Excellent article. La difficulté, on le voit à certaines réactions, c’est que tout le monde braille, mais que personne ne veut admettre les principes pourtant simples de l’économie : on ne peut partager que la richesse que l’on a préalablement créée. Si on n’est pas capable d’en produire ensemble, collectivement, il n’y a rien à partager. Et on aura beau gueuler contre le monde entier et nationaliser tout ce qu’on voudra ( à l’inverse des bons communistes de l’Empire du Milieu), cela n’y changera rien. Alors que chacun se pose la question : me suis-je vraiment crevé le cul pour mériter ma télé à écran plat made in China ?
Pas la peine d’en appeler à Socrate le pauvre,il n’y peut mais. Les choses sont simples. Depuis des années, depuis la mise en place de la globalisation par le biais de laquelle les anglo-saxons pensaient se rendre maîtres du monde, l’Europe et les Etats-Unis sont en appauvrissement relatif continu par rapport à de voraces et industrieux pays émergents qui n’ont pas eu la décence de rester à leur place. Cette historique défaite de stratégie économique aucun homme politique occidental ne veut l’admettre ni l’annoncer. Alors on se cache derrière son petit et on encourage le crédit. Crédit pour les consommateurs, crédit pour les Etats. Seulement voilà, au bout il y a l’addition. Elle est salée. Deux solutions : payer les créditeurs ou les supprimer. La guerre n’est-elle pas finalement la forme ultime de la diplomatie. Non mais !
Très bien il faut dénoncer, dénoncer, dénoncer, même si cela a déjà été fait sur tous les tons. Dès que la tête se relève un peu, pan, un bon coup de marteau ça remet les idées là où elles doivent être. Il parait que la metteur en scène prépare à présent un film sur Sabra et Chatila avec une subvention du gouvernement israélien. Encouragements.