On peut souligner le courage de cet auteur de vouloir faire valoir le droit des salariés. Cela devrait émouvoir les politiques, si ce n’est que Sanofi est intouchable compte tenu des milliards que le labo fait entrer en France. Donc quelques salariés sur le carreau ne doivent pas beaucoup toucher le ministre du redressement productif. C’est assez cynique mais il me semble que c’est la dure réalité. AgoraVox devrait se mobiliser pour cette cause et chacun devrait pouvoir relayer cette vérité économique.
Je ne suis pas d’accord avec cet article. C’est un peu facile de taper sur les experts ou les spécialistes ou les lanceurs d’alerte. Il me semble que c’est un « mal » nécessaire. Sinon qui lez fera ? Est-ce que nos politiques ont le courage de dire les choses ou ils bottent en touchent systématiquement ? Les journalistes ne sont que des caisses de résonance et des faire valoir. Par chance nous avons des scientifiques et des chercheurs de toute première qualité. Si ils ne vont pas sur les plateaux télé, qui le fera ?
Cet article fait preuve d’une naïveté assez troublante. Bien entendu que les marches du pouvoir passent par les réseaux, les lobbys, les copinages. Et ce dans tous les secteurs de l’activité économique, sociale, industrielle et politique. Y aurait bien une solution : ce serait de refaire la révolution pour abroger tous les privilèges, remettre à plat toutes les structures de société. Mais bon quand on voit ce qu’on voit, à droite comme à gauche, c’est pas gagné....
Je m’étonne que l’on s’étonne des pratiques quasi mafieuses des parlementaires français. Pour les pratiquer d’assez prêts, ils sont surtout à la recherche d’une sorte de notoriété ou de postérité comme laisser son nom à une loi. Ça fait bien. Le député Bapt n’échappe pas à la règle. Que ce soit au profit de GSK, de Sanofi ou d’autres, n’oublions pas que les élus ont tout intérêt à conserver des entreprises sur leur territoire. Pour l’exemple de Sanofi, il est évident que Baopt a été approcher pour se taire et diriger ses attaques contre d’autres laboratoires comme Servier, Pfizer, Novartis ou Roche. Probablement en échange d’une bonne enveloppe ou d’un fauteuil dans un conseil d’administration. Par ailleurs l’auteur de l’article met en cause le lobbying. C’est une évidence et même si la gauche souhaite voir dehors les lobbyistes, ils reviendront par la fenêtre.