Les temps sont de plus en plus durs et graves, du moins pour certains ; alors un peu de sérieux.
Consciemment ou non, on manipule - c’est le mot - des concepts dont l’acception commune n’est pas toujours aussi commune que cela ou qu’on le pense ou qu’on voudrait le croire.
Déjà la démocratie, ça n’existe pas et ça n’a jamais existé, même chez les Grecs censés l’avoir inventée. Demandez à Socrate, entre autres
« Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire » (Feu Alain Etchegoyen, ex-commissaire général au Plan dans « La démocratie malade du mensonge » )
Quand à la Justice, elle aussi .... avec un grand J peu mérité, elle ne dit pas le juste, mais le droit ; or le droit n’est pas toujours juste, a fortiori quand il découle de lois qui peuvent avoir été votées par solidarité majoritaire ou à 5 H 00 du matin, en défaisant ce qu’avait fait la précédente majorité. Les lois iniques, ça existe. Il parait que des Usaméricains disent : « Le pire ce n’est pas ce qui est illégal, c’est le légal » qui sert de base au droit et à laJustice
Quand aux juges, d’instruction comme de tribunal , ce sont des humains que leurs affinités politiques ou philosophiques peuvent influencer, tout comme une mauvaise nuit ou une récente dispute avec leur femme, maîtresse ou amant.
Beaucoup ont tendance à ou la lâche envie de l’oublier
Un exemple très actuel : il est évident que la morale élémentaire aurait voulu qu’il n’y ait pas d’impunité présidentielle et que Super-menteur et « Manman » réunis soient peut-être déjà sortis de la prison de la Santé (quartier VIP) en conditionnelle , s’il y avait une vraie justice française et pas application du célèbre adage « Selon que vous serez puissant ou misérable . ». Après cela on s’étonnera des soi-disant intentions de vote « affichées », bien trop longtemps à l’avance pour que ce soit crédible et fiable par quelques uns pour le seul premier tour. Et on s’étonnera qu’une partie de notre jeunesse ne soit pas respectueuse de la loi et jette des pavés sur les flics.
Nous avons la triste société, avec ses mauvais pains et ses lamentables jeux, que nous méritons.
Il y a probablement un début de limitation de la casse de la vie sociétale et de la Justice avec la cyber-démocratie ; même si « ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison ». Comme disait quel humoriste fana de moto déjà ?
Même si c’est la profondeur du propos lui-même et pas la notoriété de celui à qui on l’attribue, à tort ou à raison, qui fait la valeur et l’utilité didactique d’une citation, il est vrai que Gandhi avant lui avait dit « L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle est approuvée par beaucoup. »
Dès que, intellectuel ou non, on lit trois ou quatre bon livres critiques d’archéologues, d’historiens et d’exégètes plus ou moins indépendants réunis , on ne peut plus prendre au sérieux les trois religions dite monothéistes. D’autant plus que toutes les trois présentent comme ayant existé des héros mythiques imaginés (tel Abraham, Jacob, Moïse) ou comme ayant été « grands et puissants » des mini-roitelet de tribus sédentarisées comme David qui n’a jamais rencontré Goliath
Incontestablement les trois religions ont porté un petit pourcentage de très beaux fruits affirmant l’existence d’une Source éternelle et aimante de tout et s’efforçant, selon son souhait pour nous respectant notre absolue liberté, d’aimer autour d’eux.
Mais pour s’efforcer de vivre au mieux cette sage spiritualité, avec une petite dose d’agnosticisme, vie après vie jusqu’à la perfection « amoureuse » , il n’est pas indispensable d’utiliser des textes sacrés sortis de fertiles imaginations, des dogmes, des cultes, du clergé et de la hiérarchie.