Vous considérez la « problématique médicale (? ??) essentielle ».
Pourquoi ?
Votre conception du fonctionnement bio-psychologique semble quelque peu datée.
En lieu est place de votre conception unilinéaire du développement des psychopathologies, reposant sur un déterminisme biologique (génétique) et une additivité des facteurs, les conceptions contemporaines conçoivent le développement comme le fruit de processus bidirectionnels entre systèmes enchâssés depuis les interactions géniques dans un milieu physico-chimique intracellulaire jusqu’aux influences des caractéristiques du macrosystème (culture, valeurs, religion...).
Savez-vous que les expériences traumatiques affectent le matériel génétique en le modifiant, pouvant ainsi participer à la transmission de fragilité quant à la réponse au stress ?
De même, vous semblez méconnaître les conséquences des problèmes liés à l’attachement, ou de la maltraitance (physique et/ou psychologique, carences, abus sexuels, etc.) sur le développement psychologique et les manifestations comportementales associées.
S’il est une attitude arbitraire, elle est bien davantage de votre fait en présupposant d’emblée une origine médicale et relevant de la psychiatrie (que je n’ai pas exclue comme vous dites, j’ai simplement écrit que cela ne relevait - a priori - pas de la psychiatrie, ce qui est différent).
LA théorie du genre est une manipulation idéologique agitée par des groupes aux idées bien arrêtées sur bien des choses. Elle n’existe pas. On parle au niveau scientifique DES théories du genre, ce qui est très très différent.
Quant à votre façon de présenter les choses, elle traduit un parti pris qui met doute la crédibilité à vos propos. J’aimerais bien que vous me précisiez (avec des références sérieuses) dans quel rapport de l’OMS il est question « d’apprentissage de la masturbation dès la maternelle ».
Attention à ne pas aller trop vite dans la désignation de’s) origine’s) de ces troubles externalisés du comportement, car il est indispensable de disposer de faisceaux concordants d’indices pour les attribuer à des’abus ou des sévices sexuels. Sans écarter cette possibilité, il peut s’agir de bien d’autres choses...
Ainsi, pour un même trouble, il peut s’agir d’un facteur causal unique dans un contexte donné - par exemple un traumatisme, un problème biologique -, comme le fruit d’une interaction entre de multiples facteurs , biologiques, socio-affectifs, socio-culturels et socio-économiques, comme c’est plus généralement le cas.