Monsieur Hessel qui est plusieurs fois allé plutôt courageusement en Cisjordanie et à Gaza a néanmoins malheureusement l’indignation sélective. Ne serait-ce que lorsqu’il soutient Aubry ou DSK ou est ami de Debray.
Mais surtout il ne considère pas l’anomalie étatique sioniste (sans constitution, sans frontières, sans nationalité israélienne, sans capitale reconnue internationalement, sans respects des conventions internationales, sans respect des recommandations du « machin onusien » qui la dérangent, sans mariage civil, sans ….. et sans ..) comme nulle et non avenue puisque juridiquement inadmissible en droit international comme peu de juristes compétents ont le courage de l’écrire derrière feu Henry Cattan, membre palestinien de la délégation arabe à l’époque. . Surtout que la non contraignante recommandation 181 de la tristissime ONU, totalement impuissante dans le cas à cause de l’AIPAC et du veto usaméricain, qui sert encore de cache-sexe à la sus-dite anomalie étatique, a recueilli moins de 24 « oui » libres, (dont malheureusement celui de la France grâce à l’influent agent sioniste juivo-français Lebel Tsvet) sur 56 suffrages possibles
Que c’est beau l’intelligence humaine de l’homo sapiens sapiens.
Dès les années 1970, Laurence J. Peter (1919-1990), le célèbre auteur canadien du Principe de Peter, qui s’y connaissait en évaluation de l’incompétence des « Terriens d’en haut de tous les pays » avait, entre autres, souligné l’ineptie de ce faux indicateur économique qu’est le PIB (Produit intérieur brut ) qui amène à ce que plus il y a de gestions et de réparations de catastrophes dans un pays, plus son PIB, soi disant indicateur de la richesse de ce pays, augmente.
En particulier dans notre soi-disant pays cartésien, on devrait donc en déduire logiquement, puisque, comme tous les pays européens, la France est censée ne pas avoir un déficit budgétaire national supérieur à 3% du PIB, plus il y aura d’accidents de circulation, plus il y aura d’inondations, plus il y aura de feux de forêt, plus il y aura bien d’autres problèmes désagréables, plus la dite dette constante ne sera pas « trop » supérieure à 3 % du PIB.
Oui, vraiment le PIB ça ne tient pas debout, alors que, par ailleurs, les organismes gouvernementaux de certains pays le trafiquent. C’est un indice débile et c’est probablement des gens illustrant le principe explicité donc par L.J.Peter, c’est à dire ayant atteint leur niveau d’incompétence, qui expliquent la persistance de l’utilisation de cet « outil » trompeur faussement informatif et encore moins comparable entre pays.
« Notre PIB prend en compte dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses d’ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production de napalm, des armes nucléaires, et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.
En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaîté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie, ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en compte notre courage, notre sagesse, ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion, ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. » Robert Kennedy.
« Il n’y a aucune espèce d’estime à avoir pour ce qu’on appelle généralement la démocratie. D’abord parce qu’elle n’a jamais existé même pas chez les Grecs qui sont censés l’avoir inventée ; ensuite parce que ce qui en tient lieu a aussi mis « démocratiquement » au pouvoir des dictateurs , des assassins, des prévaricateurs, des obsédés sexuels et/ou des débiles ; mais surtout parce que rien ne permet de prouver, après un score serré ou non, que l’option ou la personne qui l’emporte à la seule majorité des suffrages considérés comme valides s’avèrera la plus souhaitable et surtout la plus sage et altruiste pour l’intérêt général ».
« Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire ….. » (Alain Etchegoyen dans « La démocratie malade du mensonge »)
Monsieur Monédi, qui a fait ses preuves, lui, devrait être au plus vite « exécuté » : si trop de citoyens critique et responsables, lecteurs ou non du Canard enchaîné , venaient à le suivre, ça serait vraiment très dangereux pour notre petit personnel politique (depuis le président jusqu’au plus simple conseiller municipal , en passant par nos désespérants irresponsables parlementaires).
Sans doute ignorez-vous ceci et probablement beaucoup de vos contradicteurs :
« Le 29 novembre 1947, ne respectant pas leur Charte, sous l’influence conjuguée aux objectifs contradictoires de Truman, Staline, celle aussi de « la France » et, évidemment sous l’influence des sionistes de droite et de gauche de la planète (pas seulement futurs Israéliens) partisans d’un état exclusivement habité par des Juifs ou se croyant de vieille ascendance trimillénaire telle, officiellement trente trois pays membres de l’assemblée générale de l’ONU sur cinquante-sept (alors que d’autres auraient dû légitimement en faire partie) votèrent « Oui » pour la recommandation (seulement et même pas la prescription contraignante), d’un plan de partage de la Palestine (sans consultation par referendum des autochtones). Une partition en trois territoires (et, en fait géographiquement, huit unités territoriales), dont celui à statut international des Lieux saints, clause absolument essentielle pour l’obtention de plusieurs votes, et clause que les sionistes n’avaient pas plus l’intention de respecter que les trois autres, un état juif, une état dit arabe et une union économique. Sachant que la majorité requise pour valider les votes de l’assemblée générale de l’ONU était des deux tiers (mais paradoxalement) des seuls votants « Oui » ou « Non », et que trois voix indispensables furent extorquées par chantage, alors que celles de quatre pays étaient, de fait, mues par le grand frère soviétique, et également qu’au moins deux autres voix de l’Amérique centrale (Costa-Rica et Guatemala), plus l’Uruguay, furent achetées comme en attestent des archives de l’anomalie étatique sioniste. Soit donc, en réalité, moins de 24 « Oui libres » sur 56 possibles. »
Et vous ignorez sans doute aussi qu’il y a eu , dans les années 1930-1948, des sionistes pacifiques respectueux des autochtones arabes tels Ahad Haam et d’autres intellectuels juifs comme le rabbin Judah Magnes ou Chaïm Kalvarisky, ou Martin Buber ou Ernst Simon ou Henrietta Szold ou Shmuel Yossef Shai Agnon ou Anna Arendt
Honneur à eux et à l’auteur du très intéressant livre critique « De leurs socs ils on forgé des glaives » de l’historien luxembourgo-usaméricain et « Juif non juif » Arno J. Mayer (618 pages, plus annexe chez Fayard - Mars 2009)