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craven

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  • craven 13 mai 2009 22:06

    Bel article sur un musicien bien connu en France surtout et beaucoup moins dans son pays d’origine. Bénéficiant du soutien actif d’Hugues Panassié et du magazine Jazz Hot il a réussi a construire une carrière honorable en « surfant » sur la vague soigneusement entretenue du New Orleans Revival« . Le seul »vrai jazz" au dire des amateurs du genre et en opposition complète avec la création contemporaine du moment menée par C.Parker, Th. Monk. et bien d’autres...

    Sur le plan strictement musical Bechet n’a pas réellement apporté d’éléments fondateurs à ce style musical en perpétuelle évolution. Plus habile au sax alto qu’à la clarinette son enthousiasme et la ligne plaisante de ses mélodies emportaient l’adhésion bien plus qu’une innovation formelle que l’on rencontre chez Armstrong, Ellington, Monk, Cecil Taylor.
    Sans que cela ne soit péjoratif Bechet est au jazz ce que fut Luis Mariano au bel canto, ce qui est déjà considérable en regard des pousseurs faiblards de chansonettes qui encombrent les bacs des disquaires.



  • craven 8 août 2008 22:12

    Les divers gouvernements que nous subissons depuis quelques années nous promettent tous de belles économies substantielles grace aux divers plans de modernisation lancés avec la promotion Figaro / TF1 et consorts.

    Force est de constater qu’il n’en est rien, poudre aux yeux et rodomontades des uns et des autres. Exit les stratégies ministérielles de réforme, vive les audits de modernisation rapidement enterrés par la révision générale des politiqes publiques. La mise en oeuvre de toutes ces démarches n’a, pour solde de tout compte, servit qu’a nourrir un discours démagogique, renforcer les bénéfices déjà conséquents de quelques cabinets d’audit privés tel que Price Waterhouse, Cap Gemini, Accenture, Roland Berger, Deloitte, Mc Kinsey, Mars and Co etc... Chacun a eu sa part du lot et selon l’époque a su revendre à prix d’or ses solutions toutes faites sans aucune considération pour les administrés et l’essentiel des administrateurs.

    En conclusion rien n’a été fait et rien ne se fera tant que le pouvoir politique refusera de prendre ses responsabilités. Au contraire il est plus que certain que dans le contexte actuel le déficit budgétaire va continuer de dériver, en contradiction avec les principes validés au niveau européen et tout cela au plus grand profit de quelques acteurs du CAC 40. Le déficit collectif de toute une nation sert oh combien à consolider les marges d’une minorité, tout en arrosant de quelques prébendes tous ceux qui nous représentent qu’il soient d’un coté comme de l’autre.

    Il existe toutefois une différence singulière : aujourd’hui ce racket s’exerce quasiment au grand jour car cette insolence insupportable s’exprime sous le doux vocable de rupture.



  • craven 28 juillet 2008 00:08

    D’un gouvernement à l’autre les actions dites de modernisation, voire de réforme changent simplement de nom pour satisfaire l’ego du ministre promoteur de la chose. Ainsi sommes passés successivement des SMR (stratégies ministérielles de réforme) aux audits de modernisation puis maintenant la RGPP. Aux manettes un ministre bien sûr avec l’assentiment du premier d’entre eux et comme bras armés les grands corps d’inspection : finances, affaires sociales et administration et pour seconder, assister ces très hauts fonctionnaires, purs produits de l’ENA, des cabinets de consultants supposés produire les idées les plus novatrices et les méthodes les plus efficaces (pour un tarif journalier qui voisine au oins les deux ou trois milliers d’euros hors taxe par intervenant).

    Inspecteurs et consultants produisent de l’analyse et du rapport à tour de bras, des milliers de pages, de schémas et de croquis, livrés dans les délais. Mais au fond que sont ces rapports : il s’agit pour l’essentiel de recyclage systématique d’études plus anciennes, pieusement stockées dans les placards de l’administrations car à l’époque leurs conclusions étaient considérées iconoclastes, trop innovantes voire socialement dangereuses. Il en est de même pour les consultants. Tous ces diplômes n’ont pas et de loin inventé l’eau tiède, ils recyclent en permanence le fond documentaire de leur société mère, artiste du copié collé, de la diapo power point bien construite et relookée pour satisfaire le client. Il suffit de naviguer sur les sites gouvernementaux de l’Australie, du Canada, de Grande Bretagne pour s’en rendre compte et c’est d’autant plus facile que ces cabinets, à dimension internationale vendent leurs références pour emporter de juteux contrats publics.

     

    Revenons un instant sur les décisions de la RGPP. Au nombre de 350 environ, moins d’un quart trouvera une application réelle avant la fin de la législature pour deux bonnes raisons au moins : d’une part la formidable résistance au changement des administrations et d’autre part le manque de courage des politiques.

     

    Tout cela n’est que poudre aux yeux, miroir aux alouettes, gesticulation démagogique. Un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite ne sera pas remplacé, et alors ! Cela ne coûtera pas sensiblement moins cher au contribuable, car il faudra bien verser une pension, même mince aux partants et un salaire pendant 35 ans à l‘entrant. On reste encore à la périphérie des problèmes.

     

    Absence de rigueur budgétaire en nous laissant croire que l’essentiel de la charge repose sur les frais de fonctionnement de l’Etat. Les gisements d’économie sont ailleurs : en premier lieu la dette et ses intérêts et en second lieu les transferts et autres aides en faveur des entreprises. On ignore qu’au fil des ans et des législatures des dispositifs d’aides plus complexes les uns que les autres ont été mis en place, se superposent et prospèrent au grand bénéfice des initiés. Le tout pour une dépense d’un peu plus de 65 milliards d’euros par an ! Ce montant est supérieur au budget de l’éducation et de la recherche, plus cher que les militaires, mais totalement invisible et qui rapporte plus que l‘impôt sur les sociétés, . Aucun dispositif imaginé n’a été évalué sérieusement, on suppose simplement qu’il sert car la demande existe, et ce ne sont pas les entreprises qui vont se plaindre. Un excellent rapport a été réalisé sur le sujet dans le cadre des audits de modernisation, la presse spécialisée l’avait évoqué mais sans aller plus loin et tout est retombé dans l’oubli.

     

    Il convient de noter aussi que l’objectif initial de la RGPP était de trouver les voies et moyens pour atteindre l’équilibre budgétaire vers 2011, 2012 : donc diminuer la charge de l’État d’environ 60 à 70 milliards d’euros. Mais les plus hautes autorités ont décidé de surseoir aux travaux de la RGPP sur les transferts et interventions, tout en maintenant la pression sur les aides à la personne : remise en cause du RMI, revue des allocations aux handicapés, études diverses sur les allocations familiales au prétexte de tout simplifier et le pire est à venir.

     

    En fait tout change, rien ne change même si la mode est à la rupture. On ne nous trompe ni plus ni moins qu’auparavant, mais aujourd’hui le discours se nimbe d‘une insolence de plus en plus insupportable.

     

     




  • craven 4 juillet 2007 22:13

    Je rejoins totalement l’analyse de l’auteur ainsi que les témoignages qui suivent cet article.

    Les statisques, comptages et autres mesures de l’activité publique s’avèrent devenir le nouvel outil de management de l’appareil d’Etat. En effet depuis la mise en oeuvre de la LOLF (loi organique relatives aux lois de finances)il est demandé aux ministères de renseigner en quasi totalité l’activité de leurs services respectifs. Les responsables de programmes de politique publique (la sécurité en est un parmi les quelques 130 qui composent le budget de l’Etat)doivent s’engager annuellement sur l’atteinte des objectifs qui leurs sont assignés. La mesure de ces résultats s’opère à l’aide d’indicateurs divers et variés. Ces responsables de programme ont eu en charge la détermination de ces indicateurs dont la validité a été vérifiée par des instances prétendues qualifiées (parlementaires, inspection des finances, direction du budget). Compte tenu de la nature même de cet exercice de transposition hasardeuse de méthodes issues du monde industriel à l’action publique il est normal que d’une part l’approximation des périmètres mesurés, la nature des l’indicateurs et d’autre part l’absence de doctrine d’emploi conduisent à l’expression purement arithmétique d’une formalisation biaisée ouverte à toutes les manipulations de basse politique et de démagogie. J’invite tout citoyen à consulter toute la documentation disponible sur ce dispositif (projets annuels de performance et rapport annuels de performance qui accompagnement respectivement la loi de finances initiale et la loi de règlement). Ces documents sont publics. Aujourd’hui nous entrons de plein pied dans un monde dont les frontières et les paysages sont dessinés par des comptables et des technocrates au sang froid, totalement isolés dans des tours d’ivoire parisiennes et qui se gardent bien de rencontrer le quotidien et ses difficultés de tous ordres.



  • craven 25 mai 2007 20:15

    En ces temps incertains et d’inculture notoire cet hommage à René Char tout en citant Aron et Chateaubriand laisse entendre que la machine à produire du non sens n’a pas encore tout laminé, tout nivellé. Il existe encore ici et là des espaces de liberté où il me plait d’entendre des idées autres que celles des pseudo intellectuels qui encombrent l’espace d’un discours aussi pailleté que vide et devant lesquels se pâment les saltimbanques à la petite semaine des médias.


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