Cantonales 2011 : pourquoi voter clairement à gauche est nécessaire ! "Dimanche prochain, il est essentiel que les suffrages confirment,
partout en France, le choix de candidats qui défendent les valeurs de la
social-démocratie..."
Sans aucun problème, il faut voter à gauche ! mais tirer un trait d’égalité entre gauche et social-démocratie, alors là, il faut oser !
Lorsque l’on analyse les comportements de la social-démocratie dans toutes les sphères européennes (des commissions jusqu’au parlement), il est difficile d’apercevoir une différence notable d’avec la droite néo-libérale.
A l’échelon international ; est-ce qu’un Pascal Lamy ou un Dominique Strauss-Kahn se sont démarqués un tant soit peu du capitalisme ?
Pour l’instant il ne faut pas demander plus au 2d tour des cantonales : infliger une sanction au sarkozysme, et empêcher qu’il y ait un seul élu de l’extrême droite !
Après, en fonction des propositions, on verra bien qui est de gauche ou pas.
DSK ou Royal ? « rien à secouer » comme il se dit en langage populaire. Moi, ce qui m’intéresse, c’est ce qui se passe à gauche, et donc exclut ces deux personnages.
MAM imite notre Sarko qui lui aime le yacht de Bolloré pour ses vacances. Elle y ajoute en plus la bêtise de ces privilégiés actuellement au pouvoir qui ne se rendent même plus compte qu’ils discréditent en permanence la France. Des petits Ben Ali en puissance ! Mais celà ne permet pas de dire que Ségolène n’utilise pas la langue de bois et serait un modèle d’honnêteté. Pendant la campagne des présidentielles, n’a - t- elle pas (en catimini) proposé à Bayrou d’être son premier ministre en cas de victoire ? Bel exemple de transparence politique !
La confiance ? un faux problème. Quant on ne connait ni les tenants ni les aboutissants, avoir ou ne pas avoir confiance ne veut rien dire. A tous les niveaux, la seule solution, difficile il est vrai à mettre en oeuvre, c’est le contrôle démocratique, c’est à dire celui du plus grand nombre. En économie comme en politique l’existence de contre-pouvoirs est une nécessité absolue. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il reste beaucoup à faire.