Le vote électronique ne désigne pas le vote par Internet, mais le replacement du système des urnes par une "machine".
Beaucoup, en particulier des informaticiens, se sont inquiétés des possibilités de fraude sur ce système. Il doit y avoir des traces de ces discussions sur Avox (en 2007).
"Mon Oncle d’Amérique" est un film qui m’a marquée à l’époque de sa sortie.
Mais je me souviens plutôt des thèses de Laborit (et c’est peut-être une excellente chose que de les revoir aujourd’hui)
Ce dont je me souviens, ce sont les rats dans la cage, soumis à un stress, et à l’impact de la réaction à ce stress sur leur santé.
S’ils pouvaient agir, combattre, alors le stress avait un impact faible sur eux. S’ils pouvaient fuir, ils s’en sortaient sans dommage. Mais s’il ne pouvaient ni fuir, ni combatttre, ils s’étiolaient et dépérissaient.
Ces séquences illustraient les réactions des personnages, l’un prenant la fuite, un autre se battant contre l’adversité, alors que le troisième qui prenait tout sur lui s’autodétruit.
Je confonds peut-être avec le "Fight, Flee or Freeze" des chats, que j’ai retrouvé mentionné dans l’"Elégance du Hérisson".
Pour Executive Life, Peyrelevade a écrit un bouquin pour donner sa version des faits : "Seul face à la justice américaine"
Résumé de l’éditeur :
"Pourquoi le président d’une banque alors publique, le Crédit Lyonnais, se retrouve-t-il seul face à la justice américaine ? Pourquoi l’accuse-t-on d’avoir dissimulé des faits qui se sont déroulés bien avant sa prise de fonctions ? Et pourquoi malgré ses nombreuses mises en garde auprès des pouvoirs publics n’a-t-il pas été entendu ? Jean Peyrelevade, interrogé par Jean-Marie Pontaut, remonte le fil de ce que l’on a appelé l’Affaire Executive Life, du nom d’une compagnie d’assurances américaine acquise par François Pinault sur proposition du Crédit Lyonnais. Conclusion. les contribuables français ont payé un milliard de dollars pour rien. Un thriller à la française... tristement exemplaire. Executive Life est l’exemple type des disfonctionnements de l’Etat français à tous les niveaux. " Peut-être certains ont-ils essayé de se faire oublier voire de se protéger en offrant des coupables et des gages à la justice américaine ", constate Jean Peyrelevade"
Libre à chacun de croire ou non ce qu’il y écrit. Mais les affaires du Crédit Lyonnais sont extrêmement complexes, avec des compromissions politiques, et il semble que Peyrelevade a plutôt assaini la situation et agi pour limiter les dégâts .
Il s’agissait d’une motion sur la ligne d’indépendance, décidée dans le contexte où certains cadres du Modem (dont Jean Arthuis, je crois) s’y opposaient . Mais ces derniers ont renoncé à présenter une motion dans le sens opposé (favorable à une logique d’alliance systématique avec l’UMP)
Donc cela a tourné au plébiscite pro-Bayrou, sans trop déplacer les foules (c’est une image, le vote se faisait par correspondance).