« D’où l’urgence, pour la Gauche, de se refaire une santé politique. »
Oui, tout-à-fait ! Après s’être fait une excellente santé financière en se vautrant dans l’européisme depuis Mitterand, comme jadis elle le fit dans le colonialisme jusqu’en 1958 (tient !... Jusqu’à Mitterand, là aussi !...) il est grand temps que ce que vous appelez la gauche et que j’appelle la droite complexée, se refasse une santé politique, c’est à dire une image de gauche...
Mais que faire pour retrouver une image de gauche ?
L’indigénat ?...,la gauche l’a déjà aboli en 1938 après s’être bien gavée avec le commerce colonial...
La peine de mort ? Mitterand l’a déjà abolie après avoir coupé la tête de tous les Français qui s’étaient ralliés au FLN (des gens de gauche, pour la plupart...)...
Les ouvriers ?... Trop tard ! Vous les avez abandonné et ils ont rejoint la Marine...
Les homos, peut-être !?... Maintenant qu’ils peuvent adopter, vous pourriez leur suggérer les greffes de pénis ou d’utérus remboursées par le sécu... !
« Vaut il mieux amender les traites avec le FN, le plus probable, ou sortir de l’UE, pratiquement impossible ? »
Je suis exactement d’un avis contraire... MLP ou qui-que-ce-soit d’autre n’a aucune chance de changer les traités, d’autant moins que les revendications des uns et des autres touchent l’ADN de ces traités... Il est impossible que l’Allemagne, la Pologne ou les états baltes concèdent le moindre retour en arrière vers l’avant Maastricht ou même, l’avant traité de Rome...
Par contre, en activant l’article 50 dès le début des négociations (programme 2012), MLP met la pression maximum sur les 26, ce qui transforme les « négociations » en ultimatum et le délais de seulement six mois qu’elle leur laisse pour se décider veut bien dire qu’elle n’y croit pas elle-même.
MLP, c’est le frexit assuré, référendum ou pas... Et moi, ça me va...
PS :je vous ai laissé un commentaire sur ce sujet sur
@Fifi Brind_acier Sans le FN ?!!! Mais alors vous avouez que MLP veut bel et bien en sortir elle aussi !!!
Bravo pour votre ouverture d’esprit !
Le problème, c’est juste que pour sortir « sans le FN » en 2017, il va vous manquer 100 ou 200 000 adhérents... Notez bien que je suis le premier à le regretter, mais que voulez-vous, il faut bien faire de la politique avec les réalités !
@HELIOS Si l’on se réfère au programme de MLP pour les présidentielles de 2012, il ne s’agit pas de poser l’article 50 à la fin des négociations, mais dès le début, comme moyen de pression maximum sur nos partenaires..., cette procédure pouvant être interrompue à tout moment dans le cas inimaginable où les 27 seraient d’accord pour vider les traités de leur ADN.
C’est en tout cas mon interprétation de la fameuse phrase de son programme de 2012 qui fait dresser les cheveux sur la tête des upr : « Dans le cadre de l’article 50, il convient d’initier une renégociation des traités etc... »
D’autre part, je ne vois pas – mais je ne suis pas juriste – ce qui pourrait l’empêcher d’invoquer l’article 48 pour modifier les traités, dans le cadre de la procédure de sortie par l’article 50... La particularité du programme de MLP serait alors le délais de six mois qu’elle donnerait à nos partenaires pour décider ou pas d’accéder à ses exigences.
L’intérêt d’invoquer l’article 50 DÈS son élection permet à MLP de ne pas perdre de temps sur les deux années maximum que peut durer cette procédure, afin de préserver au moins les trois dernières années de son quinquennat pour appliquer son programme national.
On retrouve donc exactement la même configuration que pour le programme de l’upr, à ceci près, qu’en ne proposant aucune renégociation « de la dernière chance », l’upr perd les suffrages d’un certain nombre de Français qui ne sont pas encore convaincus par une sortie « sèche ».
J’ai déjà exposé les divers intérêts du référendum que MLP propose d’ajouter à son programme de 2012 en vue des présidentielles de 2017. D’après ce que j’ai compris dans son interview au Figaro, ce référendum serait destiné à poursuivre (choix du Frexit) ou à interrompre choix du « Remain ») la procédure de sortie.
Je pense que son intérêt majeur est le surcroît de légitimité démocratique qu’elle en obtiendrait, pour poursuivre la procédure de sortie jusqu’à son terme, puis appliquer son programme national, malgré une éventuelle absence de majorité au parlement.