Serpico, je vous rappelle que l’article prétend que des mirage étaient prépositionnés au Mali, ce à quoi j’ai dit que c’était matériellement inexact car cela ne pouvait qu’être à N’Djamena qui est au Tchad. Vous apportez des articles montrant que c’est effectivement au Tchad qu’ils étaient.
Que les avions de transport déchargent à Bamako, quoi de plus normal mais vous ne prépositionnez pas à vide des avions de transport au point d’arrivée mais au point de départ des matériels à transporter.
Et afin d’être parfaitement clair, je conteste formellement ce qu’affirme l’article, à savoir le pré-positionnement de certains avions au Mali.
Et s’il vous faut une une preuve complémentaire que voltaire affirme des choses matériellement inexactes, il y a celle-ci qui vaut son pesant de cacahouètes : « En réalité, il est fort peu probable qu’Ansar Dine ait représenté une menace réelle, car la vraie force combattante, ce ne sont pas les islamistes, mais les nationalistes touaregs, lesquels n’ont aucune ambition au Sud du Mali. » Il s’avère que les nationalistes touaregs sont le MNLA qui s’est pris la pâtée par les groupes islamistes et s’avère militairement incapable de constituer le moindre danger.
Prévoyant, l’Élysée avait pré-positionné au Mali des hommes du 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine (« la coloniale ») et du 13e Régiment de dragons parachutistes, des hélicoptères du COS, trois Mirage 2000D, deux Mirage F-1, trois C135, un C130 Hercule et un C160 Transall.
Je ne me prononce pas sur les troupes au sol et les hélicoptères car je n’en sais rien mais concernant les mirage et les avions de transport, c’est une aberration. Les mirage nécessitent une base logistique importance pour la maintenance et elle est à N’Djamena. Concernant les avions de transport, on les place au point de départ de ce qu’il y a à transporter et non au point d’arrivée sinon vous avez un premier voyage à vide.
L’articlé prétend qu’il y avait volonté de déstabiliser l’Algérie. Quel en serait l’intérêt ?