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  • constante 29 août 2011 19:08

    C’est bien comme analyse statistique , on prend une moyenne médiane et on tire une bonne conclusion.c’est pas mal , un peu subjective.
    Voyons ce que dit la cours des comptes maintenant :
    http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPT/Rapport_RMI_RSA.pdf
    la c’est le rapport sur le RMI et le RSA 140 pages pour l’année 2011.
    extrait :« difficile organisation de l’insertion »
    « Cette nouvelle configuration juridique n’apporte pas, en elle même,
    de réponse aux limites et aux dysfonctionnements antérieurs dans
    la mesure où elle n’emporte aucune conséquence, ni sur la structuration et
    l’analyse des besoins, ni sur l’obligation d’un chiffrage du coût
    prévisionnel des actions en lien avec le budget départemental dans
    l’objectif d’anticiper et de maîtriser la dépense. De même, elle
    n’implique, pas plus qu’auparavant, de conférer un caractère stratégique
    au PDI : la loi laisse en effet une grande liberté aux conseils généraux
    pour procéder à l’élaboration de leur contenu de sorte que de simples
    adaptations aux PDI antérieurs sont possibles et que la reconduction des
    principales actions d’une année sur l’autre, sans que les départements ne
    s’impliquent dans l’adaptation de l’offre aux besoins, constitue toujours
    un risque d’actualité.
    Près de deux ans après l’application de la loi, peu de PTI ont été
    signés. Selon une enquête lancée par la direction générale de la cohésion
    sociale en décembre 2010, moins de la moitié des départements avaient
    avancé leurs travaux dans ce domaine : une quarantaine de départements
    seulement étaient impliqués dans leur élaboration, à des stades variables,
    20 étant signés ou en cours de signature et 21 étant en cours
    d’élaboration.
    C’est pourquoi, dans les faits, le passage au RSA pourrait entraîner
    un recul dans l’application des recommandations de la Cour rappelées
    supra. Seule leur première partie (caractère opérationnel des PDI) s’est
    traduite en réalité par des avancées significatives, la seconde partie
    (articulation avec le budget et évaluation) restant encore du domaine du
    projet ou de l’incantation. »,
    ça veut dire que les pauvres n’ont cas se trouve le meilleur conseil générale pour y vivre ! afin d’avoir peut être la chance d’une réelle insertion dans le monde du travail ! sinon c’est la culpabilité !
    Les préoccupations de la cours des comptes :
    Intervention de M. Didier Migaud, Premier président
    Présentation à la presse du rapport public annuel
    Jeudi 17 février 2011 :
    http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/Allocutions/Discours_PP_RPA2011_VD.p df
    +
    http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/Syntheses/Synthese_rapport_public_an nuel_2011.pdf

    extrait :« Résolument constructive dans ses observations et recommandations, la Cour est aussi énergique et tenace dans le suivi des actions correctrices effectivement engagées ou, dans certains cas, qui tardent à venir. »
    « La troisième caractéristique est l’attention portée à des sujets qui concernent beaucoup de citoyens, de manière parfois très concrète. Quelques exemples parmi ceux examinés cette année : la prime pour l’emploi : huit millions de ménages sont concernés ; la contribution aux charges du service public de l’électricité figure sur la facture de chaque consommateur. Si la Cour examine l’indemnisation du chômage partiel et le fonds de réserve des retraites, c’est parce que l’emploi et les retraites figurent au premier rang des préoccupations des Français. »

    C’est pas dut tout le même son de cloche que votre article.Je pense qu’il faut magné avec délicatesse les chiffres de l’ INSEE.« Cette article est un fait divers qui fait diversion. »

    Quelles arguments avec des pièces à conviction un peu rigolote, avec un style un peu comptoir, « vous voyer ma bonne dame ..... c’est tous des menteurs.... il en a dans le porte feuille..... », le bougre...... ainsi, avec une conclusion qui découle sur les grands combats ; Il fraudais que...... c’est la faute à...... pas de chance ....... c’est normale que les classes sociales existent, faut des riches !, la crise, ce n’est qu’un mot qui cache la forêt des partis politique.

    Non ma chère , la crise est réelle et bien perceptible pour beaucoup , ce mot est important et désigne un ensemble de malheur concret,qui ont une cause et des conséquences.Que la classe oligarchique s’en serve comme cheval de Troie, c’est normale,mais vous faite comme eux dans cette article, vous en faite un sujet démagogique. L’argumentation démagogique peut être simple afin de pouvoir être comprise et reprise par le public auquel elle est adressée. Elle fait fréquemment appel à la facilité voire la paresse intellectuelle en proposant des analyses et des solutions qui semblent évidentes.Il aurait mieux valu dire ceux-ci:Derrière le masque de la crise, c’est le visage de l’oligarchie qui mène un combat pour garde ses privilège".
     



  • constante 24 août 2011 09:38

    Rappelons le dossier « DSK » pour les amnésiques de cette page.

    L’ouvrage Sexus politicus de Christophe Deloire et Christophe Dubois évoque en 2006 les frasques sexuelles de DSK et l’histoire de Tristane Banon, qui ne serait pas passée inaperçue.
    Page 365 : « 
    L’affaire, à l’époque, fait grand bruit dans les arcanes du pouvoir, mais la presse l’ignore. »

    Jean Quatremer
    écrit en 2007 sur son blog :
    « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes.
    Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). »
    La socialiste Aurélie Filipetti
    reconnaît les précautions qu’elle prend en présence de DSK :
    « 
    Je me suis arrangée pour ne pas me retrouver seule avec lui dans un endroit fermé »
    Danièle Evenou
    demande lors d’une émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 :
    « 
    Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? »
    Thierry Ardisson
    juge sur RMC que DSK est malade, qu’il a un rapport pathologique au sexe, et affirme qu’il a convoité 14 de ses copines...
    Azouz Begag
    confie lui aussi sur RMC avoir quelques copines qui ont eu à subir les assauts de DSK, au point d’éclater en sanglots :
    « 
    Depuis 30 ans tout le monde sait que DSK a glissé à maintes reprises », affirme-t-il.
    Daniel Schneidermann
    accuse sur France 3 DSK de harcèlement sur deux de ses amies, et considère qu’il a un vrai problème de maîtrise de ses pulsions.
    Yannick Olland,
    envoyé spécial de RMC, est allé enquêter sur les lignes Air France qu’empuntait DSK : le directeur du FMI y avait une très mauvaise réputation à cause d’un comportement « 
    très déplacé » à l’endroit de certaines hôtesses de l’air ; l’une d’elles lui avait même rendu une paire de claques, et aurait pu porter plainte aux dires d’un stewart, en raison d’un geste de DSK qui était allé au-delà de la main aux fesses...

    Son comportement déplacé était « 

    de notoriété publique » au sein du personnel naviguant d’Air France.







    11 SEPTEMBRE FRANCAIS : DSK, GORGES TRONC, ET LES AUTRES

     par Joss le Mer 25 Mai 2011 - 12:17

    LE PRESUME COUPABLE DSK :

    DSK, multirécidiviste
    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/affaire-dsk-un-11-septembre-94442?debut_forums=100
    Journalistes, femmes politiques, hôtesses de l’air, femmes de chambre, économistes... Le tableau de chasse de DSK impressionne, comme les plaintes qui l’émaillent, et les silences qui les enrobent.

    L’arrestation du directeur général du FMI, dimanche dernier, a soudainement libéré la parole et fait remonter en surface quantité d’affaires, plus ou moins graves, mais toutes fort préoccupantes pour celui qui prétendait succéder à l’Elysée.

    « Tout le monde savait »,

    entend-on désormais partout, tout le monde savait que DSK, coupable ou innocent dans l’affaire du Sofitel new-yorkais, avait un comportement souvent très pressant envers les femmes et s’était, au moins à une occasion, fort mal comporté. Mais personne n’a rien dit. L’omerta française est du coup pointée du doigt par la presse internationale, et nos médias - chose rare - entament un examen de conscience. L’affaire DSK donne lieu, ce n’est pas son moindre mérite, à un procès des médias.

    Dressons une liste - non exhaustive - de ces témoignages :

    L’ouvrage Sexus politicus de Christophe Deloire et Christophe Dubois évoque en 2006 les frasques sexuelles de DSK et l’histoire de Tristane Banon, qui ne serait pas passée inaperçue.
    Page 365 : « 
    L’affaire, à l’époque, fait grand bruit dans les arcanes du pouvoir, mais la presse l’ignore. »

    Jean Quatremer
    écrit en 2007 sur son blog :
    « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes.
    Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). »
    La socialiste Aurélie Filipetti
    reconnaît les précautions qu’elle prend en présence de DSK :
    « 
    Je me suis arrangée pour ne pas me retrouver seule avec lui dans un endroit fermé »
    Danièle Evenou
    demande lors d’une émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 :
    « 
    Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? »
    Thierry Ardisson
    juge sur RMC que DSK est malade, qu’il a un rapport pathologique au sexe, et affirme qu’il a convoité 14 de ses copines...
    Azouz Begag
    confie lui aussi sur RMC avoir quelques copines qui ont eu à subir les assauts de DSK, au point d’éclater en sanglots :
    « 
    Depuis 30 ans tout le monde sait que DSK a glissé à maintes reprises », affirme-t-il.
    Daniel Schneidermann
    accuse sur France 3 DSK de harcèlement sur deux de ses amies, et considère qu’il a un vrai problème de maîtrise de ses pulsions.
    Yannick Olland,
    envoyé spécial de RMC, est allé enquêter sur les lignes Air France qu’empuntait DSK : le directeur du FMI y avait une très mauvaise réputation à cause d’un comportement « 
    très déplacé » à l’endroit de certaines hôtesses de l’air ; l’une d’elles lui avait même rendu unepaire de claques, et aurait pu porter plainte aux dires d’un stewart, en raison d’un geste de DSK qui était allé au-delà de la main aux fesses...

    Son comportement déplacé était « 

    de notoriété publique » au sein du personnel naviguant d’Air France.

    LA PRESUMEE VICTIME DE DSK :

    Affaire DSK : comment travaillent les détectives de Strauss-Kahn

    JUSTICE– Vidéosurveillance, déstabilisation, rapport détaillé...

    De notre envoyé spécial à New York

    C’est une procédure typiquement américaine.

    En attendant d’avoir accès à la totalité du dossier ficelé par le District Attorney (le procureur), les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont engagé une agence de détectives privés, la Guidepost Solutions, basée à Manhattan, sur Madison Avenue.

    Principal objectif : décrédibiliser l’accusatrice, en l’occurrence la femme de ménage. C’est ce que les détectives d’ici appellent le « Character assassination », l’« assassinat de personnalité. » « Nous commençons par fouiller tout son réseau sur internet. Facebook, Twitter.

    Une photo en train de boire une bière, un bras passé sur l’épaule de quelqu’un qui n’est pas son petit copain, tout peut servir à faire passe quelqu’un pour alcoolique ou mensonger. Il s’agira de convai », détaille Steven Santarpia, chief investigator à la CORP investigations, qui participe régulièrement à ce genre d’enquête.

    Pour compléter ce premier balayage, les détectives, qui exercent grâce à une licence (ils sont des dizaines de milliers à New York), ont accès à un fichier payant qui réunit énormément d’informations (adresse du permis de conduire, compagnie d’assurance, etc)



    Surveillance et fouille du passé


    [b]Ce ratissage peut s’accompagner d’une surveillance de la personne. Les moyens sont divers : caméra planquée dans une clé de voiture posée sur une table, portable trafiqué, GPS collé sous une voiture… Une surveillance théoriquement impossible dans l’affaire DSK où la victime a été totalement protégée par le procureur, « changeant régulièrement d’hôtel », selon une source citée par la presse américaine ? « Money talks », « l’argent parle », répond Steven Santarpia .Pour retrouver la victime, le but est d’approcher son entourage, les faire parler en les rencontrant au détour d’un café, d’une séance à la laverie, dans un restaurant… Et pourquoi pas en glissant un billet, une méthode illégale.

    « Les avocats de DSK sont quand même dans une affaire où un homme très puissant affronte une femme très pauvre », poursuit le détective. Selon certaines sources à New York, les hommes de la Guidepost Solutions se sont déjà rendus en Guinée pour fouiller le passé de Nafitoussa Diallo et, si possible, déterrer quelques affaires. Les avocats peuvent aussi demander au juge de leur accorder un « subpoena », un droit de perquisition dans le disque dur ou le téléphone portable de la personne.



    Un rapport versé au dossier


    Le coût d’une telle enquête est très variable mais pour deux enquêteurs mobilisés pendant 6 mois, l’addition peut monter jusqu’à 90.000 dollars (64.000 euros).
    Le rapport est ensuite remis aux avocats qui le versent au dossier.
    L’équipe de détective peut également être convoquée au procès et, donc, être cuisinée par la partie adverse. « Ce n’est pas un moment facile car ils essayent alors de te décrédibiliser », conclut Steven Santarpia. Le retour de bâton.

    On devine sans se tromper que la « présumée victime » devra affronter tous les handicaps :

    • le traumatisme d’une agression
    • son déshonneur au sein de sa communauté (elle est musulmane)
    • le barrage de la langue (elle est aux U.S.A. Depuis 10 ans)
    • l’« assassinat de personnalité. » (voir explication plus haut)
    • un avocat « secondaire » (elle a choisi son nom dans le bottin)et non un ténor du barreau
    • Elle n’aura pas à sa disposition les 64.000 euros que DSK utilisera pour payer détectives privés et enquêteurs.
    ... et au fait, pendant le procès, elle vit comment (puisqu’elle ne peut plus travailler) ... et avec quoi entretient-elle sa fille de 16 ans ?

    Ainsi, le travail de salissure personnel fonctionne bien même sur Agora. Bravo, l’équipe DSK.



  • constante 23 août 2011 19:48

    Monsieur P.GAUTIER,

    Je viens de lire les 6 premières pages de votre livre (lien afnor), étant donné que vous êtes l’auteur , a part une publicité pour celui-ci ;
    Pourriez vous nous indiquez dans les grandes lignes votre base de réflexion par rapport au sujet de l’article ?

    Je site votre livres en page N°1 :
    Les informations collectées transiteront-elles toujours par les « chemins
    autorisés » ?
    Les Systèmes d’Information vont-ils continuer de coexister indépendamment
    les uns des autres ou bien vont-ils être « absorbés » dans l’Internet des Objets ?
    En fonction des cas de figure, où embarquer « l’intelligence » qui permet de
    traiter les données collectées : sur l’objet ou sur le réseau ?
    Les entreprises sont-elles prêtes à partager entièrement leurs données en
    accédant à une plateforme commune en boucle ouverte ?

    Il est évidant que le sujet est intéressant mais très subjectif et cible dans le champ des réponses aux entreprises et à la gestion des flux « objet » .

    Dans l’attente de votre réponse.



  • constante 23 août 2011 19:05

    France/Allemagne « La différence » :

    Pib en milliards d’euros courants France
    http://france-inflation.com/evolution_pib_france.php

    DatePIB
    ValeursVarPIB
    volumesVar 2011 T2496.4510.4%450.0330% 2011 T1494.3951.5%450.0530.9% 2010 T4487.2920.4%446.0920.3% 2010 T3485.1150.8%444.6460.4% 2010 T2481.3450.8%442.9610.5% 2010 T1477.6320.5%440.7930.2% 2009 T4475.0330.7%440.0490.6% 2009 T3471.5750.1%437.5050.2% 2009 T2470.961-0.2%436.5020.1% 2009 T1472.046-1.6%436.209-1.5% 2008 T4479.922-0.9%442.917-1.5% 2008 T3484.0520.1%449.556-0.3% 2008 T2483.347-0.2%451.019-0.7% 2008 T1484.111.2%454.0860.4%La crise que nous venons de vivre a été d’une ampleur inégalée depuis 1950
    Nous approchons maintenant des 2000 Milliards d’euros : nous devrions passer ce seuil en 2012.

    Pour l’Allemagne :
    évolution du PIB trimestriel de l’Allemagne 2005 -2011
    http://www.les-crises.fr/images/0620-pib/0634-pib-trimestriel-allemagne/pib-trimestriel-base-100-allemagne.jpg
    Évolution trimestrielle du PIB déflaté 2002 2011
    http://www.les-crises.fr/images/0620-pib/0634-pib-trimestriel-allemagne/evolution-trimestrielle-pib-allemagne.jpg
    contribution des secteurs à l’évolution trimestrielle du PIB déflaté de l’allemagne 2002-2011
    http://www.les-crises.fr/images/0620-pib/0634-pib-trimestriel-allemagne/contribution-evolution-trimestrielle-pib-allemagne.jpg

    Les causes !

    L’Allemagne reste très présente dans le secteur secondaire (l’industrie représente plus de 30% du PIB), celui des industries de manufacture et de transformation. L’Allemagne a gardé dans la Ruhr un empire industriel, la France a bradé le sien dans le Nord et en Lorraine à force de d’externalisation et de délocalisations en Asie ou de rachats inopportuns, par exemple de notre sidérurgie, par des entreprises ou des fonds d’investissements étrangers voire des fonds souverains indirectement.
    L’Allemagne s’est spécialisée dans les produits d’équipement, les machines-outils et les produits chimiques. La France a perdu ses plus beaux fleurons industriels comme la machine-outils. Des mutations et la cessation de certaines activités industrielles comme la disparition des charbonnages et la restructuration de la sidérurgie ont précipité la France dans une spirale infernale de désindustrialisation depuis une trentaine d’années. La mutation des industries du textile, comme celle aujourd’hui opérée dans l’industrie automobile (qui a procédé à de nombreuses délocalisations) ont rendu exsangue le tissu industriel français. Les mutations et les transformations de notre environnement de plus en plus fréquentes nécessitent une adaptation de l’outil et des entrepreneurs industriels, une chose que nous n’avons pas toujours su faire pour sauvegarder notre capital productif. Nous n’avons pas su tirer parti de notre savoir-faire, de nos compétences, innover suffisamment pour poursuivre les activités de base de notre industrie et maintenir la production, la consommation et les emplois.
    A l’inverse, l’Allemagne a privilégié l’industrie considérée comme un des secteurs économiques les plus important pour garder son autonomie et poursuivre sa croissance en préservant l’emploi (avec un taux de chômage bas)… mais à quel prix. Près de dix millions de personnes travaillent dans ce secteur (construction automobile, électrotechnique, construction mécanique et l’industrie chimique) soit plus d’un tiers de la population active.
    Lorsqu’on regarde les chiffres, on remarque que l’industrie française représente 20% du PIB national contre 78% pour le tertiaire (les services). Mais le poids de la valeur ajoutée de l’industrie dans celle de la France a chuté de 9 pts en 25 ans pour ne représenter que 14% ! Or, l’écart risque encore de se creuser car le taux de croissance de la production industrielle en France est trois fois inférieur à celui de nos voisins d’outre-Rhin. Plus inquiétant encore, la part française dans la valeur ajoutée industrielle de l’Union européenne à 27 est tombée à 11 % en 2008, au quatrième rang derrière l’Allemagne (26 %), le Royaume-Uni et l’Italie.

    Mais le tendon d’Achille de l’Allemagne ce sont bien ses exportations…
    Elles représentent 35 % du PIB contre 25 % en France. Contrairement à l’Allemagne, les exportations françaises concernent surtout l’Europe (63,8%) et l’Afrique et peu les Etats-Unis (5,5 % contre 9 % pour l’Allemagne) et l’Asie (14% pour l’Allemagne contre 9% pour France) dont la Chine (6 % contre 2 % pour la France). Ces exportations n’ont jamais été pénalisées par la force de l’euro du fait de la spécificité et de la qualité des produits allemands dont la cherté n’est pas un handicap (théorie de la concurrence monopolistique).

    Ceux que pense les allemands :
    La baisse de la population allemande a un effet positif sur le PIB par tête : le revenu est réparti entre un plus faible nombre de personnes. Mais elle a de nombreux inconvénients économiques à moyen terme, en particulier sur les ratios d’endettement financier : la dette publique et les systèmes de retraite pèseront sur une base de contribuables de plus en plus réduite.
    « Les chiffres de PIB par habitant dépeignent donc une tout autre Allemagne que les chiffres brillants du commerce extérieur. Ils permettent de mieux comprendre ses positions récentes sur les questions européennes, nourries du sentiment de son opinion publique que le reste de l’Europe s’est enrichie à ses dépens.



  • constante 23 août 2011 18:03

    Merci Onche , copie extrait du commentaire anonymous59

    III - Quelles sont les options à notre disposition ?

    1) Pourquoi y penser maintenant ?
    a) L’efficacité d’une protestation, c’est aussi une question de timing

    Effectivement, rien ne sert de batailler contre un ennemi qui a eu le temps de rameuter des renforts. De la même manière, lutter contre une mesure, contre une loi, ou contre autre chose, quand la chose est déjà entérinée officiellement, c’est la même cause perdue. En revanche, tuer dans l’oeuf une mauvaise idée est tout à fait faisable. Cela a déjà été fait de nombreuses fois, dans l’ombre.

    b) L’habitude française de combattre après la bataille - médias inclus

    Si les médias traditionnels se souciaient vraiment d’informer la population, ils n’arriveraient pas après la bataille - comme ladite population. L’exemple le plus percutant est celui de la loi HADOPI. Combattu sévèrement sur Internet dès son annonce, le projet de loi a pris du plomb dans l’aile grâce à ses détracteurs extraordinairement virulents sur le web. Néanmoins, TOUS les médias traditionnels (télévision en tête) ont fait l’impasse totale sur ce projet de loi, le nombre de personnes informées était élevé dans l’absolu, mais faible relativement. Internet a montré son potentiel, mais sans le développer. Or, une fois la loi votée, même TF1 a couvert l’évènement (en faisant certes l’impasse sur les très nombreuses critiques, et en montrant un hémicycle plein à craquer là où il n’y avait qu’une douzaine de députés - « erreur au montage », ont-ils prétendu ensuite, une erreur renouvelée sur des sujets sensibles). La population a pu savoir. Mais trop tard. Dans la culture française, abroger une loi est vécu comme un terrible échec, ça ne se fait donc jamais (on utilise plutôt des surcouches juridiques).

    c) Implication et fiabilité des médias traditionnels ?

    Soyons réalistes, dès qu’il s’agit de sujets sensibles dans les nouvelles technologies, les médias traditionnels sont muets, plus enclins à enfoncer Internet et les jeux vidéos lorsque c’est possible. Même dans des sujets d’une importance capitale comme la 4ème licence 3G, c’était quasiment le silence radio. Combien de français savent que dans un an, un compétiteur agressif arrivera sur le marché du mobile ?

    En ce qui concerne la fiabilité de ces médias, disons qu’elle permet d’exclure un fake quand on retrouve la même information sur plusieurs grands médias. Gardons tout de même une certaine retenue, le 15-18 lui-même est déjà arrivé à berner ces fameux médias, certes pas très longtemps.

    Ne vous cantonnez jamais aux médias traditionnels, utilisez Internet. Mais restez sur les sentiers battus, ou visitez les médias alternatifs (MediaPart...), et par pitié, laissez tomber les sites conspirationnistes et autres fdesouche (quoique, pour ce dernier site, toutes les informations sont vraies et sourcées, mais il en fait une agrégation...admirablement...partisane).

    2) Protestation ? Résistance ?
    a) Pétitions ?

    NON, votre 48765ème pétition en ligne ne changera RIEN ! Soyez réalistes, votre petite pétition à 100 signatures anonymes n’a AUCUNE valeur ! En dehors des grandes pétitions nationales organisées par des groupes de pression (et encore...), ce genre d’initiatives n’a JAMAIS payé et risque même de servir des intérêts personnels !

    CESSEZ DE GASPILLER DE L’ENERGIE AVEC CELA !

    b) Pages FaceBook ?

    Même remarque, exactement. A la différence près qu’une page FaceBook peut servir non pas de pétition en ligne, mais de page d’information. Ca peut alors avoir un intérêt, dans ce cas.

    c) Actes plus extrêmes ?

    Restez sérieux deux secondes, merci...Quand je vois certains parler de terrorisme ou de suicide par rapport à cette idée de la FFT, ça me fait doucement sourire...Pourquoi pas invoquer Chuck Norris, pendant que vous y êtes ?

    d) Information des gens !

    C’est CECI le véritable moyen de changer peut-être les choses. C’est lent, laborieux, on ne voit pas de progrès, et ça peut tout à fait échouer, mais informer les gens reste la meilleure manière de déclencher indirectement un contrepoids de taille, de loin.

    C’est ici que les gadgets peuvent être précieux. FaceBook, Twitter, Google+, autant d’outils qui permettent de propager une information en un temps record. Tout comme le 15-18, d’ailleurs.

    Les décideurs (tels que les gros médias) ont besoin « d’audimat ». La bonne façon d’en faire est de répondre aux attentes de personnes bien informées, en catalysant leurs exigeances. L’effet d’une méga-pétition, en gros.

    3) Changer ou non de FAI ?
    a) Si ça se concrétise

    Dans ce cas, inutile d’enfoncer les portes ouvertes ; il s’agira de boycotter les FAI qui appliqueront la mesure. Par exemple, si Free refuse de participer, cela peut-être l’occasion de résilier en leur faveur, de s’inscrire chez eux.

    Il reste aussi la possibilité des FAI associatifs en dernier recours. Mais même si j’admire ces structures, les rejoindre me paraît trop complexe pour vous. Il faudra y songer seulement lorsque tous les FAI commerciaux seront indignes d’être alimentés par votre compte bancaire. En toute honnêteté, si Free n’existait pas, je serais peut-être chez un FAI associatif type FDN à l’heure actuelle.

    b) Dans le cas contraire

    Vous vous dites certainement que vous pourrez rester alors chez votre FAI tondeur favori.

    « Oui, mais... »

    c) Consommation intelligente

    C’est la conclusion de mon propos.

    Souvenez-vous de mon passage sur la philosophie inhérente à chaque entreprise. Ce n’était pas anodin. Avec les déboires récents qu’on traverse (la crise...), on oublie parfois que l’idéal capitaliste consiste à placer le client dans la position du roi. Un roi éclairé qui dicte ses choix aux entreprises, à sa botte. Entreprises qui rivalisent entre elles pour mieux servir leur roi. On est bien loin de ce modèle, dans la réalité, malheureusement.

    La faute aux entreprises ? Pas vraiment. Le cadre légal est toujours en faveur du consommateur. Un revirement de sa part pour le choix de son fournisseur de services, de marchandises, etc, et cela bouleverserait le plus solide des oligopoles, tant qu’un concurrent digne de ce nom, même challenger, est présent.

    Je vous rappelle que je ne suis pas là pour vous dicter vos opinions, vos choix. Mais je vous invite à agir EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE. La « consommation intelligente ». J’aurais pu reprendre d’autres formules, comme la « consommation citoyenne », la "consommation responsable", mais ils ont été pervertis par des groupes d’intérêts et sont souvent infantilisants.

    Comme je suis très prétentieux, je me cite : "La différence entre le consommateur et le con-sommateur, c’est qu’à services et prix relativement équivalents, le premier pondère son choix en fonction de la politique de l’entreprise choisie, tandis que le second n’écoute que les « potes » et les spots de pub à la TV."

    AVIS PERSONNEL : Prenons l’exemple d’Apple.
    http://www.cnetfrance.fr/news/l-europe-privee-de-galaxy-tab-101-39762969.htm (Apple invente la tablette)
    http://www.pcinpact.com/actu/news/65162-apple-samsung-galaxy-smartphones-tablettes-europe.htm ?vc=1 (Apple invente le téléphone)
    http://www.macgeneration.com/news/voir/200692/apple-s-attaque-a-une-pomme-luxembourgeoise (Apple invente la pomme)
    Cela en dit long sur la philosophie de l’entreprise, selon moi, qui a bien changé depuis les années 90.
    C’est MON analyse. D’autres verront Apple comme le gentil. C’EST LEUR CHOIX. Je le respecte.
    Je ne respecte PAS ceux qui ne font tout bonnement pas de choix, qui se contentent de suivre.

    L’important, ce n’est pas d’avoir le même avis que moi, mais d’être rationnel(le). Vous pensez quasiment tous que cette initiative est honteuse. Pourtant, nombre d’entre vous continuent d’engraisser ceux qui ont pondu une telle idée. C’est loin d’être leur seule idée foireuse ! Cela montre bien leur philosophie d’entreprise, tout comme les vieilles offres d’Orange.

    Si vous pensez que cette philosophie d’entreprise ne mérite que la faillite, n’engraissez pas ceux que vous ne tolérez pas. C’est aussi simple que ça.

    Vous pensez sans doute que je pars dans l’idéologique, dans le personnel. Et le concret dans tout cela ? Bien. Laissez-moi vous exposer MON analyse (là encore, elle est PERSONNELLE, vous pouvez avoir une grille de lecture radicalement opposée, libre à vous) relative à Free et aux autres opérateurs de télécoms.

    Free, via Free Mobile, risque de chambouler le marché du mobile. Les « gros » opérateurs mobile, qui tirent l’essentiel de leurs bénéfices de cette activité, sont acculés. Ils ne le montrent pas, mais ils craignent ce concurrent agressif.

    Les multi-pack, les « offres carrées » de SFR, le B&You (foutrement attractif) de Bouygues...Ca pue les tentatives désespérées pour retenir les consommateurs avides de prix moins chers. Mais si ça marche, les prix vont repartir à la hausse. C’est pas durable et responsable, de souscrire à de telles offres. Les concurrents de Free tentent de le massacrer dans l’œuf, pour le couler "lorsqu’il est encore temps". Pour cela, il prennent des mesures radicales en faisant des sacrifices énormes pour les consommateurs, dans le but de priver Free de ressources. Mais comme je l’ai dit, c’est déraisonnable de souscrire à de telles offres, car si tout le monde fait ça, la tactique des gros opérateurs aura marché, Free aura coulé...et les gros auront de nouveau les mains libres ! Et si vous croyez qu’ils continueront alors dans leur lancée concurrentielle, vous vous fourrez le doigt dans les fesses !

    4) Le mot de la fin

    Voilà, merci d’avoir lu (ou pas). C’est mon analyse personnelle, mon explication. Néanmoins, en dehors de la conclusion de mon propos, quasiment tout ce que j’ai rédigé est étayé par des faits solides comme du béton. Vous restez toutefois libre de commenter cette analyse.


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