Oui au MoDem réseau générateur d’idées, fédérateur d’énergie citoyenne.
Mais au-delà du rôle d’observatoire de la société française, et de celui de laboratoire d’idées, au-delà de la fédération d’énergies citoyennes éveillées par François Bayrou, il faut construire un parti de gouvernement.
Et là, le MoDem a besoin de l’UDF, avec son expérience politique de « terrain ». Mais l’UDF seule, avec son passé, ne peut pas incarner l’élan qu’a suscité la campagne présidentielle de François Bayrou.
Les élections locales nécessitent une implantation de terrain. Que les MoDems et les UDF se rassemblent pour construire des listes et « creuser le sillon », jour après jour. Ils sauront identifier les personnes qui seront les plus à même de remplir tel ou tel rôle local, en fonction de leurs compétences, personnalité et volonté.
Pour faire vivre le MoDem, il faut sortir de la « Matrice » pour aller sur le terrain, à la rencontre des citoyens du monde réel et de leurs problèmes quotidiens.
J’ai cru que le commentaire de Pallas, c’était de l’humour au second degré. Mais en continuant ma lecture, j’ai encore perdu une illusion sur la nature humaine, je ne pensais pas que ce niveau de ... était possible .
« La connerie humaine est la seule chose, avec l’étendue de l’univers, qui donne une idée de l’infini, et encore, pour l’univers, c’est pas si sûr ! »
Moi j’aime bien l’icône avec Daria. C’est tout un symbole pour ceux qui connaissent et apprécient le personnage
J’avais lu une étude sur ce thème il y a un moment déjà. C’est une bonne idée de nous rappeler la dictature des apparences, qui s’est généralisée dans beaucoup de domaines. C’est peut-être à nous de ne pas nous y plier. Il y a un « business » florissant (par exemple,médecine esthétique) qui se développe en profitant d’une espèce de « terrorisme » de la beauté et de la jeunesse.
@Lilian : Une des mes amies est rentrée à l’ENST en passant les concours GE alors qu’elle était en fac. C’était il y a assez longtemps, mais je ne pense pas que le système ait beaucoup évolué depuis. Je doute cependant que les universités fassent beaucoup de publicité sur cette possibilité, si elle existe encore.
Un retour d’un jeune ayant arrêté sa prépa pour raison de santé : le rythme de la fac lui semble très, très lent, même si le programme est de même niveau. L’université est non-sélective, c’est une de ses richesses. Mais une remise à niveau (propédeutique ?)de ceux qui n’ont pas suivi la ou les bonnes filières en terminale permettrait à l’ensemble de progresser plus rapidement, voire de mieux réussir. Le taux d’échec en premier cycle est trop important.
Effectivement, la participation financière de l’Etat est largement plus importante pour un élève CP (+ GE), ce qui est une grave anomalie. Le manque de moyens des universités, y compris pour les filières scientifiques, est un scandale. Mais il faut rester crédible dans son discours.
Coût :
« Cp, Grandes Ecoles : 1300 euros de salaire payé à l’ élève (oui ! oui !) ». Faux. - les élèves GE ne sont pas remunérés (sauf ceux à statut fonctionnaire comme ENS, X et autres écoles militaires, avec une clause d’engagement au service de l’Etat) et certaines sont payantes (voire très chères).
- Les CP sont dans les lycées, statut similaire au BTS, donc pas payés.
- Les GE sont souvent financées par des industries du secteur (genre fondation), ce qui augmente leur budget de fonctionnement sans apport de l’Etat.
Le risque que je vois dans les réformes de Valérie Pécresse et dans les discours que je lis, c’est de rendre l’université payante (comme dans les pays anglo-saxons). Cela remplacerait l’orientation (et donc dispenserait d’y consacrer les moyens adéquats), car à moins d’avoir des parents aisés, il ne sera plus question de prendre le risque de s’endetter pour des études aux débouchés « incertains », même si l’on dispose d’une vraie vocation et de réelles dispositions dans un domaine. Et nous ne pouvons pas garantir que les débouchés d’aujourd’hui seront ceux de demain.
Logement :
S’il y a des internats pour le CP et des residences dans beaucoup de GE, cela ne suffit pas à la demande et de nombreux étudiants se logent en ville. Les boursiers sont prioritaires pour les places en internat et le revenu des parents sont pris en compte pour l’affectation de ces places.
Bilan avenir :
Il y a également des échecs en CP/GE. Mais pourquoi regarder le nombre de doctorats (Bac + 8) comme seul critère de succès à l’université ? D’autres orientations que la recherche sont possibles, et beaucoup quittent l’université avec un diplôme de bon niveau (DESS) sans passer par cette filière.
Population :
La question de l’orientation en fin de terminale se pose. Pourquoi les élèves de milieux moins favorisés hésitent-ils tant à se lancer en CP ? Cela reste encore mystérieux pour moi, peut-être lié à l’imaginaire social, la représentation que l’on a de soi.
Mais il faut parler aussi des filières IUT, qui font partie de l’Université, qui disposent, je crois, de davantage de moyens que les filières « classiques ». Elles offrent à la fois des débouchés professionnels et la possibilité de poursuite d’études plus longues.