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Daniel Roux

Daniel Roux

La direction d’Agoravox m’interdit de commenter les articles de "Christelle Néant" :
« En raison de signalements pour non respect de la charte, vous ne pouvez plus réagir sur cet article. »
La direction d’Agoravox n’a pas répondu à ma demande d’explication.
Je réfléchis sur l’intérêt de participer à un média « citoyen » pratiquant une censure sélective, en donnant de plus en plus de visibilité à la propagande.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/08/2007
  • Modérateur depuis le 15/05/2008
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Derniers commentaires



  • Daniel Roux Daniel R 17 novembre 2007 23:48

    Rien ne nous oblige à voter pour ces 2 partis confits et complices que sont l’UMP et le PS.

    Rien ne nous oblige à regarder TF1, F2 et les autres du même genre, à lire la presse financée par les groupes militaro-industriels.

    Tous les politiques le savent, deux techniques à toutes épreuves manipulent les foules.

    - Les électeurs votent proportionnellement aux nombres de passages à la télévision et peu importe le discours.

    - Les électeurs votent pour celui qui est en tête dans les sondages.

    Plus besoin de convaincre, tenez les médias et les instituts de sondage et vous tenez les élections.

    Le monde antique le savait déjà, la démocratie ne peut pas fonctionner sans un peuple éduqué et éclairé. La médiocrité organisée de l’information de masse nous a mené au populisme aussi surement et naturellement que les fleuves coulent vers la mer.



  • Daniel Roux Daniel R 17 novembre 2007 17:01

    Le populisme est une perversion de la démocratie.

    Lorsqu’un chef d’Etat s’obstine dans une politique ploutocratique sous prétexte qu’il est élu par plus de 50 % des électeurs et que tout était dit dans ses discours, on est dans le populisme.

    Concernant Aristote, ce n’est pas lui et son pragmatisme qui sont responsables de la destruction de la pensée antique. Il s’agissait pour l’Eglise du dieu unique et parfait de remplacer l’idée d’origine indo-européenne des cycles infinis par l’idée d’origine sémite, d’un parcours linéaire, de la création de l’univers par Dieu jusqu’à la la résurection et la défaite du Mal .



  • Daniel Roux Daniel R 17 novembre 2007 10:27

    Lorsque les chiffres ne veulent rien dire, que le pouvoir est confisqué par une clique et ses experts intéressés, que les sondages d’opinion bidonnés remplacent les consultations électorales, que le contrat social sur la répartition des richesses est bafoué aussi grossièrement, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne, il n’’est plus possible de parler de démocratie. Nous sommes dans un autre système et peu importe le nom que lui donneront les historiens : « Oligarcocratie » ?

    Un système qui se satisfait de ses propres manipulations, comme transférer de la colonne « chômage » à la colonne « malades » ou « handicapés », pour pouvoir prétendre que le problème du chômage est résolu.

    Un système qui met en avant le pragmatisme pour camoufler son cynisme et gouverner contre le peuple. Qui rentre en guerre sans vraiment de raison sous prétexte d’un soutien aveugle à un gouvernement tiers.

    Obtenir par les promesses, le chantage ou les pressions, le soutien d’un nombre suffisant de parlementaires et d’une presse sous contrôle, est un mode de gouvernement qu’aucun démocrate ne peut soutenir.

    Ce type de politique est à la portée de n’importe quel populiste démagogue et jette un doute sur notre mode de désignation des gouvernants.

    D’autant que les décisions importantes sont prises, par les institutions internationales non démocratiques , l’OMC (dans laquelle l’Europe négocie) et le Conseil Européen, le Conseil de l’Union Européenne ou la Commission. Tendances que le nouveau traité européen ne fait que renforcer.

    Certes la démocratie n’était qu’une utopie comme le communisme ou l’anarchisme. Comme toutes les utopies de ce type, elle nous est inaccessible mais nous aimions nous y référer. Nous sommes trop égoïstes, avides, cupides, ... , pour espérer atteindre une gouvernance parfaite mais de là à accepter de sombrer dans cette parodie, il y a un pas qu’il ne faut pas franchir.

    l



  • Daniel Roux Daniel R 4 novembre 2007 14:27

    L’argument « Sarkozy l’avait dit pendant sa campagne » n’est pas recevable. Il en a dit tellement.

    Les électeurs votent pour élire un Président pas pour telle ou telle promesse. Ils ont été sensible à son dynamisme et à sa pugnacité mais n’ont pas donner un blanc seing.

    Ou alors il devrait démissionner lorsque sa cote sera en dessous de 50%.

    Quand à la répartition des pouvoirs, vous savez bien que le parlement est le dernier servi. La Commission, non élue, garde l’initiative et le dernier mot.

    Je rappellerai que les Français dans leur majorité sont très attachés aux services publics. Malgré cela, ils sont démantelés. Les parlements nationaux n’y peuvent apparemment rien et pourtant ils ont plus de pouvoirs que le parlement européen.

    Pour conclure, il est bien dommage que la seule façon de dénoncer le nouveau traité, illégitimement ratifié, sera de quitter l’Europe. Un jour ou l’autre, il y aura bien un nouveau populiste-démagogue pour enfourcher ce cheval là et rappeler cette embrouille.



  • Daniel Roux Daniel R 3 novembre 2007 23:33

    J’aime bien votre style. L’article est bien écrit, se lit facilement et l’attaque sur Fabius est bien menée.

    Cependant, certains arguments sont pernicieux. Certes la démocratie représentative est aussi légitime que la démocratie directe mais c’est toujours au nom du peuple que les élus agissent. Lorsque parfois l’enjeu est tel que l’avis du peuple est nécessaire, on organise un référendum. Le résultat s’impose à tous et surtout aux représentants. Repasser le plat comme si de rien n’était, est une forfaiture et ce n’est plus légitime. Les fossoyeurs sont ceux qui discréditent l’idée même d’une Europe démocratique.

    Le débat de 2005 s’est étendu sur plusieurs mois. Le OUI était favori tant que les Français pensaient que l’on construisait une Europe enfin démocratique. Lorsque nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait du dernier coup pour nous exclure définitivement des décisions importantes, le NON a prévalu.

    N’oubliez pas que le texte de la Convention a été fortement amendé par les chefs d’Etat, au point que beaucoup de participants ne le reconnaissaient plus.

    Si vous êtes un démocrate, pour ou contre le traité, vous ne pouvez pas accepter cette manoeuvre.

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