Les institutions sont loin d’êtres parfaites, mais il me semble que la France tourne quand même un peu et ça pourrait être pire.
Des dérives sont toujours possibles mais il y a de nombreux moyens d’y remédier ou tout simplement de les dénoncer. Je n’ai jamais indiqué qu’il fallait faire une confiance aveugle aux institutions mais un moyen simple reste quand même le médiateur de la République et le Conseil d’Etat. Après il y a la création d’associations, le recours au média, etc, etc.
Dénoncer une idée simplement parce que ça vient du ministère de l’intérieur, ça ressemble à de l’inquisition. Très intéressant je trouve pour les soit-disant pourfendeurs d’un certain « obscurantisme ».
La Chine est devenue le deuxième importateur en Afrique et sera sans doute dans très peu de temps le pays qui importera le plus de matières premières d’Afrique. C’est bien pratique, en échange du soutien à l’ONU des pires régimes africains, l’Afrique s’engage à fournir la Chine.
Une des nombreuses preuves est la protection qu’offre la Chine au Soudan, l’empêchant de recevoir des sanctions du Conseil de Sécurité. Cela aide aussi la diplomatie chinoise, en ce qui concerne... Taiwan ? Encore un exemple.
Bien entendu que cela réjouit les chefs d’état africains. Cela leur permet de faire des économies, de contracter des prêts presque sans condition aux banques chinoises.. Donc à les endetter encore un peu plus.
L’Afrique offre également des débouchés aux produits chinois qui arrivent en masse et sont vendus dans des boutiques, qui sont controlées par l’ambassadeur chinois. Il en va de même pour les entreprises de BTP ou de télécoms. J’ai du mal à voir le bienfait pour l’économie ? Cela ne fait qu’accroître la croissance de manière superficielle, de permettre d’avoir de nouvelles infrastructures et de paupériser un peu plus la population ?
Si on suit votre raisonnement. Pourquoi continuer à promulguer des lois puisque, si c’était vraiment pertinent et utile, on y aurait déjà pensé pardi !
Quel raisonnement implacable, nous n’avons qu’à tous nous rhabiller car nous ne pouvons avoir de meilleures idées que ce qui a déjà été fait par le passé. Nous ne sommes que de pâles copies, peut-être reprenez vous par là l’idéosphère de Platon à demi-mot ?
Toutefois pour répondre « à mon avis » à votre troll, je dirais que les milices privées sont justement privées cela ne correspond donc pas au « SVC ». De plus, le port d’arme es très réglementé en France, tout comme l’utilisation d’une arme à feu par les forces de l’ordre.
Mais voyons vraiment en quoi ça consiste :
"Ce service volontaire citoyen de la Police Nationale adonc été institué, sans qu’il s’agisse pour autant de créer une nouvelle force de sécurité intérieure à côté de la Police Nationale ou des Polices Municipales ou encore de concurrencer l’activité des entreprises de sécurité privées.
En quoi ça consiste ?
Ce service volontaire citoyen est une structure ouverte à tous les citoyens français et à tous les ressortissants d’un Etat membre de l’Union Européenne, volontaires, âgés au moins de 17 ans au jour de la signature de l’engagement, issus de la société civile, en activité ou non et remplissant des conditions d’aptitude correspondanyt aux missions du service volontaire citoyen.
L’accès au service volontaire citoyen est soumis à un agrément préfectoral qui peut être suspendu en cas d’urgence ou de nécessité tenant à l’ordre public et qui peut être retiré lorsque son titulaire cesse de remplir les conditions d’aptitude ou que le besoin qui a nécessité que son recrutement cesse.
L’engagement contractuel est de un à cinq ans renouvelable par tacite reconduction. En contrepartie de son engagement, lors de lm’exécution des missions qui lui sont confiées, son titulaire est considéré comme collaborateur occasionnel du service public. L’engagement peut être rompu à l’initiative soit de l’intéressé, soit de l’administration.
Quelles sont les Missions confiées ?
Elles ne sauraient comporter l’emploi de prérogatives de puissance publique, judiciaires ou administratives. Ces missions seront centrées sur le domaine de la prévention (par exemple dans le cadre des structures scolaires), de la médiation sociale et de la sensibilisation au respect de la loi (par exemple dans les initiatives de soutien et de reforcement de l’autorité parentale), de la solidarité (par exemple à l’accasion de l’aide et l’appui aux victimes, en complément de l’intervention des travailleurs sociaux et des psychologues). Elles pourraient aller jusqu’à recueillir les doléances des habitants en matière de sécurité afin d’enrichir la réponse publique et renforcer le lien entre Nation et Police Nationale.
Quelles formalités ?
Le volontaire citoyen sert sur tout le ressort territorial de la Direction départementale de la sécurité publique dans laquelle il a signé son engagement. Il est tenu de respecter le code de déontologie de la police nationale et doit se conformer à toutes les prescriptions ministérielles, règlements et consignes en vigueur dans la police nationale. Les volontaires citoyens sont vêtus d’un blouson et d’un insigne distinctif permettant leur identification immédiate, d’un titre de reconnaissance officiel attestant de leurs compétences et d’un document fixant l’étendue de leur mission.
Afin d’équilibrer le retour en sécurité intérieure et les coûts de gestion et d’encadrement opérationnel, un nombre minimal d’heures ou de journées d’engagement peut être fixé en fonction des missions et des besoins. Bénévole, cette participation au service volontaire citoyen n’en comporte pas moins la possibilité de défraiement des frais engagés à l’occasion de l’exercice du service (repas, transport). Elle doit également assurer aux volontaires et à leurs ayants droit la continuité des prestations sociales dont ils jouissent en dehors du service."
Le vent tourne. A l’heure de la guerre civile, la propagande d’Etat a fustigé l’Etat français pour son implication et la mise en place de la force Licorne. Aujourd’hui, ils craignent surtout leur départ.
De plus, il y a toujours eu de bonne relation entre la France et la Côte d’Ivoire si on oublie cette passade qui est aujourd’hui révolue à en croire les titres des quotidiens d’Abidjan qui ne crient plus au complot et au coup d’état tous les jours.
Toutefois, la politique française en Afrique est un autre sujet et on pourrait en parler longuement mais ça reviendrait à parler de la colonisation et de l’« après » ce qui mériterait plus qu’un commentaire je pense. Mon propos n’était pas de dire que la France était mieux que la Chine dans sa politique africaine
Pourquoi pas non plus nous sortir le terme de SS ?
Il est de bon ton de critiquer des initiatives qui sont au terme d’expérimentation. Avant de nous pondre des articles irréfléchis, où on ne sent poindre que l’antipathie envers une personne et la politique qu’il met en oeuvre, il faudrait un peu réfléchir au système politique dans lequel on vit.
Il y a la justice, la Conseil constitutionnel, la CNIL, la Cour des comptes dans une moindre mesure, le Parlement, le Gouvernement, le Président de la République, etc. qui sont là pour s’assurer que ce qui est fait est en accord avec la loi. Si cette expérimentation est concluante, cela ne le sera que si les personnes « recrutées » sont vraiment impliquées dans ce qu’elles font et qu’elles en ont les compétences et les capacités de part leur expérience personnelle et professionnelle.
Il faut arrêter de voir le mal partout, et de brandir les lois liberticides et la dictature à tout va.