Eléonore

« Noblesse oblige : oui, mais à quoi ? Au respect envers toutes les formes de vie végétale et animale, c’est-à-dire envers toutes les espèces qui nous ont précédés dans l’évolution, et sans lesquelles notre existence n’aurait pas pu être possible. Cette noblesse a sa raison d’être, car, n’en doutons point : notre survie, comme celle de tout animal, dépend en dernier lieu, du monde végétal qui constitue la base même de toute chaîne ou tout réseau alimentaire. Notre appareil digestif nous permet de nous nourrir convenablement et exclusivement du monde végétal. Tuer un animal est donc d’abord superflu et est, en outre, un acte incompatible avec les aspirations intellectuelles et spirituelles de notre espèce.

Si, tuer un animal dans un contexte d’autodéfense est encore acceptable, l’abattre pour en retirer des protéines, des graisses, des connaissances scientifiques, des plaisirs gustatifs, etc … ne l’est plus, et ceci d’autant plus que ces raisons sont bien banales par rapport à la souffrance et à la perte de vie d’un animal, être sensible et conscient. Ne nous trompons pas ; tout animal est capable de souffrir, et il n’y a aucune justification morale de mépriser sa vie, de négliger sa souffrance, de banaliser sa mise à mort et de mutiler son cadavre pour en faire des délicatesses carnées. Tout éthique qui se veut universelle, objective et compatissante, se doit de respecter les intérêts semblables de tous ceux, animaux humains et non humains qui sont affectés, directement ou indirectement pas nos actes. Une telle éthique ne peut être que centrée sur un principe d’égalité qui accorde autant d’importance à l’intérêt légitime d’un animal d’éviter la souffrance qu’à l’intérêt légitime d’un homme … Et même si la mise à mort systématique et organisée de ces milliards de bêtes innocentes s’effectuait sans la moindre peine pour elles – nous en sommes, hélas, loin, très loin de là – nous n’aurions aucune raison d’être fiers d’avoir transformé la terre en un abattoir gigantesque. Et que dire alors de ces animaux tués par plaisir à la chasse ou pour les spectacles, corridas, combats de coqs, de ces animaux sauvages enfermés dans les cirques etc … et de cette horrible vivisection. Indifférents aux intérêts et aux droits légitimes des animaux nous perpétuons à chaque repas carné un massacre dont l’envergure nous échappe et qui trahit notre profond mépris de nombreuses espèces animales. Ne sont-elles pas nos compagnons sur la route de l’évolution ? »

Pourquoi les européens sont-ils si compliqués ?

En décembre 2010, j’ai rencontré une jeune africaine charmante, et nous avons été au restaurant. Elle a remarqué que j’évitais la viande et m’a questionner. A la question « pourquoi ne pas en manger ? » j’ai simplement dit « car cela permet d’être en meilleure santé, tout en évitant de gaspiller de ressources ».

En juin 2011, nous avons passé 15 jours ensemble ; ne la voyant jamais manger de viande ni de poisson, je l’ai questionnée. Elle m’a répondu « je suis végétarienne ». J’en revenais pas. Je lui ai demandé pourquoi. « Et bien tu m’as dis que c’était meilleur pour la santé. J’ai donc changé de régime, et, de fait, je me sens bien, légère ».

On est mi-2012. Au moins 8 de ses collègues d’universités, tous étudiants en biologie, l’ont suivi car ils ont remarqué qu’elle se lève plus facilement le matin et qu’elle est en super forme.

Sa maman l’a aussi interrogée car, d’habitude, elle faisait des grippes, rhumes ou autre refroidissements environ 2 ou 3 fois par an. Hors, depuis plus d’un an... rien. Elle a répondu : c’est parce que je suis végé.

Du coup, la maman s’y est mise (voilà maintenant 3 mois) et jusqu’ici satisfaite.

Adolescent, je pensais qu’un être humain était cohérent. Si quelqu’un lui disait : ça c’est mieux pour toi, et ça te coute rien (au contraire !), il le faisait. Ne fut-ce que pour tester.

Depuis, j’ai déchanté. J’ai bien trouvé des êtres cohérents, mais pas souvent en Europe... tant pis.

Valéry Schollaert, végé depuis 31 ans...

En tout cas moi je suis excédée par les musulmans avec leurs massacres des moutons et leurs halal partout ! S’ils viennent dans nos pays qu’ils se plient à nos lois et pas nous aux leurs !! Et dans certains coins de ma ville, on se croirait en Turquie ou au Maroc il y a même des chaînes de restos halal ! Beurk ! ! Ces femmes voilées, ces animaux égorgés sans étourdissement, quelle marche arrière ! On appelle ça l’intégration ? Pas moi en tout cas.

Si ça continue dans 20 ans l’Europe n’existera plus ! Nous serons musulmans ou chinois ! Heureusement je ne serai plus là ! Y en a marre que tous ce que l’on achète soit chinois et des les voir acheter des morceaux de ville..mais marre aussi de voir des quartiers entiers musulmans et de voir du halal partout !! Beurk ! Ce à eux qui viennent chez nous à se plier à nos lois et pas nous à nous plier à leurs lois et coutumes qui datent d’un autre âge !

Bravo à Michel...il est d’une lucidité remarquable. Suis aussi d’accord Abou Antou...Tous victimes, tous coupables et tous égoïstes et corrompus pour la plupart !