Je me demande surtout, comment peut-on accepter qu’une institution
qui décide arbitrairement de la politique économique des pays, qui influera
donc directement sur la vie de millions de "monsieur et madame tout le
monde" ne soit pas composée de membres choisis avec un minimum de
démocratie.
Peut-être attendre que la France aussi passe dans la moulinette du FMI pour que les gens s’en indignent ?
S’en indigneront-ils moins si c’est une « Française » qui explose les
portes du pays pour que les banquiers y entrent faire leur marché ?
Un Italien pourrit a la BCE, une Françaispourrite au FMI, aurait-on là un indice les deux prochains bénéficiaires de « l’aide financière internationale » tellement généreuse avec monsieur et madame tout le monde ?
Mais je vous propose d’en reparler au printemps 2012, c’est pas une superproduction d’hollywood, ni un feuilleton télévisé, vous ne connaîtrez pas la réponse au prochain épisode « de la semaine prochaine », ces choses-là demandent un peu plus de temps.
En attendant et ne vous en déplaise, les Espagnols réinventent l’Agora.
Chose bien impossible en France ou la culture de la peur de l’autre
rend bien incapables à une majorité de français de comprendre ce qu’il
est en train de se produire là-bas.
Faire remonter les désirs,
ne plus attendre « la solution » des technocrates, « l’idéologie »
pré-pensée et bien empaquetée d’un politicard ou d’un autre et sans rien casser ni bruler
en plus ? (ce dont les gouvernements n’ont rien à foutre vu que c’est nous qui payons).. ça, c’est pas possible en France.
En tout cas une chose est sûre si révolution il y a, elle ne sera certainement pas française cette fois ha ha.
On vous mets 2 clampins à des postes importants dans la machine libérale (BCE/FMI) et ça vous donne l’impression que vous contrôlez votre destin.
Comme dans le film : jusqu’ici tout va bien.. jusqu’ici tout va bien..
Ça oui c’est ridicule et risible, pas le fait que des millions citoyens demandent un monde qui compte avec eux et de stopper cette fuite en avant ridicule et destructrice.
@Marc Gelone, vous ne pouvez pas comprendre, car vous crevez de
trouille et cela vous aveugle, eux n’ont plus peur, nous n’avons plus
peur.
Vous vous recroquevillez dans votre réalité façonnée par
des peurs artificielles, pendant qu’eux s’épanouissent dans une nouvelle
réalité façonnée elle, par l’espoir.
Pour cela plus la peine de se réunir sur une place pour être compris, cette brise délicieuse que vous ne ressentirez, a
priori jamais, galope déjà de ville en ville, de rue en rue, de foyer
en foyer. Le plus dur a été fait, la graine est dans la terre, l’idée a
touché énormément de coeurs.
Si vous n’êtes plus capable de
rêver, par pitié, ne vous en mêlez simplement pas et restez dans votre
sombre bunker moral, du contraire vous deviendriez l’ennemi de
l’évolution naturelle des hommes.
Vous avez tout à fait raison d’insister sur la morale et la
spiritualité nécessaire à une révolution et c’est justement ce qu’il se
passe ici, cette révolution est avant tout éthique.
Un peu comme
si la barrière morale qui place la recherche « d’un monde meilleur »
« d’un monde plus juste » dans le ridicule rayon des « douces rêveries », s’était en
partie effondrée.
D’ailleurs, le déclencheur n’est pas
qu’économique et social, en plus d’une récente panoplie de loi liberticides, les -chaque fois plus décomplexées-
ingérences occidentales dans le monde y sont pour beaucoup aussi.
Ici, cela
provoque un fort sentiment d’injustice, de dégout
d’être complice.
Mais ça
n’est pas ce « boum violent et bruyant » que l’on attend d’une révolution
non plus (surtout en France) c’est surtout un boum intérieur dans la
conscience de chacun qui a réussi à se reconnaitre dans ce mouvement
parti d’une centaine de « campeurs du 15M ».
Sans que personne
n’ait de revendications sociales précises, ni même politiques à
proprement dites, pas de colère, d’envie de punir, non, surtout une soif sincère et commune
de simple bon-sens, le « cri muet » de la vie qui entend poursuivre son évolution.