A l’époque où Patrick Font était respecté et où Philippe Val était respectable, Font et val avaient un sketch, une chanson en fait, que chantait l’un et que l’autre commentait en ces termes : « Ta chanson, elle est longue, elle est con, elle est chiante...mais elle est bonne ». je suis un peu tenté d’appliquer cela à cet article : je n’ai pas pu aller au bout et encore, sans ouvrir la foultitude de liens. Ca passerait peut-être sous forme d’une thèse de je ne sais quoi, mais là, pardonnez-moi, c’est imbouffable ! Faites un sondage : Libé représente-t-il la gauche bobo ? E basta ! Au moins Libé - dans sa version actuelle - a un avantage, il est très concentré.
J’ai beaucoup apprécié votre article. Quelques exemples sont quand même un peu spécieux : le melon Charentais, c’est aussi une variété, comme la carotte de Meaux ou Nantaise qui sont cultivées dans tous les jardins de France. Il me semble - je me réfère à ce que dit Proudhon - que « Nos régions ont du talent » est une marque intéressante (distribuée chez moi par Match et Cora). Les olives, je n’ai pas essayé, mais leur huile d’olives de Nyons est fameuse. En ce moment, trois gouttes sur une Rose de Berne, une noire de Crimée (des contrefaçons cultivées dans mon jardin lorrain !), une Ananas ou une sainte Lucie tout juste cueillies, c’est quelque chose ! Quant aux arômes, contrairement à vous, je ne m’interdis rien, mais c’est habituellement très décevant. Les amis ont en ce moment la rage de m’offrir de l’huile de truffes (deux petites allumettes au fond de la bouteille et le reste de l’arôme)...je n’en fais rien. La truffe, c’est subtil, là, c’est envahissant. Je n’ai pas retenu le pseudo de la personne qui considère que le kouign aman doit être fabriqué en Bretagne, mais je ne suis pas trop d’accord. Si la recette est respectée et les produits de qualité. J’ai peut-être mal lu, mais il me semble que vous ne mentionnez pas le foie gras (peut-être pour des raisons éthiques ?) Dans ce domaine il y a pourtant pas mal à dire : c’est vraiment la grande vadrouille ! En tout cas, c’est bien intéressant.
L’article c’est avant tout pour moi un rappel historique (a vrai dire un enseignement) que j’ai trouvé fort intéressant. J’ai donc cliqué sur la borne « plus ». Ce qui me semble être la règle courante. Les commentaires ou hypothèses sur les mutations de la pieuvre droitière, franchement, je m’en tape un peu, je ne me baigne pas dans la même piscine. Ceci dit, si je peux écrire quelque chose qui vous soit agréable, ne vous gênez pas, demandez...
J’étais intervenu sur votre post précédent et je découvre tardivement celui ci je passe sur les états d’âme supposés de la gauche pour revenir au sujet précédent, coucher or not coucher : "L’anglo saxon et en
particulier américain : après 300 ans de cohabitation, le taux de
mariages des femmes noires avec des blancs reste absolument
microscopique. Cela veut dire que le « dominant » se refuse même
l’opportunité de se taper les belles femmes si elles ne sont pas de la
bonne couleur.« Le mariage n’est pas le seul moyen de »se taper" de belles femmes. Et les anglo saxons peuvent le faire sans en référer à un institut de statistique ou à vous-même. Q’il y ait peu de mariage, contrairement à ce que vous affirmez, cela ne veut rien dire. Je serais curieux de savoir d’ailleurs, d’une façon générale, si on couche plus dans le mariage ou hors mariage.. Je conserve une indéfectible confiance dans la bête humaine !
Je ne vois rien de surprenant ni de révélateur à un certain corporatisme des épousailles. Se rencontrer au quotidien, s’apprécier, se marier...pourquoi pas et qu’est-ce que ça prouve ? Ce n’est pas parce que l’enseignant est de gauche (donc raciste si je vous en crois !) qu’il se marie avec une enseignante, c’est parce qu’il est enseignant. Après, s’ils sont majoritairement de gauche, tant mieux ! La faille de votre raisonnement ,et surtout de votre conclusion, est que vous confondez coucher et aimer. Coucher avec une militante UMP, pourquoi pas ? (ce n’est pas un appel d’offres !) Vivre avec elle serait sans doute un peu inconfortable pour moi... Si vous voulez placer le débat sur ce plan, qui peut effectivement être un critère je vous propose un autre angle sans doute plus juste. C’est Jehan Jonas, un chanteur « engagé » très particulier, mort jeune il y a pas mal d’années qui l’exprime :
Y’a pas de racisme dans ma vie J’vais tous les ans à Tahiti Y’a même des noirs dans mes amis Mais si ma fille veut se marier Avec un noir c’est refusé Faut quand même pas exagérer.
Ca date peut-être dans la forme, mais le fond tient encore la route.