• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Dominique Dupagne

Dominique Dupagne

Médecin généraliste en exercice né en 1958
J’ai différentes activités à côté de mon exercice clinique.
  • Je gère un site internet médical, Atoute.org, depuis 1999. Il s’agit d’un site communautaire fréquenté essentiellement par des patients, mais aussi par des médecins. Ce site constitue un observatoire exceptionnel des mutations qu’introduit le réseau internet dans la relation médecin-patient, et plus généralement dans le domaine de la santé.
  • L’enseignement a toujours été ma passion, auprès des médecins diplômés (formation médicale continue) ou en tant que maître de stage et chargé de cours à la faculté Paris VI. La déliquescence de l’université française et le sort scandaleux qu’elle réserve à la médecine générale m’ont conduit à préférer poursuivre mes activités sur internet.
  • La lutte contre les conflits d’intérêts en matière d’information médicale a longtemps été un de mes principaux combats, notamment au sein du Formindep. S’il m’arrive encore de communiquer à ce sujet, je consacre mon activité actuelle aux solutions alternatives qui permettront de rendre ce problème obsolète, à défaut de l’extirper de notre société.
  • Je me suis intéressé à l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) en la pratiquant en tant que médecin habilité par la HAS, puis en constatant que sa mise en oeuvre normative à l’hôpital est une catastrophe sanitaire sous-estimée par les gestionnaires de la santé.
  • Je suis consultant permanent auprès la société Vidal en tant qu’expert en NTIC Santé. Cette activité pourrait créer des conflits d’intérêts dans certains de mes articles.
  • Je suis administrateur d’une société familiale de matériel médical (Vygon).

1) Merci de ne pas tenter de prendre RV avec moi, je ne prends pas de nouveau patient. Merci également de ne pas tenter de me joindre par téléphone.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/01/2009
  • Modérateur depuis le 03/07/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 14 128 913
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Dominique Dupagne Dominique Dupagne 20 février 2009 13:51

    @HF
    Vous oubliez le conseil de coucher les nourrissons sur le ventre : environ 10000 morts en 30 ans sont attribués à ce conseil stupide.



  • Dominique Dupagne Dominique Dupagne 20 février 2009 13:48

    @Cassandre
    Bonjour, votre ton déplaisant aurait pu me pousser à continuer à vous ignorer, mais votre question a au moins l’avantage d’appeler de ma part une réponse simple :

    "Est il vrais qu’il existe un traitement préventif efficace susceptible de retarder, voir d’éradiquer l’apparition d’un cancer dit : "PROTOCOLE DU Dr GERNEZ
    ". "

    Réponse : Je ne sais pas, les survivants à ce protocole n’ayant pas été suffisamment nombreux pour arriver jusqu’à moi, malgré mes 20 ans d’exercice".

    J’espère que cette réponse sincère vous conviendra.



  • Dominique Dupagne Dominique Dupagne 20 février 2009 09:31

    Tiens, en faisant une recherche ce matin, je tombe sur un article qui explique que le vin rouge protège du cancer du poumon. Je voulais juste préciser que cette affirmation est toute aussi infondée.

    La seule vérité est que nous ne savons rien de l’impact positif ou négatif de la consommation modérée de vin avec les repas. Dans ces conditions, concentrons nos messages médicaux sur la nocivité de l’excès d’alcool et laissons les gens vivre comme à leur guise dans le périmètre de notre ignorance.

    Si nous voulons connaître la vérité un jour, il existe des méthodes scientifiques. Par exemple lancer une campagne d’incitation à la consommation régulière mais modérée dans certains départements et au contraire à l’abstinence totale dans d’autres, et mesurer la mortalité spécifique 15 ans après. Personne n’a fait cela.



  • Dominique Dupagne Dominique Dupagne 19 février 2009 19:34

    @Karg
    Un peu tous les jours ou beaucoup toutes les semaines ? Quand chaque exposition est une agression, le principe de la régénération est sans doute vrai. Mais encore faut-il atteindre un seuil de toxicité. Or, un verre de vin avec un répas est un dose si faible qu’il faut des preuves solides pour affirmer que cette exposition est cancérigène. Et ce rapport ne contient pas ces preuves.
    Avant de donner une conseil (ou de générer une peur) qui impacte la vie de millions de gens, il serait correct de vérifier que le niveau de preuve est suffisant. Sinon, le plus simple est de se taire.

    Je vous propose un petit passage d’un texte d’un grand médecin trop peu connu : Alain Froment

    L’erreur et l’incertitude ne sont pas particulières à la science médicale. Mais notre profession a ses particularités. La population qui nous entoure n’est que fort peu incommodée par l’efflorescence des hypothèses sur de nouvelles particules, ou sur les motifs de la guerre de Troie. Mais nous, médecins, lui laissons croire, dans nos exhibitions scientifiques et nos actes quotidiens, que nous détenons des connaissances exactes pour affronter victorieusement la maladie et la mort, objets des préoccupations angoissées de chacun, pour lui ou pour les siens.

     

    Qu’on ne prétende pas qu’elle trouve là comme seule conséquence le bénéfice d’une tranquillité d’esprit : chacun voit persister autour de lui la souffrance et la mort, et peut de plus souffrir de croire qu’elles sont dues à une erreur ou une négligence ; et un nombre croissant d’individus sont préoccupés dans leurs actes quotidiens (alimentation, activité physique), en imaginant que nous savons exactement ce qu’ils devraient faire, alors qu’eux, l’ignorant, se trompent peut-être.
    Un énoncé plus exact de la réalité, que nous savons certaines choses, que nous en ignorons beaucoup plus, et que nos connaissances ne signifient généralement pas puissance, peut aussi être une source de sérénité, et permettre à la médecine de retrouver une dimension plus réellement humaine.

     

    Nous serions peut-être alors encouragés à tenir compte des limites de nos connaissances biologiques pour réfréner notre tendance naturelle au dogmatisme, dans nos paroles et nos décisions médicales, et à confronter l’argumentation biologique boîteuse à d’autres éléments qui mériteraient tout autant, sinon plus, d’être pris en considération.
    Combien d’ouvrages médicaux, d’articles, de présentations de congrès, et pire encore de décisions thérapeutiques “sur dossier”, réduisent l’individu, comme s’il était un quelconque organisme animal, à un ensemble de chiffres, d’images et de signes, en omettant complètement que cet organisme est habité par l’affection, la joie, la peine, l’angoisse, le désir, qu’il se comporte comme membre d’un groupe et a besoin d’y conserver sa place et sa fonction, que sa vie a d’autres dimensions que sa durée et peut être fondée sur des valeurs profondément différentes des nôtres, mais tout aussi valables qu’elles.

    La suite ici http://www.atoute.org/n/article65.html



  • Dominique Dupagne Dominique Dupagne 19 février 2009 15:57

    @Arthur Mage
    Non, ce ne sont pas les journalistes pour une fois, mais bien les experts :
    Dépêche AFP

    Extraits "

    PARIS (AFP) — Halte au petit verre de vin quotidien, aux trop nombreux steaks ou côtelettes, à la charcuterie ad libitum, et vive l’allaitement maternel : l’Institut national du cancer (Inca) a publié mardi un état des connaissances sur l’impact de la nutrition sur les cancers.

    La brochure, à destination des professionnels de la santé, fait la synthèse des études internationales les plus récentes en tenant compte de l’exposition particulière des Français à certains facteurs de risque.

    Au premier rang des accusés, l’alcool qui met la France au sixième rang mondial avec une consommation de 12,9 litres d’alcool pur par personne par an (un petit verre de vin, 25 cl de bière, un pastis équivalent à 10g d’alcool pur).

    Pour Didier Houssin, directeur de la santé, il n’y a pas, en ce qui concerne l’alcool et le cancer, "de dose protectrice". Avec leurs effets invisibles, "les petites doses répétées sont les plus nocives", affirme le président de l’Inca Dominique Maraninchi. Paule Martel, directrice de recherche à l’Institut de recherche agronomique (INRA), renchérit : "toute consommation quotidienne de vin est déconseillée".

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv