Il est tout de même assez révélateur de voir que les européistes pensent qu’une sortie de l’Europe signifierait frocément l’anarchie. Ils admettent donc, implicitement, que le vrai pouvoir est de plus en plus concentré à Bruxelles, vu que s’en affranchir provoquerait forcément une abscence de pouvoir.
Puis il est clair que, dans leur propagande, ils confondent tout, en reproduisant de façon caricaturale le raisonnement européiste de base, en associant le désir de sortie de l’UE au nationalisme, puis à la misère sociale, et donc à l’anarchie. De plus, ils partent d’un postulat erroné, qui est que le FN souhaite réellement sortir de l’UE.
Bref, « Anarchy », ou comment préparer les masses à l’arrivée du TAFTA...
Tel que je le vois, un oligarque peut-être un bourgeois, mais un bourgeois n’est pas forcément un oligarque. Le bourgeois n’est donc pas « l’ennemi à abattre », il n’est qu’une incidence, le résultat d’une société inégalitaire, l’oligarque en revanche ne fait pas que profiter du système pour lui, il a également, d’une façon d’une autre, un pouvoir sur une partie, voir sur la totalité de la population. L’oligarque est donc bien plus dangereux.
Sinon, je trouve effectivement le concept de lutte des classes dépassé, dans la mesure où l’existence même de ces classes est à reprocher au système et à ceux qui le dirigent (et non à votre voisin rentier, qui a pu se payer sa nouvelle voiture parce que l’ancienne avait déjà 5 ans et un feu cassé). La lutte des classes n’est pour moi qu’un moyen de plus qu’ont les dirigeants de diviser la population, pour mieux la dominer.
Je suis d’accord avec le fond de l’article. Le fait est que peu importe la position prise lors de conflits internationaux, on finira toujours par soutenir une oligarchie plutôt qu’une autre (je dis « oligarchie », car ici, le terme « bourgeoisie » est mal employé). La raison est simple : toutes les régions du monde sont gouvernés par des oligarchies, dont les buts sont semblables, à savoir garder leur position dominante et continuer de s’engraisser sur le peuple en le faisant partir à la guerre, en le faisant travailler, consommer, etc...
Il est également vrai que parmi les « anti-systèmes » de tous bords, beaucoup ont tendance à soutenir aveuglément un pays, un dirigeant ou une idéologie, en refusant d’en voir les crimes, les intérêts, ou les défauts. Je pense que ces comportements sont surtout dû au fait qu’on voit toujours l’herbe plus verte chez le voisin, ce qui a tendance à nous faire préférer n’importe quel pays/dirigeant/idéologie, tant que ce n’est pas celui/celle qui nous domine.