Il me semble que Macron veut supprimer l’impôt et la CSG sur les revenus financiers et la remplacer par une flat taxe de 30%.
Les retraités aisés tirant l’essentiel de leurs revenus des locations ou des placements en bourses, s’en tireront donc avantageusement (tranche de 30% d’impôt + 7.5% de CSG remplacées par 30% de flat taxe).
Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage.
Le vrai débat n’est pas spécifiquement Yann Moix.
Dés qu’une personne « raisonnable » apporte une critique trop vive et trop dangereuse du libéralisme, c’est toujours le même procédé qui ressort systématiquement ; tel un scénario écrit et rejoué scrupuleusement.
Le coup porté varie entre l’accusation sans fondement en lepénisme et en antisémitisme.
La technique est toujours la salve : porter plusieurs coups de suite de différentes personnes.
L’arme est toujours la même : la fausse gauche bourgeoise et dépravée, vendue au libéralisme. Toujours trop contente de se refaire une virginité en se drapant de blanc et jouer senseurs...
Cette salve contre Onfray ressemble furieusement à celle contre Tadeï. Celui-ci donnant trop la parole aux anti-libéraux dans son émission, s’est vu sournoisement accusé d’antisémitisme.
Quand on veut se débarrasser d’un anti-libéral, on dit qu’il est d’extrème-droite.
Que l’intégration soit un processus lent, je le comprends.
Que le sentiment d’appartenance a une patrie d’origine ne se dissipe que sur 2 ou 3 générations, je le conçois.
Mais le cœur du problème est que toute assimilation commence donc par un sentiment de double appartenance.
Or, chez une partie de ces descendants d’immigrés, le sentiment d’appartenance à un pays d’origine n’a jamais voulu faire la moindre place dans leurs cœurs à la France.
« Le déploiement de drapeaux algériens place de la Bastille, lors de l’élection de François Hollande » ou les sifflets de la Marseillaise dans un stade de foot lors d’un France-Algérie sont les signes de la bêtise, de la haine et d’un rejet violent de ce processus d’assimilation.
A eux alors d’assumer ce refus de l’assimilation et d’en tirer pleinement les conséquences.