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David MAHOUNGOU

Diplômé de l’ Institut de Politique et de Gestion du Développement de Belgique. La recherche des voies et moyens pour développer le continent africain est mon centre d’intérêt.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/10/2007
  • Modérateur depuis le 19/06/2010
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Derniers commentaires



  • David MAHOUNGOU 18 décembre 2010 00:49

    Autant que je sache tous les Belges ne sont pas des Francs-maçons, car il y a dans la Société humaine différents systèmes de pensée régis par le principe de libre-adhésion : le caractère rationnel de la liberté a sous-tendu la construction de l’Etat belge.
    La franc-maçonnerie appartient au domaine de l’ésotérisme, étant donné sa connotation secrète et de cercle d’initiés. Ainsi, une réflexion analytique qui prône une tendance à la généralisation comporterait un biais.

    En effet, la réalité belge peut être assimilée à un système qui fonctionne suivant la logique d’interaction ou d’influences réciproques. Un tel système est dit « complexe », et mérité d’être analysé dans sa globalité.

    Par ailleurs, l’affirmation de l’identité wallonne ou flamande n’est pas de nature à nier l’existence de l’âme belge. Pour preuve, la Seconde Guerre mondiale qui a fréquemment avivé les vieilles divisions nationales et qui en a même créé de nouvelles, n’a pas fait de Bruxelles un mur pour scinder la Belgique en deux Etats souverains. Puisque, devant l’ennemi nazi, les Belges n’ont pas été des tortues à double carapace, et qu’ils ont bien défendu les intérêts supérieurs de la nation. Force est de constater que l’identité n’a pas été une fiction, sinon l’unité du peuple belge serait depuis longtemps dissoute.



  • David MAHOUNGOU 5 décembre 2010 01:26

    Certains propos relevant d’une spéculation vaine font penser à l’histoire de la tour de Babel dans le sens qu’ils inhibent le progrès de la science.

    En effet, du point de vue de l’épistémologie, un discours exempt de tout verbiage, doit nécessairement suivre le cheminement suivant : filiation, conflit et dépassement. Cependant, je constate avec désolation qu’il n’y a ni conflit ni dépassement dans la pilule de Chuppa. Ce qui dénote de la façon la plus évidente le style d’un fossoyeur de la science.



  • David MAHOUNGOU 27 juin 2010 14:28

    Mon cher JJ, votre message relève du forcing interprétatif dans la mesure où vous semblez faire une lecture dogmatique de mon message. J’aimerais simplement vous dire que c’est en éliminant d’abord la liberté d’exister des civilisations, ou les différences entre les civilisations, que l’on en vient à priver tout homme de son semblable. On en déduirait alors qu’une civilisation ayant la prétention à être la « Civilisation Unique » est un système de décivilisation. Vous comprendrez aisément par là le sens d’une machine à destruction des civilisations étrangères mise en marche par l’Occident.



  • David MAHOUNGOU 27 juin 2010 01:50

    Vouloir saisir ce qui permet l’hégémonie tranquille de la culture occidentale, certaines complicités innocentes dont elle bénéficie ne signifie pas que je veuille instruire le procès de la raison ou participer à ce qu’on désigne avec justesse de l’irrationnel.

    Mon cher JJ, je n’ai pas fait ici de la masturbation intellectuelle pour m’autoriser à dire que tout roitelet était enclin à faire l’agneau. Naïf, je ne le suis nullement puisque je reconnais avoir dit que le nègre avait perdu son caractère guerrier pendant la colonisation. Toutefois, on notera que l’activité guerrière des nègres était assimilée à du banditisme, au mépris des réalités socio-culturelles des territoires concernés, il ne saurait s’agir de problèmes politiques chez les nègres. Logiquement, l’autoritarisme est associé à l’émergence du phénomène politique dans une communauté où les liens personnels du sang deviennent diffus : l’ensemble constitué par les colonisants et les colonisés (colonie) en est une illustration.

    Il est inutile de rappeler ici les détails d’un lien étroit entre la conquête et la colonisation. Je préfère m’arrêter au processus par lequel le colonisateur a établi son autorité.
    Pour justifier son intervention, il a d’abord cherché à affaiblir l’autorité préexistante en lui attribuant des agissements barbares ainsi que l’initiative de la révolte. Après cela, il a fait admettre le principe de reconnaissance de l’autorité politique établie par lui de manière à présenter les roitelets comme de véritables fantoches par rapport à la responsabilité des vrais hommes politiques : on a dû refuser de voir qu’un type particulier d’organisation de la Société puisse exister sur un modèle différent du modèle occidental.

    Par ailleurs, je sais pertinemment que le travail forcé et l’esclavage ne sont pas nés de la colonisation. Mais les motivations n’étaient pas les mêmes, il ne s’agissait pas d’une vocation fondamentalement à la fois agressive et raciste, inhérente à la nature des êtres ayant un qualificatif inférieur ou sauvage.

    La situation chaotique que connaît le peuple haïtien semble être le reflet d’un drame historique, difficilement imputable à un destin tragique de l’homme.
    Haïti est en effet un pays à vocation agricole, et les français y avaient développé une économie prospère de plantations (sucre, café) au détriment des cultures vivrières. Mais cette nouvelle donne marquée par l’exploitation économique n’a pas pu empêcher la révolte des esclaves menée par Toussaint Louverture. Et, on évoque aujourd’hui que le peuple haïtien est extrêmement pauvre, mais au nom de quoi est-il pauvre ? Au nom de la richesse occidentale, au nom d’un système de besoins et d’accumulation de biens propre à l’Occident.
    En effet, les Societés primitives n’étaient pas pauvres, les biens qui leur étaient nécessaires n’étaient pas rares et leur existence ne se bornait pas à subsister. En fait ce n’est qu’au moment où la machine à destruction des civilisations étrangères avait été mise en marche par l’Occident que sont apparues conjointement richesse et pauvreté.

    De toute évidence, la rupture avec le marché mondial est à l’heure actuelle utopique en raison de l’effet veblen que les biens produisent chez les consommateurs. Bien que le prix soit un facteur de discrimination et d’exclusion, mais il est également un facteur de distinction. Pour éviter la résurgence d’un malaise social, il est préférable de lutter avec la pauvreté, plutôt que de lutter contre ce phénomène.



  • David MAHOUNGOU 20 juin 2010 15:01

    Je n’ai nullement l’intention de faire une bible pour répondre à un tel message. Mais de manière simpliste et schématique, je dirais que ceux qui détenaient le pouvoir économique -grâce à l’arme financière- dans le système colonial avaient intérêt à créer et à diffuser les conditions idéologiques propres à perpétuer ce pouvoir. A l’évidence, ils ne peuvent pas cautionner, aujourd’hui, une analyse qui s’efforcerait d’élucider les mécanismes de la domination grâce auxquels les Etats dominants tirent parti de la situation de sous-développement des pays dépendants : l’Occident a bel et bien légitimé et soutenu les pouvoirs dictatoriaux.


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