Ecodemos

Merci pour les informations et la nuance que vous apportez, même si je continue à penser que la diplomatie française est aligné sur celle des américains.

Pour le Mali, je n’en parle pas comme d’une soumission à un plan américain, je dis cela pour montrer le degré d’accord entre les politiques diplomatiquesdes 2 états

Ok pour la Syrie, le point mérité d’être nuancé, même si les américains ont quand même tenter l’intervention et ont selon toute vraisemblance organisé une false flag attaque. Et puis il ne faut pas oublier l’intervention du général Wesley Clark au début des années 2000 qui révélait que les US prévoyaient d’intervenir dans 7 pays dont la Syrie, ce qui démontre aussi que les US voulaient de longue date intervenir dans son pays.

Les français ont aussi une politique impérialiste en Afrique mais parce que les américains nous laissent une basse cours dont ils ne veulent pas s’occuper eux-mêmes pour différentes raisons (comme le coût). Cela correspond à ce que je disais sur le caractère féodal de notre relation avec l’empire...

Bonjour Marauder,

c’est une vraie objection que vous mettez là ! C’est vrai que le but du capitalisme et de son système de croissance est de créer une culture de masse mondial et pour cela, il faut écraser toute structure traditionnelle existante pour que la marchandisation progresse, d’ou la destruction des dichotomies profane/spirituel, homme/femme, naturel/inné et surtout gratuit/payant.

Maintenant, il ne faut pas oublier que cette culture de masse a été largement contruite aux Etats-Unis qui n’ont jamais selon moi construit une vraie culture autre que celle-ci...

Quant à l’impérialisme américain, encore une fois vous marquez un point, simplement les autres impérialismes (et cela est peut-être du au degré de mondialisation et de technicisation de notre monde), n’ont jamais été aussi délétères que celui-ci, malgré tout je suis contre comme vous contre toute forme d’impérialisme.

même réponse que GOC, mon point n’est d’interdire mais de mettre en avant notre culture tout en laissant la liberté aux gens d’écouter et de voir ce qu’ils veulent

Merci pour vos encouragements.

Je suis un petit peu partagé sur l’esperanto, même si l’utilisation de cette langue a de gros atouts, comme éviter l’hégémonie d’une langue en particulier et sa facilité. Le problème est ce que ce n’est pas ce que j’appellerai une langue vivante, mais un patchwork hétéroclite artificiel et sans âme, mais bon là c’est mon côté poète qui résiste face aux arguments rationnels !