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Disjecta

Disjecta

Ancien champion communal de natation (voir photo), puis vainqueur d'un cross départemental, abandonne une prometteuse carrière dans l'athlétisme. Suit une période d'introspection alimentée par le Mythe de Sysiphe de Camus (sans avoir jamais su où placer le "y") et les Cahiers de Cioran qui lui font abandonner le catéchisme. Fait longtemps croire à son entourage qu'il finira prof en suivant des études de Lettres. Bâcle une thèse, refait quelques apparitions dans des compétitions régionales de natation, peaufine son entraînement intellectuel afin de tenter son grand oeuvre : une suite et fin au Château de Kafka, dont il reconnaît surtout espérer le pugilat universitaire qui s'en suivra.

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  • Premier article le 18/02/2010
  • Modérateur depuis le 15/04/2010
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Derniers commentaires



  • Disjecta Disjecta 10 mai 2008 23:07

    Merci pour cet article remarquable de cohérence.

    L’une des carences intellectuelles dont, à l’usage, me semblent affligés beaucoup des roseaux pensants de l’humanité, c’est cette propension à se répandre en sages et doxologiques borborygmes barbouillant un vaste mur dévolu à cet effet et masquant l’ampleur de l’horizon réflexif (l’horaison) à traverser.

    A cet égard, la question récente (mais déjà retombée comme un soufflé) du Tibet fut une incroyable et hélas peu surprenante caricature de cette compassion à géométrie variable. Compassion se satisfaisant, avec une coupable (ou négligente, ce qui revient au même) molesse, des possibilités offertes par ce mur tibétain installé à l’immédiate proximité de nos idées occidentales à courte vue. Un mur pas bien haut pourtant. Mais à la mesure de nos sociétés incroyablement myopes et dont les géants ne portent plus beaucoup de nains...

    Par ailleurs, je crois que la dichotomie entre universalisme et relativisme est l’un des défis essentiels de la réflexion philosophique contemporaine. Est-il possible d’envisager une éthique humaine ? Le "bien" n’est-il pas condamné en lui-même à justifier les pires illusions et les plus cyniques exactions ? La généalogie nietzschéenne n’ en a-t-elle pas définitivement démontré la vacuité historique ? Ou ne semble-t-il pas légitime et communément acceptable de considérer la guerre en Irak ou en Afghanistan comme les plus grands crimes de guerre actuels ? Quand pourtant le principal belligérant se prévaut d’y défendre le bien contre le mal... (tout en sacrifiant les accords de Genève sur l’autel de leur (pré)supposé combat universaliste : contradictio in adjecto...).

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