce site sont de fabrication française. Les articles comme les tee-shirts sont tricotés et confectionnés par un personnel qualifié et consciencieux dans les ateliers situés à Troyes, en Champagne Ardennes, région de tradition textile réputée pour la qualité de ses produits, car nous voulons vous offrir le meilleur du savoir faire français. »

    Avec des informations transmises outre-atlantique et l’application des lois américaines :
    http://www.chicetbranche.com/conditions.php
    « Visiteurs en dehors des États Unis
    Notre site et les serveurs qui permettent son fonctionnement dans le monde entier sont situés aux Etats-Unis et se conforment aux lois de l’état de New-York. Les informations que vous nous donnez sont transférées Etats-Unis unis (sic), en visitant notre site vous autorisez ce transfert.
     »

    Encore une fois, ce n’est pas une critique de votre projet, qui nous parait fort intéressant en tant que concept de développement et de relocalisation de productions, mais uniquement de ses modalités d’approche de financement, de fiscalité, de fonctionnement et de rentabilité financière pour les investisseurs.
    Pour citer IRIS (post du 3/2) : « peut-être qu’il faut trouver une autre formule pour les entreprises, les coopératives par exemple et plus impliquer les collaborateurs dans la création et la gestion. »
    La forme SCIC nous parait la plus à même de répondre à une problématique de financement citoyen, solidaire et localisé conforme à l’esprit de votre projet. A cet effet, nous vous conseillons de consulter ce site : www.scic.coop.

    Cordialement,

    Collectif LBO - Groupe Formation/Information



  • Collectif LBO 5 février 2011 16:35

    Monsieur Journot,

    Votre approche purement capitaliste de la création d’entreprise nous interpelle, car même si votre projet est particulièrement intéressant (sous réserve d’en connaître précisément le contenu), envisager que le recours au capital-risque puisse être la solution ne nous semble pas être la panacée, bien au contraire !

    Cependant, il ne nous a pas été possible de prendre connaissance de votre dossier de 90 pages que vous avez transmis aux capitaux-risqueurs, et il est possible que notre analyse, basée sur le contenu de votre site notamment, soit erronée.

    Plusieurs interrogations se sont fait jour et n’ont pu trouver de réponse dans vos écrits :

    1. Pourquoi avoir choisi de créer une société dans l’état de New York (ticket d’entrée entre 60K$ et 100 K$) au lieu de baser votre entreprise en France, et plus particulièrement dans votre région ? La seule explication fiscale (souvent avancée par expatriés) ne suffit pas, à notre avis, à justifier de ce choix. Pourquoi avoir privilégier cette implantation alors qu’à moindre coût vous auriez pu créer votre entreprise en France, ce qui aurait d’ailleurs probablement encouragé investisseurs & banquiers à vous accompagner ?

    2. Vous avez sollicité des fonds, publics ou privés, pour créer une entreprise, alors que celle-ci existe déjà depuis 2007 aux USA, commercialisant des produits « majoritairement » fabriqués en France. Pourquoi avez-vous eu une approche « capital-risque » alors qu’en toute logique vous auriez dû plutôt vous orienter dans le « capital-développement » puisque votre société est supposée avoir une existence depuis plus de 3 ans (sous réserve d’avoir une réelle activité) ?

    3. Nous serions intéressés de connaître les réponses des fonds privés (APAX, etc.), des business angels (mini-fonds) et des « leveurs de fonds » à votre sollicitation. Quelle a été leur appréciation sur votre projet ?

    4. Votre analyse de la politique actuellement menée relève d’une méconnaissance profonde des objectifs visés, ou d’une naïveté qui, certes rafraichissante, n’en reste pas moins décalée. Pour vous éclairer, sachez que le but poursuivi est de « relocaliser les centres de décision en France », et non pas forcément les centres de production...
    Notre avis : vous auriez donc tout intérêt à relocaliser votre société en France plutôt que de conserver son siège social à New York.

    5. Vous avez essentiellement contacté des élus de la majorité UMP et il semble donc que les réponses ne sont pas à la hauteur de vos demandes. Quelles ont été les réponses aux sollicitations des élus de l’opposition ?

    Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.

    Collectif LBO - Groupe Formation/Information


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