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  • nounoue david samadhi 2 juin 2008 03:34

    pour prévenir une crise sociale et financer les défis mondiaux !!!

    SOMMAIRE

    Introduction


    Première Partie – Les effets socio-économiques dramatiques d’une spéculation monétaire excessive et le manque de ressources financières pour y pallier

    • Les effets dramatiques d’une spéculation monétaire excessive
    • Manque de ressources financières pour relever les défis mondiaux

    Deuxième Partie – Maîtriser le système financier international en instaurant un mécanisme d’imposition des transactions de devises

    • La proposition de taxe type Tobin
    • La solution réaliste de Spahn : une taxe sur les transactions de devises à deux volets
    • Autres questions en suspens concernant la mise en oeuvre

     

    La spéculation sur les matières premières ou comment s’enrichir sur la faim dans le monde

    Voici un article du Monde du 23 avril dernier concernant la spéculation1 sur les matières premières. Mais avant, on vous livre quelques-unes de nos réflexions sur le sujet.

     

    On pouvait déjà s’inquiéter des rendements exigés aux entreprises par les spéculateurs sous peine de retirer leurs billes pour une autre entreprise ; ces mêmes entreprises étant alors contraintes de délocaliser, de faire des plans sociaux pour tenir les objectifs intenables au mépris des catastrophes que cela peut engendrer dans les familles, les villes, les régions…

     

    On pouvait récemment s’indigner des fonds spéculatifs “vautours” qui rachètent les dettes des pays - africains notamment - puis les trainent en justice afin de réaliser des profits2, les entrainant encore plus bas dans les profondeurs de la misère.

     

    On découvrait l’été dernier la crise des subprimes, ces crédits hypothécaires attribués de manière hasardeuse, responsables aujourd’hui de l’expulsion de plusieurs milliers d’américains de leur logement et qui coûterait la modique somme de 945 milliards de dollars aux banques mondiales (cf Article de libération du 8 Avril 2008).

     

    Mais que dire des spéculateurs qui cherchent à faire du profit sur les produits alimentaires ? Alors que les dernières récoltes ont été dramatiquement basses un peu partout dans le monde, que de plus en plus de surfaces agricoles sont allouées à la production d’agrocarburants, que la demande est de plus en plus forte au niveau mondial, une certaine catégorie de financiers n’hésite pas à spéculer sur la faim et la mort des gens. C’est tout simplement ignoble. Qu’il y ait des échanges sur les marchés de matières premières3 à des fins commerciales nous semblent légitime et même normal, mais quand il s’agit d’échanges à des fins de profit uniquement, c’est insupportable. Lorsque 854 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, ce genre d’activité spéculative est proprement criminel.

     

    Le programme alimentaire mondial (PAM) compare la crise alimentaire actuelle qui est en train de sévir, à un tsunami silencieux (article du Monde du 24/03/2008). Ce genre d’activité n’est pas admissible et devrait être interdite. La régulation de telle activité doit être mise en place au plus vite.

    La spéculation sur les matières premières affole le monde agricole

    Le Monde, 23 Avril 2008

    “Du jamais-vu” : depuis des mois, les observateurs du monde agricole répètent tous la même chose à propos de la folie qui s’est emparée des cours des matières premières. Parallèlement à l’envolée des prix du blé, du riz ou du soja, la volatilité s’est accrue. Cela complique la tâche des acheteurs et des vendeurs de grains, et inquiète en pleine crise alimentaire mondiale.

     

    A Chicago, sur la tonne de blé, on a constaté à la fin de l’hiver des variations de plus de 100 dollars au cours d’une même séance, soit environ 20 % de la cotation du jour, selon l’Office national interprofessionnel des grandes cultures (ONIGC), un organisme public qui surveille l’évolution des marchés.L’agriculture est certes, par nature, une activité volatile, car l’offre dépend des aléas climatiques et des anticipations de chaque agriculteur. Et le marché des céréales est très étroit : seulement 17,2 % de la production de blé sont exportés, 12,5 % du maïs et 7 % du riz, ce qui explique, selon l’ONIGC, qu’au moindre déséquilibre les cours varient considérablement.Mais ces derniers mois, les déséquilibres se banalisent. De nombreux pays producteurs, soucieux de garantir une alimentation accessible à leur population, ont bloqué ou limité leurs exportations, d’abord de blé (Ukraine, Argentine…) puis de riz (Vietnam, Inde…) ; certains, comme la Chine, redoutant la pénurie, tentent aussi de constituer des stocks stratégiques. Leurs annonces nourrissent la spéculation, déjà intense.Les fonds d’investissement se sont engouffrés sur les marchés agricoles, provoquant une amplification de la volatilité. Le contexte leur convient, comme le rappelle Fabien Bova, directeur général de l’ONIGC : “Alors qu’il y avait auparavant surplus de production, il faut dorénavant s’adapter à la rareté de la marchandise.” Son organisme estime que les céréales pourraient durablement s’inscrire comme valeurs refuges face au pétrole.LA TERRE ET LE STOCKAGE”Les matières premières agricoles se banalisent en tant qu’objets de marché”, résume M. Bova. Depuis 2004, les fonds spéculatifs ont commencé à s’intéresser à ce secteur, jugé sous-évalué, ce qui explique le développement des marchés à terme : à Paris, le nombre des contrats sur le blé est passé, de 2005 à 2007, de 210 000 à 970 000, aussi parce que les prix français sont désormais liés aux cours mondiaux. A Chicago, la majorité des contrats à terme n’aboutissent pas à des livraisons effectives. Et pour cause : les spéculateurs n’ont pas d’intérêt pour la marchandise elle-même, contrairement aux opérateurs commerciaux.Pour les vendeurs de céréales, les prix élevés sont certes une aubaine, mais la financiarisation et la volatilité accrues créent de réelles difficultés. On se demande aujourd’hui si les coopératives françaises, par exemple, auront la capacité de supporter de telles variations, et si toutes les équipes sont assez solides pour s’adapter à des marchés de plus en plus complexes. Réponse en juin, à l’époque des bilans de ces sociétés.Cette volatilité rend la tâche des industriels de l’agroalimentaire complexe et risquée. Les meuniers, par exemple, sont perturbés dans leurs politiques d’achat : quand le prix de la tonne de blé pouvait varier de quelques euros, désormais la différence peut s’élever de 20 à 30 euros.

     

    Signe que l’agriculture est un secteur jugé porteur, certains investisseurs ne se contentent pas d’opérer sur les marchés à terme. Ils achètent des terres en Afrique, en Amérique du Sud, en Ouzbékistan ou au Kazakhstan. Un fonds d’investissement, Whitebox Advisors, a même acquis un silo à grains du groupe Cargill aux Etats-Unis. Les stocks représentent un enjeu majeur : au niveau mondial, la consommation de céréales augmente plus vite que la production, et les réserves sont au plus bas depuis trente ans. Le niveau de deux mois de consommation fixé par la FAO pour garantir l’alimentation de la planète n’est plus assuré.

     

    C’est sur ce point principalement que l’arrivée des fonds inquiète. “Si on laisse les fonds de pension investir dans l’alimentation, où va-t-on ?”, demande Philippe Pinta, président de l’Association générale des producteurs de blé, qui chiffre la part de la spéculation dans le cours du blé à 20 %. Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, s’est récemment inquiété : il a prôné l’interdiction de la spéculation sur les matières premières alimentaires pour éviter les risques de famine, et une mobilisation des fonds souverains.

     

    Les pratiques des fonds laissent enfin craindre que, pour des raisons indépendantes de l’offre et de la demande agricoles, ils jettent leur dévolu d’un coup sur d’autres valeurs refuges. Leur retrait massif provoquerait une chute des cours. Alors qu’il faut produire plus pour nourrir une planète dont les besoins augmentent, les producteurs risqueraient de délaisser le métier faute de prix rémunérateurs. Cela aggraverait une situation alimentaire mondiale déjà très tendue.

     

    “Aujourd’hui, on crée des bulles spéculatives partout. Il va falloir s’habituer à une volatilité plus forte, explique Jacques Carles, directeur de Momagri, un groupe de réflexion français. J’estime donc qu’il faut créer des mécanismes de régulation. Les banques centrales se consultent bien pour juguler la crise des subprimes.” Lui imagine des suspensions de cours quand la volatilité est trop forte, ou encore la création de stocks minimaux. Le Momagri travaille avec des économistes à la création d’un modèle économétrique agricole qui permettrait d’améliorer les prévisions de production. Y seront intégrées de nouvelles variables comme les risques climatiques, l’environnement et… la spéculation.

    Article disponible ICI



  • nounoue david samadhi 1er juin 2008 18:45

    Ne pas baisser les bras et chercher une solution est beaucoup plus creatrice que d’etre pessimiste et laisser le systeme engendrer le chaos dans les intestins des pauvres qui mangent plus à leurs fin ...

    Exigeons un capitalisme sans paradis fiscaux !

    et un RMA ( revenus maximum acceptable fixer à 15000 euros / moi et 1 millions d’euros comme certains patrons ;

    les 10 famillent les plus riches de france possedent 75 milliars d’euros ...

    avec cette somme rien qu’en speculant la moitier sur le petrole sur la periode de janvier à mai ...

    avec 0.4 euros en plus sur chaque baril je vous laisse imaginer ... le plus valus !

    un scandale cette speculation boursiere ...

     

     



  • nounoue david samadhi 1er juin 2008 11:44

    oui oui les chambres de compensation, mais le probleme c’est que leur reseau informatique est ultra securisé et n’est pas connecté directement au web normal ...

    "

    Exercer un contrôle sur ces chambres de compensation, c’est tout simplement la mort des paradis fiscaux.

    Techniquement c’est facile à réaliser. Après ce n’est qu’une question de volonté politique. "

    Il est clair que l’on se demande ce que fait la justice ???

    si rien n’est fait de ce coté je penses qu’a force il y aura surement une personne de l’interieure un informaticien par exemple qui pourrait creer un virus informatique dans leurs reseau et envioyer toutes

    les transactions dans tous les journaux du monde ...

    En finir avec cet mascarade n’est pas encore du gout du jour de nos cheres politiciens et ciennes !

    on est passé leurs pragmatique certitude d’etre utile à la société, leurs attitude actuel est plutot de detourner le regard à defaut de l’argent publique :)

     





  • nounoue david samadhi 29 mai 2008 21:53

    ce film est tres instructif et resume tres bien l’article de zen ...

    Paradis fiscaux, la grande évasion. Un film de Frédéric Brunnquell Diffusion le 15 mai à 23H05 sur France 2 dans Infrarouge. Le monde n’a jamais porté autant de richesses. La vente de produits de luxe bat tous les records, le nombre de milliardaires augmente sans cesse... Pourtant les caisses des États sont désespérément vides. Où est donc passé l’argent public ? Des Caraïbes à Jersey en passant par le Ghana, Frédéric Brunnquell a mené l’enquête sur cette "Grande évasion" et découvert le pot au rose : alors que l’ONU réclame 50 milliards pour éradiquer la pauvreté, plus de 10 000 milliards de dollars sommeillent à l’abri des regards dans les paradis fiscaux. Mais au fait, c’est quoi au juste un paradis fiscal ?
    Mais au fait, c’est quoi au juste un paradis fiscal ?

    Pour découvrir pourquoi Bono, le chanteur de U2 connu pour son engagement dans les grandes causes humanitaires, mérite sa boule de neige, rendez-vous le 15 mai à 23h05 sur France 2.

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