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Darius Saclay

Radin, misanthrope, asocial, hautain, arrogant, égoïste, ...
mais foncièrement humaniste.
Auteur de :
  • Les Explorateurs de l'Amenti (ISBN : 978-2-8399-1194-8)
  • Petit précis d'hygiène de vie à l'usage des athlètes du quotidien (ISBN : 978-3-639-68365-3)

Tableau de bord

  • Premier article le 06/03/2013
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Derniers commentaires



  • Darius Saclay 6 mars 2014 14:59

    Et c’est bien dommage !

    Et je vous encourage vivement à demander que les choses changent.

    ça ne va pas être facile, j’en conviens, car les gouvernants qui vous dirigent sont accrochés à leur pouvoir...



  • Darius Saclay 6 mars 2014 13:28

    Pour compléter mon message précédent, je voudrais raconter une anecdote.

    Il y a quelques années, le parlement européen a préparé en douce un projet nommé ACTA.
    Lorsque cela s’est su, il y a eu des réactions de la part des peuples concernés.
    En ce qui me concerne, j’ai participé car je trouve le principe (manque de transparence) scandaleux. Pour soutenir des amis et pour le fun, j’ai, moi aussi, appelé quelques députés européens. Je n’ai pas pu résister à l’envie de tirer l’oreille de ces politiciens quand j’en ai l’occasion (c’est probablement mon côté taquin).

    Lorsque je les ai eu au téléphone, et que j’ai exprimé mon désaccord, que je parlé d’élection, de mandat... j’ai senti que j’avais toute leur attention.

    Lorsque le parlement européen a rejeté le projet à une très grande majorité, j’ai senti qu’ils avaient voté sous le coup de l’émotion.
    La peur de perdre leur siège, très probablement.

    Tant que la politique sera faite par des humains, en haut comme en bas, elle sera toujours soumise aux émotions.
    Et ce jour-là, j’ai appris que les politiciens étaient extrêmement émotifs. Il suffit juste de trouver les « bons mots ».



  • Darius Saclay 6 mars 2014 11:26

    Hum !

    Qui dit que les Suisses ont voté sous le coup de l’émotion ?
    il y a eu des débats et des contre-débats.
    Ils m’ont parus plutôt calmes et réfléchis.

    En revanche, ceux qui s’inquiètent, eux sont sous le coup de l’émotion.
    Aurait-il fallu ne pas voter pour éviter un mouvement d’inquiétude ou de panique dans la population ?

    De la même façon, je ne vois pas de perte de crédibilité ou de cohérence. Ce vote - quel que doit son résultat - semble s’inscrire dans la droite ligne, crédible et durable, de la démocratie.
    Bizarrement, le résultat de l’initiative sur le financement de l’avortement n’a entraîné aucun débat.
    La question a pourtant été posée aussi. Et les Suisses ont estimé que le financement pouvait continuer à être à la charge de la communauté.
    Doit-on arrêter de se poser des questions et de remettre en cause le bien fondé de telle ou telle politique uniquement parce qu’on estime qu’on y perdrait crédibilité et cohérence (surtout lorsque la conclusion du vote ne correspond pas à nos attentes) ?
    Le doute et le questionnement sont inhérents à la sagesse.

    La perte de crédibilité consisterait plutôt à s’obstiner dans une voie, sans jamais autoriser à en discuter.

    Laissons au peuple le droit et le soin de se questionner, encore et encore, de débattre et de remettre en cause. Cela peut paraître curieux, mais c’est inhérent à la vie démocratique. Ce questionnement est sain. Il peut parfois être difficile à suivre, je l’admets, mais il est sain.
    Je préfère cela à « la politique est une affaire de spécialistes, pas l’affaire d’un peuple qui ne comprendra rien aux choses compliquées de la vie ; cédez-nous votre pouvoir ; faites-nous confiance ! ».



  • Darius Saclay 6 mars 2014 08:04

    Heureusement que la politique n’est pas figée !
    Cela permet de la rendre plus souple et pragmatique.

    La démocratie permet de se prononcer à un moment donné, sur un sujet donné, dans un contexte donné.
    Et, rien n’étant immuable, le contexte peut changer.
    C’est inhérent à la politique et donc, dans ce cas, à la démocratie.
    Les Suisses ne sont donc ni « oublieux », ni déçus.



  • Darius Saclay 5 mars 2014 22:06

    Le secteur bancaire ne représente que 10% de l’économie suisse.
    Il faut donc arrêter de dire que la Suisse vit grâce aux banques et au secteur financier.
    Les riches ne font pas non plus vivre la suisse (on leur reproche assez de ne pas payer assez d’impôts au regard de leurs revenus).

    Comme en France, la Suisse vit et se développe grâce à des centaines de milliers de PME/PMI, tenues par des entrepreneurs courageux.

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