Je viens de lire votre topo, bien que l’on puisse qu’être que d’accord avec les abus que vous dénoncez, je ne pense pas qu’un sociologue soit à même de pouvoir fournir un avis éclairé concernant le placement.
Je suis bien entendu d’accord que le placement ne doit être décidé que sur la base de constatations rigoureuses et non sur la base de présomptions ou d’un simple signalement sans plus de vérifications. Il est aussi bien connu que ces décisions de placement sont bien prises avec beaucoup plus de précautions quand les parents sont des « notables »...
L’intérêt supérieur de l’enfant doit être l’élément essentiel à considérer... Or, bien souvent est privilégié la sacro-sainte croyance que les géniteurs sont primordiaux dans le développement de l’enfant. Or, il n’en est rien, et c’est bien souvent le contraire dans de nombreux cas de placements judiciaires (il n’en est pas de même pour les placements administratifs. Le travail admirable des assistants familiaux est souvent mis à mal voire ruiné par des décisions judiciaires autorisant le retour, même pour quelques heures, de l’enfant auprès de ses parents maltraitants.