@ zen : c’est peut-être un pataquès mais la confusion qui émane de mon discours est peut-être dûe à la crértinisation des jeunes d’aujourd’hui (dont les pseudo-anars-soixante-huitards-je-fais-la-révolution-puis-je-m’achète-une-mercedes-et-une-villa-à-40-ans-en-laissant-pourir-les-jeunes-de-maintenant-dans-leur-merde-et-esclavagisés-dans-un-CDD sont sûrement la cause).
La plupart des jeunes que je côtoie ne se posent même pas ce genre de questions. Existe-t-il un juste milieu entre l’hypocrisie et le cynisme ? Est-il possible de vivre ensemble ? Tout ça ils s’en foutent ! Ils ont bien compris que la vieille génération se foutait d’eux comme de leur première branlette.. C’est dans le machiavélisme qu’ils se réfugient :
- après moi, le déluge !
- le réchauffement climatique, les crises ? C’est pour après ! Dansons sur ’boom boom pow’ et tout ira bien.
- de toute façon, j’aurai pas de pension donc je vais vous le foutre dans le fion !
Et j’en passe, et des meilleures...
J’ai les moyens de vivre seul, mais j’ose encore penser qu’il est possible de vivre ensemble en société.
Ah oui, pour répondre à « l’Enfoiré », Darwin n’était ni de gauche ni de droite, il n’était même pas militant politique d’ailleurs (c’était un homme intelligent quand même). C’était juste un humaniste, un ’humain’. Choses que l’on rencontre très rarement aujourd’hui.
Ce que tu dis et le maigre nombre de réactions qui suivront me font penser que la majorité a déjà décidé pour nous. Nous sommes en démocratie après tout.
Une époque d’esclaves du système se prépare et je ne sais pas ce qui pourra l’arrêter. Pas la génération lobotomisée actuelle en tout cas.
Tout est dans tout. Economie, finance, politique, syndicalisme, justice, droit, journalisme, recherche scientifique, etc... Toutes les discplines que l’on peut étudier à l’unif en somme ;).
Seul l’Art permet de sortir quelques instants de ce marasme incohérent en jetant un regard abstrait sur le monde.
Les politiques sont comme les médias. Ils se nourissent de la haine qu’ils créent eux-mêmes. C’est la raison pour laquelle ils se reproduisent de génération. Malgré la volonté qu’ils ont de faire que « tout aille bien ».
La seule
peur de mourir est de revenir réincarné. Ou « only fear of death is coming
back reincarnated ».
Je
m’explique. Pas de cacas nerveux, les amis.
L’histoire
des hommes (et des femmes) est la même depuis que le monde existe. Une sorte de
paradoxe. Les gens qui n’aiment pas la vie font chier ceux qui aiment la vie en
les empêchant de vivre. Ce que ces derniers arriveraient à faire gentiment si
les premiers n’existaient pas.
Que la
cause de cette envie de faire chier les autres se trouve dans un traumatisme
immémoriel ou dans un conditionnement d’une lignée de personne qui sont
programmées pour se sentir intérieurement « élus » pour
« diriger » les autres – lesquels n’avaient rien demandé – en les
faisant soit dit en passant chier à mort (au sens littéral et non figuré du
terme), n’a pas vraiment d’importance. Quelle que soit la cause, le résultat
est là : ceux qui pensent trop avec leur tête et pas assez avec leur bite
font chier ceux qui pensent trop avec leur bite et pas assez avec leur tête.
La seule
peur de mourir est de revenir réincarné car :
- Soit on
se retrouvera dans le camp des « dirigeants » qui font chier leur
monde parce qu’ils n’arrivent pas à se satisfaire de ce qu’ils ont maintenant
et que ceux qui se satisfont des joies modestes de la vie les horripilent au
plus haut point.
- Soit on
se retrouvera dans le camp des « soumis » qui aiment les vraies
choses de la vie. Qui ne demandent qu’à avoir une vie pépère tout en sachant qu’elle
a une fin mais qui s’en accomodent bravement puisque finalement c’est comme ça
que sont les choses.
Pour
résumer. Sans prendre parti pour aucune des parties. En ne faisant aucun appel
à qui ou quoi que ce soit. Ni à la raison. Ni aux bonnes âmes. Je déclare
platement : l’humanité est en train d’être détruite par une lutte
éternelle qui oppose :
- Ceux qui
ne se satisfont pas – et ne se satisferont jamais - de ce qu’ils ont
maintenant. Ceux qui pensent que la vie est une lutte sans fin vers un perfectionnement
ultime ;
- Et ceux
qui veulent vivre l’instant présent en rêvant. Ceux qui veulent simplement être
heureux d’être ce qu’ils sont maintenant. Même si cet état de fait peut
paraître con et obscène pour certains.
On dit que l’espoir est la foi en la nature
humaine. Il est sur le point de nous quitter. A jamais.
Pour moi, l’utopie c’est plûtot un but à atteindre, quelque chose vers lequel il faut tendre sans forcément devoir le réaliser... sinon ça cesse d’être une utopie.
C’est plutot un but que je me fixe en sachant au fond que je ne vais jamais l’atteindre mais ça donne un sens à ce que je fais et c’ets déja pas si mal.
C’est déjà difficile de se changer soi-même alors changer les autres et le monde oui c’est une utopie.
Le problème c’est qu’il y a trop de gens aujourd’hui qui disent « personne changera le monde », c’est peut-être réaliste mais ça pousse à l’inaction et au défaitisme, comme si c’était déja perdu d’avance. Ce qui fait qu’il n’essaient même plus de tendre vers quoi que ce soit.
Or, si le monde change pour une personne, si sa vision du monde change, le monde est déjà changé.
Mais peut-être la majorité des gens n’a t-elle pas envie de changer ? La liberté grapillée au fil des siècles (sur dieu, les contraintes du pouvoir) fait que l’homme est maintenant totalement libre de choisir ce qu’il va faire et n’aura personne d’autre à blâmer que lui-même en cas d’échec...