Effectivement, si on regarde les pays qui réussissent le mieux au niveau de l’étude PISA (pays du Nord de l’Europe, Canada), il semble que, sans réelle politique de prise en compte du handicap en terme de compensations, qu’ils mettent en oeuvre des pédagogies qui conviennent mieux à tous les enfants. Des pédagogies où les enfants sont acteurs de leurs apprentissages. Par contre, si on compare les moyens en place pour l’élémentaire, il est vrai que la France fait figure de parent pauvre. Quant aux projets visant à la mise en place de pédagogies inclusives, il semble, effectivement, qu’ils profitent à tous les enfants. Le problème principal étant que leur mise en oeuvre suppose, dans bien des cas, une remise en cause des pratiques pédagogiques traditionnelles pour les enseignants.
Que le niveau en fin de primaire soit déplorable, j’en suis d’accord, mais doit-on imputer ce fait à la présence d’enfants handicapés dans les classes ? Vous parlez de mettre les handicapés dans des institutions. De quelles institutions parlez-vous ?
Si le budget de l’Education Nationale pourrait limiter les frais avec cette mesure, il n’est pas question d’en dégager des marges en vue de l’affecter aux quartiers difficiles. D’ailleurs des enfants handicapés, il y en a partout, y compris dans les zones prioritaires, et peut-être encore plus là qu’ailleurs. Parmi les enfants en échec scolaire, il y en a probablement qui sont porteurs de troubles non détectés. Ne mélangeons pas tout, svp
Olivier, ton article ne tient pas debout ! Tu confonds allègrement les deux affaires qui ont eu lieu récemment : L’affaire de Grenoble avec le décès de Karim Boudouda, qui semble être un braqueur de cité, multi-récidiviste et d’origine algérienne avec l’affaire de Saint-Aignan (Loir et Cher) où un jeune appartenant à la communauté des « gens du voyage » a été tué par un policier alors qu’il se trouvait dans une voiture ayant forcé 2 barrages de police. Dans la 1ere affaire, le décès de Boudouda a entraîné des émeutes dans les cités grenobloises où le braqueur de casino était peu être perçu comme un héros. Dans la seconde affaire, le jeune gitan tué, Luigi était un jeune sans histoire qui faisait les bêtises que les jeunes peuvent faire à tout âge. En l’occurrence, le soir de l’affaire, il était dans une voiture avec un ami qui conduisait sans permis, ils ont eu peur et ont forcé les barrages. Dans les 2 affaires ont eu pour conséquences des émeutes et des violences, mais dans le 1er cas (Grenoble), les émeutiers semblaient disposer d’armes de guerre et n’ont pas hésité à tirer sur les policiers. Après, la comparaison entre la délinquance politico-financière et les braqueurs spécialistes des vols à main armée...ça peut se discuter...