Même sans être un adepte de Poutine et de sa politique, cette précipitation simpliste (à peine quelques heures aprèsles faits) à « accuser » procède de la pure fantaisie médiatique. Les mots ne sont pas assez forts : « Le plus virulent opposant à Poutine etc. »
Avec quelques % des voix : quel dangereux opposant ! Comme si en France Dupont Aignan était le principal et le plus vigoureux opposant de Hollande !? Aucun complexe cette presse , à partir du moment ou ça se vend !
On pourrait faire la même remarque sur le Crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine russe de l’été dernier... 2 à 3 heures plus tard on connaissait les coupables ! Nos médias « savent » nous laissent ils croire, mais n’apportent pas la moindre preuve ! Ils s’érigent en tribunaux populaires ou l’on fait appel à la vindicte populaire à ses viscères plutôt qu’aux preuves et à la réflexion ! Dernières nouvelles : A la remarque pertinente de certains sur le fait qu’il représentait qu’un très faible poids politique (4%) cette Super Presse rétorque : « Oui mais il détenait des informations sur l’Ukraine qui auraient pu mettre en difficulté Poutine ! » (sic) sur « I télé » cet après-midi. Voila de quoi ne pas perdre la face pour les plus critiques...
Nos conteurs ne nous en disent pas davantage sur leurs preuves et ces documents chocs…
EDF était une entreprise 100% publique. Depuis une décennie l’état lui a imposé l’ouverture de son capital en même temps qu’il a ouvert à la concurrence la production.Plusieurs mystifications au sujet de cette entreprise :
1) Un état dans l’état ! Ce qui est purement du charabia, expression d’éditorialistes en recherche de spectaculaire (?)...Qu’est ce que cela veut dire concrètement ? RIEN !100% publique ou à 75% elle est soumises aux mêmes règles comptables que toute entreprise privée en France. De plus EDF a un statut de Société Anonyme...
Elle est soumise aux mêmes obligations fiscales...impôts sur les bénéfices etc.La cours des comptes les contrôle périodiquement, fait des remarques...
2) Des salariés fonctionnaires payés avec nos impôts ! Archi faux ! C’est sur la vente du produit électricité que les salaires sont distribués.
3) Une entreprise qui nous coûte cher ! Le nucléaire nous coûte cher ! etc. Autres mystifications très à la mode chez les politiciens de l’écologie.
-Depuis les années 1980 AUCUN centime n’a été mis dans les caisses d’EDF pour son programme électro nucléaire par l’Etat. EDF a emprunté sur le marché mondial dès cette époque et répercuté les remboursements d’emprunts sur son prix de vente...
-Mieux EDF distribue depuis 30 ans des dividendes à son actionnaire : l’Etat ! Autant d’impôts en moins pour le contribuable...
-Encore mieux en 2010 le prix de l’électricité en France était de 40% moins cher que la moyenne européenne... C’est ça le drame !
4) Les énergies renouvelables c’est l’avenir elles feront de l’électricité moins cher ! Depuis plus d’un siècle et surtout depuis 1946 la production par renouvelable existe : la production hydraulique. A un coût compétitif au nucléaire il y a peu de sites nouveaux exploitables.
5) Augmentation illisible ! Comme tout produit c’est la taxation qui s’applique qui fait le prix vu par le consommateur. TVA puis taxe « renouvelables » sont rappelées dans cet article !
-Le drame des 40% moins cher évoqué plus haut. Que le nucléaire soit bon ou pas bon, que le renouvelable imposé soit une réussite ou un fiasco, il n’en demeure pas moins qu’un bon gestionnaire d’entreprise privée (statut d’EDF aujourd’hui) se doit de limiter les emprunts pour les investissements. Le PDG d’EDF devant cette marge de 40% demandera le feu vert d’augmentation en permanence à l’Etat qui a encore ce droit ...
-Et pour l’auteur de l’article la CONCURRENCE n’a rien à voir pour favoriser la baisse de prix qui sont déjà les plus bas du marché européen (40%). Au contraire ! Elle va permettre la hausse dans un environnement ou tous les producteurs s’observent.
J’ai fait de la formation comptable pour cette entreprise pendant 15 ans. J’ai fait travailler mes stagiaires sur les bilans comptables (général et analytique).
Cet article a l’avantage d’alerter sur la situation
complètement ahurissante du logement …
Citer des commerçants (BNP, Boursorama, France Transaction…)
impliqués dans le circuit c’est bien ! Mais il faut avoir conscience que
ces gens ayant des intérêtsdans
le « processus prix » n’ont pas la rigueur d’un scientifique
neutre qui analyse le problème. D’où les chiffres lancés à la cantonade,approximatifs et contradictoires sur la
baisse ( surévaluation de 7, 15, 20, 30, 33% laquelle retenir ?…) qui ne font qu’illustrer davantage
des objectifs à ne pas dépasser par des « experts » impliqués que declarifier la situation . Ces gens et entités
n’ont aucun intérêt à voir leur poule aux œufs d’or redevenir économiquement
normale ! Cela et ceux-là diminuent l’impact votre alerte pourtant
justifiée, à mon avis !
Pourquoi ne pas s’appuyer sur travaux d’un économiste de
renom, Jacques Friggit, appelé par les gouvernements successifs, car
scientifique NEUTRE de tout intérêt particulier ! (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Friggit
) ?
Que dit-il ? Il a établi à partir de statistiques remontant à plusieurs
décennies que le prix de l’immobilier était lié aux revenus des ménages et
qu’ils évoluaient dans une fourchette de + ou – 10% autour de ces revenus. Or
chaque sortie de ce « tunnel » correspond à une CRISE de
l’immobilier ! Ainsi au début des années 1990 il y eut une
« petite » sortie de +50% en Ile de France-Paris correspondant à la
crise immobilière de cette région… La Province ne ressentit pas ce drame, au
contraire les prix étant plutôt en légère baisse. (Voir http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/prix-immobilier-evolution-1200-a1048.html#a2).
Depuis 2002 la nouvelle sortie n’est plus seulement
localisée et petite. Elle atteint +74%
pour toute la France en moyenne et +145% pour Paris. L’Ile de France et la
Province voyant leur prix s’écarter respectivement de 104% et 62%.
Vous écrivez :
« 33 %. C’est le taux de surévaluation
de l’immobilier français par rapport aux revenus des ménages et aux
loyers ».
Vous dites 33 !? Sur quoi fondez-vous ?
Votre source ? En vous appuyant sur des
données officielles INSEE-CGEDD ( J.Friggit), vous constaterez que c’est 74% DE SUREVALUATION.Soit
une baisse des prixmathématiquement
parlant de 42.5% (baisse mini de crise [NLDR]) et non pas de 30% comme vous le citez ! Compte tenu
de la légère hausse des revenus estimée pour les prochaines années, Jacques
Friggit, estime une baisse « en douceur » de 35 % sur 5 ans…
Prend il en compte l’accélération de la crise économique et le poids de la fiscalité sur la masse des petits revenus ? On ne peut répondre...
Vous ajoutez :
« Pour l’instant, les prix élevés profitent à l’Etat, qui prend sa
part sur toutes les transactions, sur toutes les « plus-values »,
profitent aux banques, profitent aux intermédiaires, aux agences, aux notaires
et bien évidemment même aux propriétaires ancrés dans la certitude inébranlable
de la solidité de leur pierre. Personne n’a donc intérêt, tant qu’il y a
possibilité, de travailler - ou de jouer plutôt - à la baisse. »
Un pavé d’affirmations dans l’esprit franchouillard de la « faute
à l’Etat ». Or l’Etat c’est nous ! … Si vous l’avez oublié, la
fiscalité nous le rappelle à nous tous !
Nous devons supporter entre autres les
niches, colossales déductions fiscales constituant LE MANQUE A GAGNER et/ou la DETTE
engendrée.
Le bilan rentrés
fiscales/ défiscalisation est-il globalement positif pour l’Etat ? Rien n’est moins sûr !
Encore
un peu de mathématiques basiques démystificatrices (calculé par moi ) :
Les 3 à 4 Milliards d’Euros annuelsà terme du seul dispositif Scellier (Les
Echos) sont à comparer aux 60
milliards d’euros de rentrées fiscales globales de l’immobilier (foncier, taxe
d’habitation, etc.) que cite Challenges.
La
France compte 31 millions de logements. Ce qui fait une rentréemoyenne de 1 935 €/logement. Le Scellier a créé
75 000 logements par an (Les Echos)qui produiront donc 145 Millions d’Euros de rentrées fiscales soit seulement 4.8% DE LA MISE DES 3 MILLIARDS.Bilan catastrophique pour la collectivité ! Les
Duflot prennent le même chemin de POIDS pour tous. L’Etat, donc les
contribuables aidant des gens aisés usant des Périssol, De Robien,
Scellier, Cenci-Bouvard, Duflot sont loin de rentrer dans leur mise…
Devant vos affirmations rapides
et celle de Challenges je vous accorde un point non chiffré : le
politique, en matière de poudre aux yeux, de clientélisme, a intérêt à
maintenir quelquepeu ces dispositifs hallucinants ! Irresponsable pour un « Etat
Gestionnaire en bon père de famille" ! Ne plus jouer le rôle de Père Noël
auprès d’une clientèle électorale aisée qui s’interroge sur la crise économique
pourraitêtre fatal à ce monde politique
confortablement installé dans l’alternance et la théâtralité… La République, nous
collectivité, n’ avons nous pas intérêt à
faire cesser ce rétablissement des privilèges d’un nouveau type ?
Plus grave ! Dans votre longue liste
de « profiteurs » vous oubliez l’acteur principal : le
PROMOTEUR, moteur de la hausse ahurissante. Les promoteurs qui à chaque opération
défiscalisée ont fait grimper leur prix jusqu’à 60% au-dessus du marché courant.Les « autres » qui ne font qu’en profiter sont
souvent même impliquésà leur
insu ; les propriétaires qui voient Foncier et taxes d’habitation monter
en flèche parce que la valeur accordée à leurs biens explose alors qu’ils ont,
eux, ce bien pour y vivre honnêtement.
On comprend pourquoi les politiciens refusent de faire
entrer le logement dans les statistiques INSEE de la « hausse des prix à la consommation »…
La paupérisation de notre pays par profiteurs, en chair et en os, serait trop évidente !... Une question d’idéologie…