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Durand

Durand

Apiculteur-chercheur, autodidacte et voyageur au long cours, spécialiste de l'éclectisme.
 
Le monde est une seule famille 

Tableau de bord

  • Premier article le 09/09/2017
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Derniers commentaires



  • Durand Durand 10 novembre 2016 12:25

    @Ar zen


    Je ne m’intéresse qu’aux faits et il est bien évident que seule la profession de foi de MLP fera « foi ».

    Voici une de ses déclarations au Figaro fin 2014 :


    « LE FIGARO - En cas de victoire à la présidentielle, quel serait votre premier acte politique ?

    Marine LE PEN - Si je suis élue présidente de la République, je m’engagerai auprès des Français à organiser, dans les six mois, un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Durant ces six mois, j’irai auprès des instances européennes pour négocier le retour en France de quatre souverainetés essentielles : territoriale, monétaire, législative et économique. Ensuite, soit l’Union européenne rend au peuple français ces quatre éléments, soit elle refuse et je demanderai alors aux Français de voter oui au référendum pour sortir de l’UE.

    LE FIGARO - Et si les Français refusent de sortir de l’UE ?

    Marine LE PEN - Si les Français votent non, je partirai car je ne leur ferai jamais une promesse que je ne suis pas capable de tenir. Je veux leur dire clairement que rien ne peut changer si nous ne retrouvons pas la liberté d’être maîtres de notre destinée. Mais, comme le général de Gaulle, je les préviendrai. Il y a encore des gens de cette trempe en France ! Moi, je veux le pouvoir pour changer les choses. »


    Mon but étant avant tout de sortir de l’UE le plus vite possible, si MLP confirme ce référendum (« dans les six mois » suivants son élection), en l’absence de FA au premier et au second tour, c’est sans état d’âme que je voterai pour elle. 


    Je reviens un instant sur l’opportunité de ce référendum...
    Il est fort possible que le surcroît de légitimité qu’il concéderait à MLP pour poursuivre son programme serait un atout démocratique pour contrer une éventuelle absence de majorité au parlement...




  • Durand Durand 10 novembre 2016 10:31

    @Ar zen,



    1) – « Pour conclure : le programme du FN est irréalisable dans le cadre des traités européens. »

    Vous enfoncez une porte ouverte car ça aussi MLP le dit dans la video que je propose... ! Elle ne s’en cache pas ! 



    2) – « Une ruse de se tromper d’article ? »

    J’explique en quoi les négociations pour réformer les traités se dérouleraient PENDANT la période des négociations de sortie de l’UE, initiée DÈS son élection par l’article 50, dont elle se sert également comme moyen de chantage :

    –En gros, soit les 26 se plient à ses désirs, soit elle poursuit la procédure de sortie par l’article 50 et fait exploser l’UE. Ça vous pose un problème ? 

    Elle se crée un cadre informel pour renégocier les traités, ce que rien n’interdit et lui évite, justement, l’utilisation de l’art 48 qui, comme vous le dites et comme elle a dû s’en rendre compte bien avant nous, est un piège à cons... 

    Si un seul des 26 partenaires refuse de renégocier les traités dans le cadre qu’elle propose, ou refuse de les renégocier tout-court, le résultat serait le même que si elle l’avait fait dans le cadre de l’article 48 : pas d’unanimité => pas de réforme possible des traités. CQFD...

    Le référendum lui donnera la légitimité pour mener à son terme la procédure de l’article 50 ou pour l’interrompre et démissionner dans le cas où les Français refuseraient majoritairement de sortir de l’UE, puisqu’elle se retrouverait, dans le deuxième cas, dans l’impossibilité d’appliquer son programme politique. Ce qu’elle ne croit pas une seule seconde et moi non-plus. 

    Ce référendum semble faire doublon mais à y regarder de près, il se justifie par le fait qu’elle propose d’abord et avant tout de renégocier les traités. En quelque sorte, en cas d’échec de la réforme des traités, elle veut une confirmation par les urnes pour pouvoir poursuivre la procédure de sortie et appliquer son programme.

    C’est le prix de la démagogie et je vous accorde que ça l’oblige à des contorsions qu’évite le programme d’Asselineau par sa clarté et sa radicalité. Mais cela lui permet de conserver ou de rallier un certain nombre de récalcitrants pour un frexit « sec », tout en attirant un certain nombre de sympathisants des autres partis souverainistes qui voteront FN par dépit et/ou réalisme. 
    Mais il faut cesser de dire que MLP se trompe d’article en invocant l’art 50 comme cadre de renégociation des traités : elle montre simplement qu’elle refuse le piège de l’art 48 et c’est assez habile...

    Ceci dit, je vous rappelle qu’il faudra avant tout scruter la profession de foi de MLP dès qu’elle sera disponible pour pouvoir se prononcer définitivement... 


    3) – « Sortir du commandement « intégré » de l’OTAN c’est resté dans l’OTAN ! MLP ne veut donc pas sortir de l’OTAN ! »

    Sorti uniquement du commandement intégré de l’OTAN, c’est ce qu’avait fait de Gaulle !
    D’autre part, il se peut fort bien qu’avec l’élection de Trump, les choses bougent de ce coté-là, indépendamment de notre volonté, d’ici les présidentielles... 
    Quoiqu’il en soit, c’est d’abord la sortie de l’UE (et de l’article 42 du TUE) qui est essentielle !




  • Durand Durand 9 novembre 2016 19:03

    @Fifi Brind_acier,

    Je pense que vous vous trompez. Si MLP propose un référendum sur le frexit pour 2017 en plus d’engager la procédure de l’article 50 DÈS son élection comme elle le proposait déjà en 2012, il me semble très imprudent de dire qu’elle ne veut « sortir de rien du tout ».

    Sauf miracle, il y a peu de chance que François Asselineau puisse figurer au second tour des présidentielles de 2017. Plusieurs candidats, Marine le Pen, Nicolas Dupont Aignan ou Jean-Luc Mélenchon proposent de renégocier les traités en exerçant un chantage à la dissolution de l’UE s’ils ne sont pas entendus par nos partenaires. Malgré les critiques acerbes de l’UPR contre le FN, il faudra lire attentivement le programme proposé par MLP car je pense qu’elle est la seule qui puisse atteindre le second tour parmi les candidats cités. 

    En effet, en cas d’échec des modifications des traités (échec assuré car les états-membres ne parviennent jamais à être d’accord sur quoi que ce soit...) MLP propose un référendum sur le « frexit » quelques mois après son élection. Elle propose également de mener cette renégociation des traités PENDANT la période de négociations de sortie de l’UE puisqu’elle veut engager l’article 50 dès son élection. 

    MLP n’est pas naïve... Elle sait pertinemment qu’elle ne pourra pas imposer sa vision d’une autre organisation européenne à nos 26 partenaire..., mais elle sait également que de nombreux Français sont encore réticents pour admettre que l’UE est irréformable. C’est donc par démagogie (ou habileté politique...) que contrairement à François Asselineau, elle ne propose pas de sortie directe si elle est élue mais un référendum « en cas » d’échec des négociations. 
    A ce sujet, elle a déjà dit qu’elle pourrait démissionner si le référendum qu’elle propose n’était pas le frexit : https://m.youtube.com/watch?v=92fY71a48Os

    Le FN, comme pour beaucoup d’entre vous, je suppose, n’est pas ma tasse de thé..., loin s’en faut, mais si la clé de notre prison doit nous être donnée par le diable, je la prendrai, car on ne combat personne lorsqu’on est enfermé, pas même le diable !

    La raison nous contraint à choisir le moindre mal, comme lorsque Francois Premier eu l’habileté de faire alliance avec l’empire ottoman (le diable en personne pour la fille aînée de l’église et l’Occident chrétien...) alors que la France était encerclée par l’Espagne, l’Angleterre et l’empire des Habsbourg, ce qui permit à la France de desserrer l’étau et de ne pas être dépecée. 
    Aujourd’hui, déjà, la France se fait dépecer par l’application de traités absurdes et irréformables qui nous livrent à un empire financier apatride et sans scrupules. Nous avons donc largement dépassé la possibilité d’avoir encore des états d’âme... 

    Le double-emploi que MLP fait de l’article 50, à la fois comme procédure de sortie légale dédiée et comme moyen de chantage extrême (frexit=>fin de l’UE...) lui procure un cadre informel de négociation pour tenter de changer les traités et rend obsolète l’article 48. 
    MLP est « sans pitié » avec le Droit européen mais ça semble légal et l’on ne peut nier la cohérence de son programme. 

    Reste la démagogie, puisque c’est conçu pour préserver la susceptibilité et les suffrages de ceux qui n’ont pas encore compris que l’UE est irréformable.
    Mais tout à un prix...

     A bon entendeur...


  • Durand Durand 7 novembre 2016 21:03

    @Durand
    Rectification :

    Si MLP engage la procédure de l’article 50 dès son élection, elle ne perd pas, contrairement à ce que j’écris plus haut, les quelques mois nécessaires à la recherche d’un accord à 27 sur la base de ses propositions, comme l’impliquerait l’application du programme de NDA, par exemple (puisqu’il ne veut pas entendre parler de l’art 50...) ... 
    Les négociations de sorties, les négociations pour changer les traités et le référendum (en cas d’échec de ces dernières) se dérouleraient PENDANT cette procédure..., procédure qu’elle serait sensée interrompre en cas d’accord (inimaginable...) des 26 pour changer les traités à sa convenance...

    Le double-emploi qu’elle fait de l’article 50, à la fois comme procédure de sortie légale dédiée et comme moyen de chantage extrême (frexit=>fin de l’UE...) lui procure un cadre informel de négociation pour tenter de changer les traités et rend obsolète l’article 48.
    MLP est « sans pitié » avec le Droit européen mais ça semble légal...

    Reste la démagogie, puisque c’est conçu pour préserver la susceptibilité et les suffrages de ceux qui n’ont pas encore compris que l’UE est irréformable...
    Tout à un prix...


  • Durand Durand 7 novembre 2016 11:36
    2017...

    Sauf miracle, il y a peu de chance que François Asselineau puisse figurer au second tour des présidentielles de 2017. Plusieurs candidats, Marine le Pen, Nicolas Dupont Aignan ou Jean-Luc Mélenchon proposent de renégocier les traités en exerçant un chantage à la dissolution de l’UE s’ils ne sont pas entendus par nos partenaires. Malgré les critiques acerbes de l’UPR contre le FN, il faudra lire attentivement le programme proposé par MLP car je pense qu’elle est la seule qui puisse atteindre le second tour parmi les candidats cités. 

    En effet, en cas d’échec des modifications des traités (échec assuré car les états-membres ne parviennent jamais à être d’accord sur quoi que ce soit...) MLP propose un référendum sur le « frexit » quelques mois après son élection. 

    C’est moins bien que le programme de l’UPR, parce que le suffrage universel direct conférerait toute légitimité à François Asselineau pour activer immédiatement la procédure de l’article 50, sans perdre plusieurs mois en négociations inutiles pour tenter de « changer l’Europe »...

    MLP n’est pas naïve... Elle sait pertinemment qu’elle ne pourra pas imposer sa vision d’une autre organisation européenne à nos 26 partenaire..., mais elle sait également que de nombreux Français sont encore réticents pour admettre que l’UE est irréformable. C’est donc par démagogie (ou habileté politique...) que contrairement à François Asselineau, elle ne propose pas de sortie directe si elle est élue mais un référendum « en cas » d’échec des négociations.
    A ce sujet, elle a déjà dit qu’elle pourrait démissionner si le résultat du référendum désavouait son programme : 

    Le FN, comme pour beaucoup d’entre vous, je suppose, n’est pas ma tasse de thé..., loin s’en faut, mais si la clé de notre prison doit nous être donnée par le diable, je la prendrai, car on ne combat personne lorsqu’on est enfermé, pas même le diable.

    La raison nous contraint à choisir le moindre mal, comme lorsque Francois Premier eu l’habileté de faire alliance avec l’empire ottoman (le diable en personne pour la fille aînée de l’église et l’Occident chrétien...) alors que la France était encerclée par l’Espagne, l’Angleterre et l’empire des Habsbourg, ce qui permit à la France de desserrer l’étau et de ne pas être dépecée.

    Aujourd’hui, déjà, la France se fait dépecer par l’application de traités absurdes et irréformables qui nous livrent à un empire financier apatride et sans scrupules.
    Nous avons donc largement dépassé la possibilité d’avoir encore des états d’âme...

    A bon entendeur...
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